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dimanche 29 avril 2012

L'origine de la minute de silence

Une minute de silence est un moment de recueillement, signe d'hommage. Afin de convenir d'une telle opération commune à plusieurs pays, on engage, ce que l'on appelle dans le langage diplomatique, un protocole de silence. 
Il est difficile d'établir l'origine exacte. Néanmoins voici l'origine la plus souvent rapportée. 


L'idée d'un moment de silence à l'occasion de la célébration de l'armistice fut suggérée en premier par le journaliste australien Edward George Honey dans une lettre au journal London Evening News en mai 1919. Il avait proposé au départ un période de 5 minutes de silence qui fut jugée trop longue. 


Le 25 octobre 1919, est votée une loi relative à la commémoration et à la glorification des morts pour la France au cours de la Grande guerre, adoptée par le Parlement et promulguée par le Président du Conseil des Ministres et ministre des Affaires étrangères Raymond Poincaré. 
Cette loi est à l'origine de la minute de silence, pratiquée pour la première fois en France le 11 novembre 1919. 


A noter que dans l'Hexagone, la minute de silence s'est petit à petit réduite à une dizaine de secondes. Tandis que dans les pays anglo-saxons, sa durée s'est en revanche élargie à deux minutes.


Minute de Silence

mercredi 25 avril 2012

La différence entre un fruit et un légume

"Fruit" et "légume" ont une double acception selon que l'on se place dans le cadre de la cuisine ou de la science botanique. 


 En botanique, "légume" désigne le fruit des Légumineuses ou Fabaceae, que l'on nomme également "gousse". Le terme légume vient d'ailleurs du latin legumen, plante à gousse et est attesté en français depuis 1531 selon le Robert historique. Féminin à son origine, il a d'abord désigné les graines de légumineuses et de céréales anciennement la base de l'alimentation végétale.
Au plan botanique, un fruit, de type charnu ou non, est la structure issue de l'évolution arrivée à maturité de l'ovaire, dont le rôle est de protéger et d'assurer la diffusion des graines. De nombreux fruits botaniques ne sont pas comestibles et peuvent même être toxiques. 


Au sens culinaire, le terme "fruit" désigne des fruits charnus, mais parfois aussi d'autres parties de plantes, qui sont à la fois comestibles, de goût agréable, que l'on peut généralement consommer crus et qui conviennent à la préparation de plats sucrés et de desserts, comme par exemple les fraises, pêches, prunes, etc. 
A contrario, nombre de fruits botaniques comestibles, tels que la tomate, l'aubergine ou le poivron, se préparent sans sucre et entrent habituellement dans la confection de recettes salées. Ils sont donc considérés en cuisine comme des légumes, et plus particulièrement des légumes-fruits. Ainsi, une partie de plante peut tout à fait être désignée comme fruit dans un contexte scientifique, même si elle se prépare en cuisine comme un légume. 


Tomates


Dans certains cas, la distinction entre fruit et légume devient délicate, certains fruits pouvant être consommés comme légumes, par exemple dans le cas du Melon (plante), fruit couramment consommé en entrée, ou de certains fruits cuisinés en accompagnement de plats de viande, par exemple le canard à l'orange, et inversement certains légumes, parfois naturellement sucrés, peuvent s'accommoder en dessert, par exemple la patate douce. 


La question de savoir si la tomate était un fruit ou un légume a été portée en 1893 devant la Cour suprême des États-Unis. Cette dernière décida à l'unanimité dans l'affaire Nix / Hedden que, dans le cadre de la loi de 1883 sur les droits de douane applicables aux produits importés, la tomate devait être assimilée à un légume et taxée comme tel. La Cour reconnut toutefois le caractère de fruit botanique de la tomate. 
En revanche, la Commission européenne a décidé d'assimiler à des fruits certains légumes, dont la tomate, la carotte et la patate douce lorsqu'ils entrent dans la composition de confitures, bien que les deux derniers ne soient en rien des fruits botaniques. Il s'agissait en réalité de se conformer à la Directive 2001/113/CE du 20 décembre 2001, qui définit la confiture comme un mélange à base de sucre et de fruits, tout en préservant certaines traditions locales de production de confitures à base de légumes. C'est notamment le cas de la Doce de cenoura, confiture de carottes portugaise.

samedi 21 avril 2012

L'origine du nom du Borussia Dortmund

Le BV 09 Borussia Dortmund (appelé familièrement Borussia ou BVB) est un club de football allemand évoluant en Bundesliga 1 basé à Dortmund. 
Le sigle BVB signifie Ballspiel-Verein Borussia, littéralement club de jeu de balle Borussia. 


