Le Saviez-Vous vous souhaite la bienvenue

Friand de culture, avide de savoir ?

L'idée est simple : une info par jour ou presque. Certaines vous amuseront, certaines vous fascineront, d'autres vous laisseront sans doute perplexes...

Merci de votre fidélité et à très bientôt.




lundi 31 août 2009

L'origine de Nestlé

Nestlé a été fondée en 1866 par le pharmacien suisse Henri Nestlé. Il invente alors la Farine Lactée Henri Nestlé destinée à nourrir les nouveau-nés que les mères ne peuvent allaiter. Cette farine lactée est commercialisée dès 1867.

Le chocolat, les confiseries, les eaux, les boissons instantanées, les produits laitiers frais sont venus compléter les activités de Nestlé au fur et à mesure de sa croissance, en Suisse comme à l’étranger.
L’entreprise se veut comme un des principaux innovateurs en la matière en Europe (avec notamment le café soluble Nescafé, les plats lyophilisés Bolino, les surgelés…).
Nestlé S.A. est aujourd'hui la plus grande société agroalimentaire au monde.

Nestlé a pour logo depuis son origine un nid occupé par trois, puis deux petits oiseaux nourris par un adulte (pour rester représentatif de la famille moyenne). L'origine du logo vient du patronyme « Nestle », en anglais to nestle signifie nicher.

dimanche 30 août 2009

L'origine de Haribo

Haribo est une importante marque allemande de confiserie. Inventée en Allemagne en 1920 par Hans Riegel, elle tient son nom de son inventeur et de sa ville d'origine Bonn :
HAns RIegel BOnn.

Les bonbons en sucre cuit fabriqués par Monsieur RIEGEL sont ensuite livrés en vélo par son épouse !
La percée s’amorce en 1922, après l’invention du "TANZBÄR" (l’ours dansant), bonbon en gomme gélifiée. Les confiseries sont coulées manuellement dans des moules, et la production se situe aux environs de 50 kg par jour. Le chiffre d’affaire ne cesse de s’accroître et le vélo est remplacé, en 1923, par une voiture…
Dès 1930, un réseau est constitué de représentants distribue les produits d’un bout à l’autre de l’Allemagne. HARIBO emploie déjà 160 personnes. L’entreprise renforce son image auprès des enfants avec le fameux slogan "HARIBO macht Kinder froh" (HARIBO rend les enfants heureux).
Au milieu des années 60, le célèbre slogan devient "HARIBO rend les enfants heureux et les grands également " - "HARIBO macht Kinder froh und Erwachsene ebenso".

samedi 29 août 2009

Cyrano de Bergerac auteur de science-fiction

Hercule Savinien Cyrano de Bergerac, né à Paris le 6 mars 1619, mort à Sannois (Val-d'Oise) le 28 juillet 1655 et écrivain français, a inspiré Edmond Rostand pour créer le personnage central de sa célèbre pièce Cyrano de Bergerac.

Poète et libre-penseur, contemporain de Boileau et Molière, il écrit dans les années 1650 L'autre monde.
Cette œuvre, considérée comme un des premiers romans de science-fiction, s’articule en deux parties : Histoire comique des Estats et empires de la Lune et Histoire comique des Estats et empires du Soleil.
Cyrano décrit à la première personne un voyage dans la Lune et le Soleil et les observations qu’il a pu y faire de sociétés indigènes, dont le mode de vie est parfois totalement différent du nôtre, voire choquant, et parfois au contraire identique au nôtre, ce qui permet à l’auteur d’en dénoncer indirectement les limites.
Ce voyage dans l’imaginaire est donc avant tout prétexte à exprimer sa philosophie matérialiste.

vendredi 28 août 2009

Des logos aux messages cachés


Nous nous étions précédemment attardés sur les logos Carrefour et Toblerone, mais aviez-vous déjà remarqué la flèche dans le logo FedEx ?
Le logotype a été conçu par la société Lindon Leader of Landor Associates. Il possède une particularité cachée que peu de personnes voient, à la limite du subliminal. L'espace blanc entre la partie inférieure du « E » et le « X » de FedEx forme une flèche qui symbolise l'envoi, la rapidité.
Cliquez-ici pour voir la flèche.

Quant à Amazon, la flèche sous le texte représente la joie, la satisfaction du client. Mais le message est double. En effet, la flèche part du A pour se rendre jusqu’au Z montrant que l’on trouve absolument tout ce qu’on veut sur Amazon. De A jusqu’à Z !

