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L'idée est simple : une info par jour ou presque. Certaines vous amuseront, certaines vous fascineront, d'autres vous laisseront sans doute perplexes...

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vendredi 31 juillet 2009

L'origine du Manneken-Pis

Le Manneken Pis, de son nom en dialecte brusseleer (bruxellois) Menneke Pis signifiant « le môme qui pisse », aussi connu sous le nom de Petit Julien, est une statue en bronze d'une cinquantaine de centimètres qui est en fait une fontaine représentant un petit garçon en train d'uriner. Elle est située au cœur de Bruxelles, dans le quartier Saint-Jacques, à deux pas de la Grand-Place, à l'intersection des rues « de l'Etuve » et « du Chêne ». Cette statue est le symbole de l'indépendance d'esprit des Bruxellois.

Trois légendes circulent à son propos. Une d'entre elles raconte qu'un enfant aurait éteint, à sa manière, la mèche d'une bombe avec laquelle les ennemis voulaient mettre le feu à la cité ; une autre raconte qu'un enfant perdu aurait été retrouvé par son père, riche bourgeois de Bruxelles, dans la position que l'on imagine ; et selon la dernière, lors d'un défilé du roi Léopold Ier à Bruxelles en 1841, un jeune garçon se vit surpris par celui-ci dans la position qu'on lui connait.
En réalité, cette fontaine attachante a été installée sous le règne des archiducs Albert et Isabelle pour alimenter le quartier en eau potable.
La statuette, en bronze, aurait été commandée en 1619

Il est de tradition d'offrir au Manneken Pis des vêtements à des occasions spéciales notamment pour honorer une profession. La garde-robe actuelle comprend 654 costumes qui sont pour la plupart conservés à la Maison du Roi, un musée de la ville de Bruxelles, situé sur la Grand-Place.

Autrefois, le jet d'eau était à l'occasion de fêtes remplacé par des breuvages moins transparents (hydromel, vin). Ainsi, on rapporte qu'en 1890, au cours de grandes fêtes bruxelloises qui se déroulèrent durant deux jours, le petit bonhomme distribua du vin et du lambic (bière bruxelloise).
Actuellement, certaines sociétés folkloriques bruxelloises, ont gardé pour tradition lors de célébrations annuelles (Saint-Verhaegen,...) d'offrir à boire en faisant couler de la bière par le Manneken pis.

L’assassinat de Jean Jaurès

Le 31 juillet 1914, Jean Jaurès est assassiné par Raoul Villain à 21h30, alors qu'il dîne au café du Croissant, rue Montmartre, dans le deuxième arrondissement de Paris, à deux pas du siège de son journal, LHumanité.
Son meurtre met un terme aux efforts désespérés qu’il avait entrepris depuis l’attentat de Sarajevo pour empêcher la déflagration militaire en Europe. Il précipite le ralliement de la majorité de la gauche française à l’Union sacrée, y compris beaucoup de socialistes et de syndicalistes qui refusaient jusque-là de soutenir la guerre.
Ainsi, dès le 1er août, le journal La Guerre sociale de Gustave Hervé sort une édition spéciale avec trois titres : Défense nationale d'abord! , Ils ont assassiné Jaurès, Nous n’assassinerons pas la France. Le Bonnet rouge, journal anarchiste d’Almereyda, titre : Jaurès est mort ! Vive la France.
À la salle Wagram, le 2 août, à la réunion du Parti socialiste qu’avait convoquée Jaurès, Édouard Vaillant, le vieux révolutionnaire de la Commune, déclare : "En présence de l’agression, les socialistes rempliront tout leur devoir. Pour la Patrie, pour la République, Pour l’Internationale".
Le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France.

mercredi 29 juillet 2009

Fumer comme un pompier

L'expression signifiant aujourd'hui « avoir un tabagisme important » remonte en fait à une époque où les vêtements ignifuges n'existaient pas et où nos valeureux soldats du feu, vêtus de simple coton ou de laine, se faisaient copieusement arroser d'eau avant d'entrer dans un endroit enflammé.