Le club a été fondé le 19 décembre 1909 par un groupe de jeunes ouvriers des aciéries de Dortmund et des mineurs. La décision fut prise de manière très spontanée, ce qui explique que personne n'avait pensé à chercher un nom pour ce nouveau club. Finalement, on opta pour "Borussia", le nom latin de la Prusse et également d'une bière servie au café du coin. 


Le Borussia fut le premier club allemand à remporter une coupe d'Europe (la Coupe des Coupes en 1966) et devient, en 1997, le troisième club allemand à remporter la Ligue des Champions. Son stade, le Westfalenstadion, est le plus grand stade du championnat d'Allemagne avec 80 720 places.


Borussia Dortmund

dimanche 15 avril 2012

Le SS Californian, témoin du naufrage du Titanic

Le Californian est un cargo-mixte transatlantique appartenant à la compagnie Leyland Line. Construit en 1901, c'est un navire de taille et puissance modestes principalement destiné au transport du coton. 


SS Californian


Le 30 mars 1912, le Californian fait escale à Londres d'un périple à la Nouvelle-Orléans au cours duquel il a dû affronter une tempête qui a endommagé une partie de sa cargaison de coton. Il arrive ensuite à Liverpool d'où il doit repartir pour Boston le 5 avril. 
Pour cette traversée, qui doit durer quatorze jours, le Californian ne transporte aucun passager. Sur la passerelle de navigation, Lord est accompagné de trois officiers et d'un apprenti : ce sont George Stewart (commandant en second ou chief officer), Herbert Stone (deuxième officier), Charles Groves (troisième officier) et l'apprenti James Gibson. 


La traversée est sans histoire durant la première semaine. Le dimanche 14 avril, le trafic de messages radios s'accroît : plusieurs navires croisant dans la zone signalent en effet des glaces se trouvant anormalement au sud. Dans la journée, il avertit une première fois le Titanic, qu'il précède, de la présence de glaces. Le soir venu, Lord, fait stopper les machines et immobiliser le cargo, arrêté par un épais champ de glaces à 22 h 20. À 22 h 55, l'opérateur radio Cyril Evans avertit une nouvelle fois le Titanic du danger. Mais Jack Phillips, l'opérateur du Titanic, lui demande alors violemment de se taire car il est en communication avec Cape Race, devant rattraper le retard pris dans l'envoi de messages personnels des passagers suite à une panne des appareils, la veille. À la décharge de Phillips, Evans a oublié de débuter son message par le code spécifiant son caractère officiel et urgent. Finalement, à 23 h 30, Cyril Evans, qui est le seul opérateur radio à bord du Californian, éteint la radio pour aller se coucher, ce que fait également le commandant Lord à minuit. 
À 23 h 40, le Titanic heurte un iceberg. 


Comme il est de quart sur la passerelle, le troisième officier Groves croit apercevoir un paquebot au loin. Il prévient Lord qui lui conseille d'entrer en contact avec le navire par le biais de lampes morse. Le navire ne répond pas. De la salle des cartes, où il se repose, le capitaine l'observe également, mais déduit qu'il doit s'agir d'un cargo de la même taille que le Californian. Peu après, Groves note que les lumières du navire sont éteintes. Cela ne le choque pas dans la mesure où le fait d'éteindre les lumières la nuit était une pratique courante sur les lignes d'extrême orient où il avait travaillé. Il leur semble également probable que le navire ait été bloqué par les glaces et ait en conséquence éteint ses lumières pour que les passagers aillent se coucher.
Ayant conclu que la situation n'a rien d'anormal, Lord retourne se reposer, demandant à être réveillé au moindre signe suspect. Quant à Evans, il ne souhaite pas prendre le risque d'être à nouveau rabroué par Phillips et ne cherche donc pas à rétablir le contact radio avec le Titanic. 