Pour finir, saviez-vous que BMW (Bayerische Motoren Werke) avait été un grand constructeur de moteur d'avion avant de fabriquer des voitures et des motos.
C'est ce que rappelle l'emblème de la marque : une hélice en mouvement sur fond des couleurs de la bavière : bleu et blanc.



jeudi 27 août 2009

Les Sept nouvelles merveilles du monde


Les Sept nouvelles merveilles du monde ont été désignées à la suite d'un vote, organisé par la New Seven Wonders Foundation, liée à la New Open World Corporation, et dont les résultats ont été dévoilés le 7 juillet 2007 à Lisbonne.


La Grande muraille de Chine (Asie) - Pétra en Jordanie (Asie) - Statue du Christ Rédempteur à Rio de Janeiro (Amérique) - Machu Pichu au Pérou (Amérique) - Chichén Itzá au Mexique (Amérique) - Colisée à Rome (Europe) - Taj Mahal en Inde (Asie).


L'homme d'affaires suisse Bernard Weber lance le projet en septembre 1999. Seules sont acceptées dans cette nouvelle liste, les merveilles faites de la main humaine, achevées avant 2000, et dans un état acceptable de préservation. En novembre 2005, 177 monuments ont été pris en compte. Le 1er janvier 2006, la New7Wonders Foundation déclare que la liste a été réduite à 21 sites. La liste a été réduite à 20, la grande pyramide de Gizeh ayant été retirée du vote et désignée comme « merveille honoraire ».
L'UNESCO a rappelé dans un communiqué qu'elle n'a aucun rapport avec cet évènement, contrairement à ce que beaucoup de votants ont cru.

L'idée originale des sept merveilles du monde date d'Hérodote (484 av. JC – 425 av. JC) et Callimaque de Cyrène (305 av. JC – 240 av. JC), qui ont fait une liste qui comprenait la grande pyramide de Khéops, les jardins suspendus de Babylone, la statue chryséléphantine de Zeus olympien, le temple d'Artémis, le mausolée d'Halicarnasse, le Colosse de Rhodes et le Phare d'Alexandrie. Seule la grande pyramide de Gizeh a survécu jusqu'à nos jours. Les six autres ont été détruites par le feu, par des tremblements de terre et par d'autres causes.

mercredi 26 août 2009

18 ans à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle

Mehran Karimi Nasseri, surnommé « Sir Alfred Mehran », est un réfugié iranien qui a vécu dans le terminal 1 de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle du 8 août 1988 jusqu'en août 2006 (soit 18 ans), date à laquelle il a été hospitalisé pour une cause inconnue.

Expulsé d'Iran en 1975 suite à des manifestations contre Mohammed Reza Pahlavi, le Chah iranien alors au pouvoir, il demanda l'asile à de nombreux pays européens dont la France en vain.
Il vécut finalement en Belgique jusqu'au milieu des années 1980 puis en Angleterre et passa même par la prison française quelques mois (faute d'avoir des papiers).

C'est en août 1988, que Mehran Karimi Nasseri s'installa dans le terminal 1 de l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle.
Après de maintes tentatives de ses avocats, sa situation n'aboutit qu'en 1999. En juin, son avocat, Me Bourget, accompagné du docteur Bargain, l'amena au tribunal de Bobigny dont dépend la zone aéroportuaire de Roissy afin qu'il puisse retirer enfin ses nouveaux papiers. Mais à la surprise générale, Merhan Karimi Nasseri refusa. Impossible de le raisonner, il préféra retourner volontairement dans le hall de départ du terminal 1 de l'aéroport.

Il résida au niveau bas boutiquaire, au milieu de nombreux cartons, sur une banquette près de la boutique Relay où son livre autobiographique pouvait être acheté.

Contrairement à ce que beaucoup croient, il n'a jamais été bloqué en zone de transit et était donc libre de ses mouvements. Il a quitté l'aéroport pour être hospitalisé pendant l'été 2006 pour une raison inconnue.
Il vivrait aujourd'hui dans un foyer d'accueil d'Emmaüs France dans le 20e arrondissement de Paris.

Son histoire a été mondialement rendue célèbre dans le film Le Terminal (2004) où un personnage inspiré de lui est joué par Tom Hanks.

mardi 25 août 2009

L'ours caché dans le logo du Toblerone


Tout le monde connaît le célèbre et non moins délicieux chocolat Toblerone.
En 1867, Jean Tobler ouvre son premier magasin, la Confiserie spéciale, à la Mittelstrasse (dans le quartier Länggasse) de Berne. Dès 1899, la demande des produits en chocolat Tobler prend de telles dimensions que Jean Tobler décide d'ouvrir sa propre fabrique de chocolat. Avec ses fils, il ouvre la fabrique de chocolat Berne, Tobler & Cie.
C'est en 1908 que les chocolatiers Theodor Tobler (fils de Jean) et Emil Baumann inventent le Toblerone.