Une fois dans l'enfer, cette eau portée à haute température se transformait en vapeur. Et lorsqu'ils ressortaient, une grande quantité de fumée du lieu et de vapeur d'eau s'échappait de leur tenue.
Les pompiers portaient également auparavant une veste protectrice en cuir. Avec la chaleur, ce cuir se dilatait et absorbait toutes les fumées nocives, à leur sortie du feu, le cuir se refroidissant, expulsait ces fumées.

Une autre origine pourrait être la déformation de « fumer comme un sapeur ».
Les sapeurs mineurs du génie avaient une allocation de cigares pour conserver le feu. Ils les allumaient avec le mégot du précédent et n'arrêtaient donc pas de fumer !

lundi 27 juillet 2009

L’origine de l’expression « donner sa langue au chat »

L’origine de cette expression apparue au XIXe siècle et qui signifie demander la solution d’une devinette ou d’une question à laquelle on devait répondre, tient de la locution "jeter sa langue au chien" apparue plus tôt notamment dans Mme de Sévigné.

Aux chiens, on jette les restes, ce qui n'a plus de valeur.
Leur jeter sa langue, c'est leur abandonner son organe de la parole qui n'a plus d'utilité puisqu'on ne dira jamais la solution qu'on renonce à chercher.

Petit à petit, l'expression s'est transformée pour devenir "donner sa langue au chat", au XIXe siècle.
Mais pourquoi les chiens sont-ils devenus un chat auquel on donne au lieu de jeter ?
"Mettre quelque chose dans l'oreille du chat" (George Sand), c'était lui confier quelque chose qui devait rester secret, oublié. En effet, à cette époque, le chat était considéré comme un gardien de secrets. Sa parole serait donc de valeur considérable, et il pourrait s'agir en "donnant sa langue au chat", de lui prêter la parole pour qu'il nous donne la réponse à une devinette.

Donner sa langue au chat serait ainsi un mélange de "jeter sa langue devenue inutile" mais "la confier au chat" pour être sûr qu'il la gardera, peut-être pour le cas où on déciderait de la récupérer plus tard.

vendredi 24 juillet 2009

Pourquoi le homard rougit à la cuisson ?

Des scientifiques britanniques ont (enfin) percé le secret du changement de couleur du homard, qui passe du "bleu pourpre" au fond de l'océan au "rouge orange" si caractéristique au fond de la marmite, une question qui taraudait les biologistes depuis plus de cinquante ans.

La clé de cette mutation réside dans une protéine présente dans la carapace du crustacé, la béta-crustacyanine, explique une équipe de chercheurs de l'Imperial College (Londres) et des universités de Manchester et de Londres, dans un article paru lundi dans la revue américaine Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS).

Ces chercheurs ont réussi à visualiser en 3-D cette grosse molécule, grâce à une méthode de cristallographie par rayons X. Ils ont ainsi découvert que des modifications structurelles à l'intérieur de celle-ci agissent sur une molécule annexe, l'astaxanthine, qui lui est attachée et qui est capable de lui conférer différentes couleurs.

L'astaxanthine, une molécule de la famille des caroténoïdes, voit en effet ses propriétés d'absorption de la lumière modifiées selon qu'elle est libre ("rouge orange") ou bien attachée à la béta-crustacyanine et alors aplatie ("bleu pourpre").

Sous l'effet de la chaleur, lors de la cuisson, la béta-crustacyanine se déforme tellement que l'astaxanthine reste bloquée dans sa forme libre et conserve donc sa couleur rouge orange.

Cette découverte "conclut un long de travail de recherches entamé par cette équipe britannique en 1995 et met un point final à une question qui intriguait les biologistes depuis que le prix Nobel George Wald avait attiré l'attention là-dessus", s'est félicité le Dr Naomi Chayen, de l'Imperial College.