À bord du paquebot qui commence à couler, les officiers et de nombreux passagers aperçoivent les lumières d'un navire dont ils attendent en vain le secours. De plus, l'opérateur Jack Phillips ne reçoit aucune réponse à ses appels. Le capitaine Edward Smith ordonne alors à Boxhall de lancer des fusées de détresse et de communiquer avec le navire grâce à des lampes morse. Les fusées sont aperçues par Herbert Stone, deuxième officier du Californian, qui considère qu'il ne s'agit pas de signaux de détresse et que le navire informe juste qu'il est bloqué par les glaces. L'apprenti Gibson croît pour sa part apercevoir des signaux à la lampe morse et tente d'y répondre, mais les signaux n'ayant aucune signification, il conclut finalement qu'il s'agit du clignotement du feu du navire. 
Lorsqu'une sixième fusée est envoyée, Gibson décide de prévenir le capitaine, qui se range à l'avis de Stone et juge inutile de réveiller l'opérateur radio. Selon lui, le navire est un cargo qui ne possède pas d'émetteur. Finalement, les feux du navire disparaissent : Stone prévient une dernière fois Lord de l'avancée de la situation, et celui-ci conclut que le navire a prévenu les navires alentours des glaces avant de partir. 


À 3 h 30, Stone aperçoit à nouveau ce qu'il pense être des signaux de détresse. Il s'agit en réalité de tirs de fusées provenant du Carpathia venu secourir les naufragés. Il n'en fait cependant pas mention à Lord et continue sa veille. Le commandant en second Stewart prend la relève à quatre heures et est informé de la situation. Une demi-heure plus tard, il en informe Lord. Celui-ci, voyant le navire et pensant qu'il s'agit de celui qui a été vu la veille, considère que tout va bien. Au bout de quelque temps, les officiers décident de réveiller Cyril Evans pour qu'il en apprenne plus sur les fusées vues dans la nuit. 
Ses questions reçoivent bien vite une réponse : le Frankfürt lui apprend que le Titanic vient de faire naufrage. Plusieurs autres navires confirment la nouvelle et transmettent les coordonnées du lieu du drame, que l'opérateur transmet au capitaine. Celui-ci s'exclame étrangement : "Non, ça ne peut pas être exact. Vous devez me trouver une meilleure position". Il fait ensuite mettre le navire en marche, mais pour une raison inconnue, se dirige d'abord dans le champ de glace, à l'ouest, avant de descendre vers la position du Titanic, qui se trouve hors des glaces au sud". 


Vers 8 heures, le Californian arrive en vue du Carpathia qui finit de recueillir les derniers rescapés. Le cargo propose son aide et est invité à rester sur les lieux pour trouver d'éventuels survivants. Les recherches sont cependant infructueuses. 
Après deux ou trois heures de recherches, le navire reprend sa route pour Boston. 


Capitaine Stanley Lord


À son arrivée à Boston dans la nuit du 18 au 19 avril 1912, Lord est accueilli par de nombreux journalistes, et est considéré, pour peu de temps cependant, comme un héros comparable à Arthur Rostron, le capitaine du Carpathia. Cependant, le témoignage d'un soutier du Californian, Ernest Gill, change tout. En effet, celui-ci donne une interview au Boston American, dans laquelle il explique avoir aperçu un grand navire qui tirait des fusées la nuit du naufrage. Pour lui, le navire ne peut-être que le Titanic. 
Interrogé par la commission d'enquête américaine, Lord déclare avoir en effet vu un navire, cependant, il s'agit selon lui d'un cargo qui a stoppé pendant une heure avant de s'éloigner. Il déclare également que le Titanic se trouvait à une vingtaine de miles du Californian, tandis que le cargo qu'il a vu était à environ cinq miles. De plus, selon lui, le navire était de taille comparable à celle du Californian, ce qui ne correspond pas à la description du Titanic. 
La commission d'enquête ne cherche cependant pas à en savoir plus sur le navire en question. Stanley Lord, accusé d'avoir manqué à son devoir en ne secourant pas le Titanic, sera relevé du commandement du Californian.

samedi 14 avril 2012

L'origine de The Voice, un format vite exporté !

The Voice of Holland est un télé-crochet néerlandais créé en 2010 par John de Mol (fondateur d'Endemol), et diffusé sur la chaîne RTL4 aux Pays-Bas. 


