L’armée de la nouvelle république, l’IRA, engagea une guérilla contre le Royal Irish Constabulary, ses organisations auxiliaires et l’armée britannique qui étaient déterminées à supprimer les forces irlandaises séparatistes. Le gouvernement britannique a formé de son côté ses propres troupes paramilitaires, les Black and Tans (surnom en rapport avec la couleur des uniformes) et la Auxiliary Division (connue aussi sous le nom d’Auxiliaries ou Auxies). Le comportement de ces deux groupes fut presque immédiatement controversé (les principales critiques furent émises par le roi George V en personne) à cause de leur brutalité et de la violence exercée non seulement contre les prisonniers et les personnes suspectées de faire partie de l’IRA mais aussi contre le peuple irlandais en général. Ce sont ces Auxiliaries qui sont responsables du massacre du Bloody Sunday.
La journée commença avec l’assassinat de 14 agents britanniques ou de leurs informateurs mais également de personnes sans engagement politique par l'Armée républicaine irlandaise sous les ordres de Michael Collins. Les forces britanniques réagirent en ouvrant le feu sur la foule pendant un match de football gaélique disputé à Croke Park à Dublin. Au total 14 personnes furent tuées et 65 autres blessées. Les plus jeunes victimes avaient 10 et 11 ans.
Plus tard dans la journée, deux officiers de rang élevé de l'IRA, Dick McKee et Peadar Clancy, qui avaient aidé à l'élaboration du plan d'action sont arrétés. Incarcérés au château de Dublin, ils y sont torturés puis « tués lors d'une tentative d'évasion ».
Le comportement des Auxiliaries et des Black and Tans aida beaucoup au retournement de la population contre la couronne britannique.
Par ailleurs certains politiciens britanniques et le roi lui-même ne firent aucun secret de leur sentiment d’horreur après le massacre. Le Bloody Sunday fit les grands titres de la presse internationale et entacha largement la crédibilité du Royaume-Uni en Irlande.
La chanson de U2, Sunday Bloody Sunday, n'évoque pas cet évènement mais celui du même nom qui s'est déroulé le dimanche 30 janvier 1972 à Derry en Irlande du Nord, où quatorze manifestants pacifiques furent tués par des tirs de l'armée britannique.
Cette journée marque une nouvelle étape de ce qui allait devenir la guerre civile irlandaise. Les rangs de l'IRA se gonflèrent après ce massacre, entraînant un engrenage mortel d'attentats et de représailles entre les camps en présence, comme lors du Bloody Friday à Belfast.
Plus tard dans la journée, deux officiers de rang élevé de l'IRA, Dick McKee et Peadar Clancy, qui avaient aidé à l'élaboration du plan d'action sont arrétés. Incarcérés au château de Dublin, ils y sont torturés puis « tués lors d'une tentative d'évasion ».
Le comportement des Auxiliaries et des Black and Tans aida beaucoup au retournement de la population contre la couronne britannique.
Par ailleurs certains politiciens britanniques et le roi lui-même ne firent aucun secret de leur sentiment d’horreur après le massacre. Le Bloody Sunday fit les grands titres de la presse internationale et entacha largement la crédibilité du Royaume-Uni en Irlande.
La chanson de U2, Sunday Bloody Sunday, n'évoque pas cet évènement mais celui du même nom qui s'est déroulé le dimanche 30 janvier 1972 à Derry en Irlande du Nord, où quatorze manifestants pacifiques furent tués par des tirs de l'armée britannique.
Cette journée marque une nouvelle étape de ce qui allait devenir la guerre civile irlandaise. Les rangs de l'IRA se gonflèrent après ce massacre, entraînant un engrenage mortel d'attentats et de représailles entre les camps en présence, comme lors du Bloody Friday à Belfast.
U2??? sunday bloody sunday....
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