Source : AFP

jeudi 23 juillet 2009

Trois pères Noël chez les slovènes

La Slovénie, petit pays à l’est de l’Italie, compte trois pères Noël !

Traditionnellement, Saint Nicolas apportait ses cadeaux le 6 décembre, avant que le régime communiste ne le remplace par le plus laïque Dedek Mraz qui distribue les présents à l’école le 31 décembre.

Plus récemment, le Père Noël joufflu en habit rouge et paré de sa barbe blanche a fait son apparition dans les foyers.

Soucieux des traditions, les Slovènes ont gardé les trois pères Noël ;-)

mercredi 22 juillet 2009

Pionnier de l'industrie automobile

Jules-Albert de Dion est un pionnier de l'industrie automobile en France et un homme politique français, né le 9 mars 1856 à Carquefou, près de Nantes et mort le 19 août 1946 à Paris.

Le comte de Dion entre dans l'Histoire automobile, en remportant la première épreuve de compétition automobile Paris-Rouen le 22 juillet 1894, sur une De Dion-Bouton. Le record de vitesse fut atteint par le comte avec 22 km/h.

Il est également le fondateur du Salon de l'auto en 1898, et cofondateur de l'Automobile Club de France et cofondateur de l'Aéro-Club de France en 1898.
Il crée en 1900 le journal L'Auto (fondé sous le titre L'Auto-Vélo , ce titre mit notamment en place le Tour de France - cf
l’origine du Tour de France et du Maillot jaune).

lundi 20 juillet 2009

L'origine du chewing-gum

En 1869, Antonio Lopez de SANTA ANNA, général mexicain, est chassé de son pays par la révolution. Arrivée à New York avec son « Trésor de Mexico » : 250 kgs de sève séchée de sapotier (substance brun foncé) appelée le chicle.

Le chicle était bien connu et utilisé par les Amérindiens aztèques et mayas. Chez les Aztèques, seules les courtisanes pouvaient le mâcher.

L ’objectif de Santa Anna, déjà friand de cette gomme naturelle, est d’en faire un substitut au caoutchouc. Il charge Thomas ADAMS de négocier le chicle qui, finalement, s ’avère impropre à remplacer le caoutchouc. Après le retour du général dans son pays, ADAMS conserve le stock et le revend en pharmacie à un coût inférieur à la paraffine… C’est un succès !

Les Français découvrent la « pâte à mâcher » en 1917 pendant la 1ère Guerre Mondiale grâce aux troupes américaines du Général PERSHING.
Ce n’est qu’en juin 1944 que le produit prend son véritable essor, au moment de la libération. À l’image du célèbre geste des G.I. distribuant du chewing-gum aux enfants, ce dernier continue encore aujourd’hui à symboliser l’échange, la générosité et l ’amitié.

En 1952, Courtland E. PARRET, ancien G.I., revient en France. Il Lance le premier chewing-gum à la chlorophylle sous la marque HOLLYWOOD. Il s’appuie sur l’engouement des Français pour l’Amérique et connaît un véritable succès.

Aujourd’hui, la France est devenue le 2ème pays consommateur mondial de chewing-gum derrière les États-Unis : 490g de chewing-gum sont consommés par personne chaque année (contre 600g par américain).

dimanche 19 juillet 2009

Premiers pas sur la Lune et anecdotes

Lancée le 16 juillet 1969, Apollo 11 emporte le commandant Neil Armstrong, le pilote du module de commande Michael Collins et le pilote du module lunaire Edwin « Buzz » Aldrin.
Les premiers pas sur la Lune sont réalisés par Armstrong après 109h24 après avoir quitté la Terre, soit le 21 juillet 1969 à 2h56 UTC (3h56 heure française) ou le 20 juillet 21h56 à Houston, devant des millions de téléspectateurs ébahis écoutant les premières impressions de Neil Armstrong. Buzz Aldrin le rejoint 15 minutes après.