La première saison, présentée par Martijn Krabbé et Wendy van Dijk (présentent aussi l'édition néerlandaise de X Factor), a débuté le 17 septembre 2010 et s'achèvera le 21 janvier 2011 après 18 semaines de compétition. 
The Voice Of Holland, véritable succès de RTL4 a su tirer parti de son concept et son déroulement novateurs. Dépassant en termes d'audience, ses homologues Idols et même X Factor, The Voice Of Holland est le nouveau télé-crochet que les chaînes du monde entier souhaitent adapter. 


The Voice of Holland


Ainsi, aux États-Unis, c'est la NBC qui a sauté sur cette occasion en or de contrer la Fox, sa rivale, qui diffusera son adaptation de The X Factor en septembre 2011. NBC ne perd pas de temps et a donc décidé de programmer une première saison de The Voice (c'est ainsi que la version américaine s'appellera) dès le 26 avril 2011. 
La Belgique a également acheté le format et l'a adapté en fin 2011 en néerlandais sur VTM (Flandre) et en français sur la RTBF. 
La France n'est pas en reste puisque la société de production Shine France a acheté le format et les deux plus grandes chaînes nationales, à savoir TF1 et M6 se sont immédiatement montrées intéressées. C'est finalement TF1 qui remporte le duel, et qui mettra sa nouvelle Star Academy à l'antenne en 2012.

mercredi 11 avril 2012

L'origine du mot "coquille" (typographie)

Une coquille est une erreur de composition en typographie, que ce soit par omission (un bourdon*), par addition, par interversion, ou par substitution de caractères, initialement dans les ouvrages imprimés, puis par extension sur support dactylographique et informatique — où l'on parlera aussi de faute ou d'erreur de frappe ou de saisie. 


Bien que le terme est attesté au XVIIIe siècle, et notamment dès 1723, dans La Science pratique de l'imprimerie de Fertel, plusieurs légendes circulent sur l'origine du mot "coquille" en typographie :
La coquille Saint-Jacques, symbole des pèlerins, était l'emblème de nombreux imprimeurs et les références au pèlerinage abondent dans le jargon des typographes (aller à Saint-Jacques, bourdon, etc). On a pu y voir un symbole de rachat, de purification, donc de correction après une faute. Mais le mauvais côté des coureurs de routes, qui avait fait nommer Coquillards des gens promis au gibet, suggérait directement la faute. 
Une autre histoire raconte que, suite à une délibération sur le calibrage des œufs de poule à l'Assemblée nationale, le Journal officiel publia le texte avec une erreur typographique : la lettre "q" fut omise dans le mot "coquille", avec le résultat cocasse que l'on imagine. 
Enfin une légende circule, donnant pour origine du mot "coquille" le fait que du blanc d'oeuf était utilisé pour nettoyer les plaques d'impression. Et de temps en temps, en cassant l'oeuf pour récupérer son blanc, un bout de coquille d'oeuf se cassait et venait se coller, créant une imperfection lors de l'impression. Par dérision, il fut ensuite pris l'habitude d'attribuer aux "coquilles" toutes les erreurs d'impression. 


Coquille


*Le bourdon est un oubli de lettres, de mots, de paragraphes, voire de pages entières. Un exemple de bourdon fameux est donné par Eugène Boutmy : en 1812, un journal voulait titrer "L’union des deux empereurs dominera l’Europe", mais l’oubli de trois lettres donna "L’un des deux empereurs dominera l’Europe". L’origine de ce nom viendrait du signe de correction conventionnel signalant ce genre d’erreur, qui ressemblerait au bourdon, le bâton des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle. D’où l’expression ancienne, aller à Saint-Jacques, attribuée aux typographes coutumiers des bourdons, autrement appelés bourdonnistes. Le bourdon n’est pas lié à la technique d’impression, mais à l’inattention du compositeur, du correcteur, du metteur en pages. Par conséquent, il existe toujours.

lundi 9 avril 2012

L'origine du nom de Balthazar Picsou

C'est à partir de 1942 que le dessinateur et scénariste Carl Barks dessina les aventures de Donald. 
En décembre 1947 dans Le Noël de Donald (Christmas on Bear Mountain), il décide de lui créer un oncle : Scrooge McDuck, aussi immensément riche et entreprenant que Donald est pauvre et malchanceux. Cette première histoire est suivie rapidement par Donald et le Secret du donjon (The Old Castle's Secret). Si la première histoire permet de faire entrer Picsou dans l'univers de Donald en jouant sur le courage du héros, la seconde lui donne une épaisseur qui va garantir son existence. Picsou se voit donner une origine (écossaise) et une histoire familiale avec le château du Clan McPicsou. 
En effet, Balthazar Picsou naît en 1867 à Glasgow (Écosse) de Fergus McPicsou et Édith O'Drake. Il meurt en 1967 à Donaldville (Calisota) à l'âge de 100 ans. 