Voici quelques anecdotes relatives à l'expédition :

Le site prévu pour l'alunissage a été dépassé de 7 km à cause d'un retard de quelque 1/10 de seconde à l'allumage du moteur de descente du LEM, de plus les pilotes ont été gênés par des alarmes de l'ordinateur qui gérait la descente car il était saturé. Pour ces raisons, Neil Armstrong a dû prendre le contrôle manuel du module lunaire afin de trouver un site mieux adapté. Cela a prolongé le vol d'une manière dangereuse, puisqu'il ne restait plus que 16 secondes de carburant au moment où l’appareil s’est posé.

Lorsque Buzz Aldrin est remonté dans le module lunaire, il a cassé l'interrupteur permettant de démarrer les moteurs de l'appareil. Comme il s'agissait d'un bouton poussoir, il s'est servi de la pointe d'un stylo pour l'enclencher, et permettre aux deux astronautes de quitter la Lune.

Le drapeau américain fut planté trop près du LEM, il ne résista pas au décollage du module.

C'est Michael Collins qui a dessiné le logo de la mission. L'aigle présent a été recopié sur un magazine du national geographic, il transporte dans ses serres un rameau d'olivier, car l'équipage venait en paix au nom de l'humanité.

Le 21 juillet, la sonde soviétique Luna 15, qui devait aussi ramener des échantillons de Lune, s'écrasait sur le sol lunaire après 52 révolutions autour de l'astre, témoignant de l'avance prise par les Américains dans la course à l'espace.

samedi 18 juillet 2009

La naissance de Harry Potter

C'est lors d'un voyage en train de Manchester à Londres que Joanne Rowling concocte dans sa tête l'histoire d'un jeune garçon qui découvre ses talents de magicien, et part dans une école de sorciers.
« L'idée est simplement venue se balader dans ma tête, pleinement formée. » dira-t-elle. A son arrivée en gare de King's Cross, beaucoup des personnages avaient déjà pris forme. La mort de sa mère, décédée d'une sclérose en 1990, inspirera probablement les sentiments que nourrit son héros orphelin à l'égard de ses parents décédés.

Le livre achevé, elle envoie les trois premiers chapitres à un agent, qui n'est pas intéressé. Un second agent accepte de la représenter, mais il lui faut un an pour trouver un éditeur, Bloomsbury, en août 1996.

À la publication de son premier tome, Bloomsbury craint que le groupe-cible de petits garçons rechigne à acheter des livres écrits par une femme. Il lui demande par conséquent d'utiliser deux initiales plutôt que de révéler son prénom. N'ayant pas de deuxième prénom, elle choisit « K » en pensant à sa grand-mère Kathleen, comme seconde initiale de son pseudonyme. « Kathleen » n'a donc jamais fait partie de son nom légal.

Les trois premiers tomes sont des best-sellers. Au quatrième tome, Harry Potter devient un phénomène de société.
Traduits en plus de 60 langues, les six premiers romans se sont vendus à 325 millions d'exemplaires au total.
Durant le week-end suivant la sortie du dernier tome (le 7), 20 millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde, dont 8,3 millions pendant les 24 premières heures aux États-Unis et 3 millions durant la même période au Royaume-Uni. 72 millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde dans la semaine qui a suivi sa sortie, et ceci seulement en version originale.
En France, ce tome s'est écoulé à 1,1 millions exemplaires dès les deux premiers jours qui ont suivi sa sortie.

vendredi 10 juillet 2009

L'origine de l'expression avoir des yeux de lynx

L'expression, qui signifie avoir une vue perçante, vient de la mythologie grecque.

Idas et Lyncée sont les fils d'Apharée, roi de Messénie. Les deux frères étaient inséparables et tous deux prirent part à l'expédition des Argonautes qui conduisit Jason vers la quête de la Toison d'Or.
Lyncée était pilote du navire Argo. La vue de Lyncée était si perçante qu'il pouvait voir à grande distance et même à travers la terre. Ses yeux traversaient les murailles et pénétraient les nuages noirs du ciel.
De là vient, par paronymie, l'expression d'« œil de lynx », sans référence à l'animal du même nom.

mercredi 8 juillet 2009

L'origine du mot Juventus

La Juventus Football Club, couramment appelée la Juventus ou la Juventus de Turin en français est un club italien de football basé à Turin.

Le club est né le 1er novembre 1897 sur un banc de Turin où se retrouvaient un groupe d'étudiants du Lycée Massimo D'Azeglio. Ces jeunes gens décidèrent de fonder une équipe et la baptisèrent « Sport Club Juventus ». Le mot juventus signifie jeunesse en latin, un nom qui reflétait l'état d'esprit des jeunesfondateurs du club turinois.

Mais pourquoi, alors, le surnom le plus répandu est-il celui de "Vecchia Signora" (la Vieille Dame) ?
Ce surnom est apparu au cours des années 30. C'était principalement un clin d'œil à la longévité de la Juve (le quatrième plus vieux club d'Italie) et à son palmarès. A la même période, la Juventus dominait le championnat d'Italie avec des cadres trentenaires : Luigi Bertolini, Giovanni Ferrari, Luis Monti (tous au-dessus de 30 ans)... ont permis au club turinois de remporter le Scudetto de 1931 à 1935.

Voilà pour le caractère ancien du surnom. Reste à savoir pourquoi la Juventus est comparée à une dame (Signora)...
La réponse est simple : à l'époque, le club était régulièrement comparé à une femme, une amante même. L'autre surnom de la Juventus, dans les années 30, c'était la "fidanzata d'Italia" (la fiancée de l'Italie), le club étant le club le plus populaire du pays.

L'origine de l'expression "Se faire appeler Arthur"

Cette expression, qui signifie "se faire gronder, réprimander", proviendrait de la Seconde Guerre Mondiale. Elle ferait référence à l’heure du couvre-feu pendant l’occupation allemande de la France.

Les patrouilles allemandes avaient pour habitude de prévenir les retardataires en leur indiquant leur montre et en leur disant "acht Uhr !", ce qui, dans la langue de Goethe, veut dire "huit heures !" et se prononce à peu près comme 'artour'.


La sagesse populaire et le fort niveau en langue d'outre-Rhin des Français a fait le reste.

mardi 7 juillet 2009

Les frères Dassler

Les frères Adolf et Rudolf Dassler étaient propriétaires, chacun pour moitié, de l'entreprise Schuhfabrik Gebrueder Dassler (fabrique de chaussures des frères Dassler) à Herzogenaurach près de Nuremberg. Ils étaient amis et géraient leurentreprise ensemble.
Adolf était considéré comme un excellent cordonnier et un excellent créateur de chaussures. Mais il n'était pas un bon vendeur.
Rudolf était un excellent cordonnier mais un mauvais créateur. Par contre, il était un très bon vendeur.
À eux deux, ils formaient une bonne équipe et se complétaient parfaitement.

Leur entreprise était florissante. Puis vint la seconde guerre mondiale. Les frères Dassler furent mobilisés et obligés de s'éloigner de leur entreprise. La gestion de l'entreprise échut donc à leurs épouses respectives. Très rapidement, elles sont devenues rivales ; chacune essayant de tirer la couverture à elle.
De rivalité en rumeur, d'intrigue en coup bas, les deux femmes ont fini par devenir des ennemies mortelles.
D'ailleurs pendant cette période, l'entreprise n'a du son salut qu'aux commandes de l'armée allemande (chaussures et bottes pour les soldats).