Son nom original, Scrooge McDuck, est inspiré du personnage de Charles Dickens dans Un chant de Noël. Le "Mc" (abréviation de Mac) apposé à son nom de famille rappelle ses origines écossaises. En France, c'est sous le nom d'Oncle Harpagon, inspiré du personnage central de L'Avare ou l'École du mensonge de Molière en raison de son avarice, qu'il apparaît tout d'abord dans Donald et le Secret du donjon en 1949. 
Dans les années 1950, il est appelé Oncle Edgar dans plusieurs comic strips ou Oncle Jérémie McDuck en Belgique avant d'adopter définitivement Balthazar Picsou dans une histoire du Journal de Mickey publiée le 21 décembre 1952, Donald et la Lettre au père Noël (Letter To Santa). Ce nom aurait été choisi par Raymond Calame, rédacteur en chef du Journal de Mickey de l'époque. Le prénom d'Omer lui sera néanmoins attribué dans une histoire publiée en 1956 dans le Journal de Mickey, Oncle Picsou gagne toujours (The Tuckered Tiger).


Balthazar Piscou


Dans La Montre de famille, on apprend que c'est à son arrivée en Amérique que Picsou, qui s'appelait alors Balthazar McPicsou, décida de supprimer la particule "Mac" de son nom. 
La version française de l'arbre généalogique dessiné par Don Rosa confirme que Picsou et ses deux sœurs, Matilda et Hortense, sont les premiers du clan à avoir "américanisé" leur nom de famille. Au Québec, dans les comics des éditions Héritage, son nom est "Picsou" alors que "Scrooge" est utilisé sur la couverture.

dimanche 8 avril 2012

La particularité de l'émission "Our world"

L'émission de télévision "Our World" est historiquement la première émission programmée en direct à travers le monde. 


Diffusée le 25 juin 1967 grâce aux satellites Intelsat I (Early Bird), Intelsat II et ATS-12, elle impliqua près de 10.000 techniciens aux quatre coins de la planète proposant des séquences tournées dans 19 pays différents (se rendant notamment au Canada, en l'Australie, au Japon, …). 
L'émission tentait en effet de démontrer que tous les humains fessaient partie du même monde, aucun politicien ou chef d'État ne devant apparaitre à l'image. 


Au cours des deux heures et demie de retransmission, des artistes tels que la cantatrice Maria Callas, Les Beatles ou Pablo Picasso furent invités pour y représenter les dix-neuf nations. L'audience, dans trente et un pays, fut estimée à plus de 400 millions de téléspectateurs (voir 700 millions selon certaines sources). 


La prestation des Beatles, chantant pour la 1ère fois la chanson "All you need is love", est celle que l'on retient aujourd'hui de cette grande première télévisée. Aujourd'hui, on peut voir All You Need Is Love en couleurs, mais c'est grâce au travail réalisé en 1995 pour la série Anthology. La prestation a été colorisée artificiellement, en se servant des photos de l'événement prises en couleur comme guides. Le fait est que la BBC avait filmé en noir et blanc, au grand dam du groupe qui, sur le moment, ne le savait pas.

The Beatles - All You Need Is Love (Live BBC 1967)

lundi 2 avril 2012

Pourquoi parle-t-on d'espace Schengen ?

La convention de Schengen promulgue l'ouverture des frontières entre les pays signataires. Le territoire ainsi créé est communément appelé "espace Schengen", du nom du village luxembourgeois de Schengen, tripoint frontalier entre l'Allemagne, le Luxembourg (donc le Benelux) et la France (au bord de la Moselle), où a été signé l'accord entre les cinq États concernés à l'époque le 14 juin 1985. 
Si la première convention de Schengen date de 1985, l'espace Schengen a été institutionnalisé à l'échelle européenne par le traité d'Amsterdam du 2 octobre 1997.


Espace Schengen 2008