En 1945, lorsque les frères Dassler sont revenus à Herzogenaurach, il était trop tard. Malgré les nombreuses tentatives, ils durent admettre qu'il était devenu impossible de travailler ensemble. Ils ont donc décidé de liquider l'entreprise "Schuhfabrik Gebrueder Dassler" et de la partager en deux parties égales.

Avec son surnom, « Adi », et la première syllabe de son nom de famille, « Das », Adolf crée en 1948 l'entreprise qui portera officiellement le nom de Adidas AG à partir du 18 août 1949, dépôt officiel de la marque commerciale.


Son frère Rudolf fonde la marque sportive Puma, un nom prononçable dans toutes les langues. Il installe son entreprise dans la même ville que son frère, mais de l'autre côté de la rivière Aurach.


lundi 6 juillet 2009

Le Tour de France en chiffres

Les 95 « Tour de France » qui se sont déroulés de 1903 à 2008 représentent plus de 350 000 km, soit approximativement la distance terre-lune.

Le Tour le plus long est celui de 1926 avec ses 5 745 km.

Près de 250 coureurs différents ont porté le Maillot Jaune.
Si Raymond Poulidor n’a pas eu ce bonheur, il détient en revanche le record du podium, avec 8 places dans les 3 premiers.

Le record du plus grand nombre de victoires de la Grande boucle est détenu par Lance Armstrong avec 7 tandis que le record du plus grand nombre de jours passés en jaune revient à Eddy Merckx avec 111 jours.

Le record du plus grand nombre de victoires par nation revient à la France avec 36 victoires.

Le plus grand écart entre le maillot jaune et son dauphin est de 2h 49’45’’ en 1903 entre Maurice Garin (Fra) et Lucien Pothier (Fra) et le plus petit est de 8’’ en 1989 entre Greg Lemond (Usa) et Laurent Fignon (Fra).

En 2008, Le Tour de France a été diffusé à la télévision dans 180 pays dont 168 en direct.

dimanche 5 juillet 2009

Finaliste à Wimbledon et assassin

En 1879, Thomas Saint-Léger Gould perd en finale à Wimbledon face à John Hartley. C'est la seule performance de sa carrière de joueur et plus personne n’entend parler de lui jusqu’en 1907.


Avec sa femme Violet, il réside alors à Monte Carlo pour y assouvir sa passion de l’argent et du jeu. Il perd beaucoup au Casino mais se lie avec une fortunée veuve danoise, Mme Emma Levin, qui éponge les dettes du couple.
Peu de temps après, à la gare de Marseille, Gould tente d’expédier une malle vers Londres. Le porteur est alerté par une étrange odeur provenant du bagage. La police l’ouvre et y trouve la généreuse veuve, découpée en morceaux.
Le couple est condamné à la prison à vie. Mme Gould purgea sa peine dans une prison de Montpellier et y mourut en 1914. Quant au finaliste de Wimbledon, il fut enfermé à l'Île du Diable (Guyane) jusqu'à sa mort en 1909.

samedi 4 juillet 2009

Avoir les yeux d'Argus

Dans la mythologie grecque, Argos ou Argus est un Géant. Argus avait reçu l'épithète de Panoptès (« celui qui voit tout ») car il avait cent yeux, répartis sur toute la tête
Il y en avait en permanence cinquante qui dormaient et cinquante qui veillaient, de sorte qu'il était impossible de tromper sa vigilance.

Héra fit appel à lui pour surveiller Io, la nymphe et maîtresse de Zeus. Ce dernier, furieux de la décision de son épouse, demanda à Hermès de tuer Argus. Il l’endormit alors avec sa flûte enchantée et lui coupa ensuite la tête.

Pour récompenser sa fidélité, Héra sema les yeux d'Argos sur la queue du paon, son oiseau fétiche.

L'expression signifie donc être vigilant, rester lucide.

vendredi 3 juillet 2009

L’origine de l’expression A la Saint Glinglin

La « Saint Glinglin » est vraisemblablement apparu vers 1897.

Elle est le résultat de la déformation de seing (un signal, une signature, une marque apposée sur un document, comme dans blanc-seing ou sous seing privé) qui, en ancien français, a désigné une sonnerie de cloche puis la cloche elle-même.

Le terme « Glinglin » proviendrait quant à lui des verbes glinguer et ginglier (dialecte de l’est de la France) - elle-même issue du klingen germanique signifiant la même chose - signifiant sonner ou résonner.
Il s’agissait donc à l’époque de jouer sur les mots et promettre une chose pour la Seing Glinglin (moment où la cloche sonnera) et non à une date du calendrier où l’on aurait fêté le Saint Glinglin.

En France, les étudiants en droit apprennent l'anecdote suivante : un débiteur particulièrement astucieux s'était engagé à rembourser son créancier le jour de la saint Glinglin. Le créancier ne voyant rien venir avait fini par porter l'affaire en justice. Le tribunal avait, non sans humour, rendu le jugement suivant :
« Attendu que la Saint-Glinglin ne figure pas dans le calendrier, mais qu’il existe à la date du 1er novembre une fête collective de tous les saints qui n’ont pu y trouver place ;
Attendu, en conséquence, qu’il y a lieu de fixer au 1er novembre la date de la Saint-Glinglin ;
Par ces motifs, contradictoirement et en dernier ressort, condamne le débiteur à payer la somme réclamée avant le 1er novembre. »
En droit, la Saint Glinglin est donc reportée à la Toussaint.

jeudi 2 juillet 2009

L'origine de Colin-maillard

Tout le monde connaît le principe du jeu Colin-maillard, variante du jeu de chat, où le chasseur a les yeux bandés et les chassés tournent autour de lui en évitant de se faire toucher.

Cependant connaissez-vous son origine ?
Ce jeu viendrait de Jean Colin-maillard, guerrier du pays de Liège au Xe siècle, anobli par le roi Robert en 999. Comme son arme favorite était le maillet, on le surnommait Colin Maillard.
On raconte qu’au cours d'une bataille qu'il livrait au Comte de Louvain, il eut les yeux crevés . Il n'en continua pas moins de se battre, frappant au hasard tout autour de lui.

En souvenir de cet exploit, on donna son nom à un jeu.

mercredi 1 juillet 2009

L'origine du Crocodile LACOSTE

La véritable histoire du "Crocodile" commence en 1927.
René LACOSTE aimait à raconter la façon dont son surnom est devenu un emblème de notoriété mondiale :

"La presse américaine m'a surnommé "Le Crocodile", à la suite d'un pari que j'avais fait avec le Capitaine de l'Equipe de France de COUPE DAVIS. Il m'avait promis une valise en crocodile si je remportais un match important pour notre équipe. Le public américain a retenu ce surnom qui soulignait la ténacité dont je faisais preuve sur les courts de tennis, en ne lâchant jamais ma proie ! Mon ami Robert GEORGE me dessina alors un crocodile qui fut brodé sur le blazer que je portais sur les courts".

En 1933, René LACOSTE et André GILLIER, le propriétaire et Président de la plus grande compagnie française de bonneterie de l'époque, fondèrent une société pour exploiter la chemise brodée d'un logo que le champion avait créée pour son usage personnel sur les courts de tennis, ainsi qu'un certain nombre d'autres modèles de chemises conçues pour le tennis, le golf et la voile, comme en témoigne le premier catalogue édité en 1933.
C'était à priori la première fois qu'une marque était visible à l'extérieur d'un vêtement, une idée qui a fait son chemin depuis.

Cette chemise constitua immédiatement une révolution chez les joueurs de tennis de l'époque, qui portaient alors sur les courts des chemises de ville classiques en tissu chaîne et trame, à manches longues.
La première chemise LACOSTE était blanche, à manches courtes et col bord-côtes, et son tissu léger et aéré en maille n'était autre que le "jersey petit piqué".