Le Mont Cervin est représenté sur l'emballage. Les pics caractéristiques de cette confiserie rappellent l'identité montagnarde de la Suisse.
Mais aviez-vous déjà remarqué l'ours caché dans la montagne ?
(en clair, au centre et en position debout)

L'ours est en effet le symbole connu et reconnu de la ville de Berne. Le duc Bertold V de Zähringen qui fonda la ville en 1191, la nomma d'après le nom de l'ours (Bär en allemand) qu'il y tua.

vendredi 21 août 2009

Le générique du JT de TF1 : une histoire de requins

Regardez cette vidéo expliquant comment le générique du journal de TF1 s'est inspiré d'une des musiques de film les plus cultes de l'histoire du cinéma.
Flippant, non ?



jeudi 20 août 2009

Le petit secret Yahoo!

Saviez-vous que lorsque vous cliquiez sur le point d'exclamation du logo de Yahoo (sur le site américain), le célèbre jingle de la marque se met à retentir !
cliquez-ici pour essayer

Quant à l'origine de son mon, Yahoo! est un annuaire Web, le « Guide de Jerry pour le World Wide Web ». L'acronyme Yet Another Hierarchical Officious Oracle est souvent cité comme signification, mais ses créateurs Jerry Yang et David Filo, qui devaient choisir un nom de projet commençant par un « Y » pour s'inscrire dans la nomenclature des projets informatiques de l'Université Stanford, affirment avoir choisi le nom à cause des « Yahoos », créatures des Voyages de Gulliver de Jonathan Swift.

mercredi 19 août 2009

La particularité du logo Carrefour

Aviez-vous déjà remarqué la lettre "C" dans le logo Carrefour? 
Logo Carrefour


1er supermarché Carrefour
Le logotype de cette chaîne a été construit sur l’initiale du mot Carrefour, la lettre C traitée en blanc, mise au milieu d’un losange, rouge à gauche, bleu à droite. A l’origine, ce logo qui figurait sur les portes du premier supermarché Carrefour en 1959, à Annecy était entouré de filets noirs en haut et en bas. Rapidement, les filets ont disparu laissant le "C" moins visible, quasiment subliminal.


Nu de crâne de Dali
Le logo est, depuis, plus difficile à décoder, mais cela fait sa particularité et en ce sens, lui apporte une dimension supplémentaire. En effet, peu de gens voient le "C" écrit en blanc, couleur signalétique habituelle du fond, et la plupart interprètent le logo comme une flèche en 2.
Une fois que l’œil voit le "C", il est difficile de voir autre chose comme dans un registre plus artistique, le fameux Nu du crâne de Dalí, où plusieurs femmes nues prennent une pose qui représente un crâne humain.


Pour l’anecdote, la marque a pris le nom de l’immeuble dans lequel s’est ouvert le premier magasin : Carrefour (situé lui-même au carrefour de l’Avenue Parmelan et de l’avenue André Theuriet à Annecy).

mardi 18 août 2009

L'origine du Bluetooth

Le Bluetooth a été créé en 1994 par la société Ericsson (entreprise suédoise de télécommunications fondée en 1876 par Lars Magnus Ericsson). Elle utilise une technologie radio courte distance destinée à simplifier les connexions entre les appareils électroniques. Elle a été conçue dans le but de remplacer les câbles entre les ordinateurs et les imprimantes, les claviers, les souris, les téléphones portables, les kits mains libres, …

Le nom Bluetooth est directement inspiré du roi danois Harald Ier surnommé Harald Blåtand (« homme à la dent bleue »), connu pour avoir réussi à unifier les États du Danemark, de Norvège et de Suède.
Le logo de Bluetooth, est d'ailleurs inspiré des initiales en alphabet runique de Harald Blåtand.

lundi 17 août 2009

Fantasmagorie, le 1er dessin animé cinématographique

Fantasmagorie est le titre du premier dessin animé d'Émile Courtet (dit Émile Cohl) fait pour la société cinématographique Gaumont.
Fantasmagorie a été tourné image par image et dure 1 minute et 40 secondes. À chaque image correspond un dessin entier (Cohl n'utilisant pas la technique du cello, qui permet de garder le même fond en ne dessinant que le personnage en mouvement sur un transparent).
Il est le premier dessin animé cinématographique et fut projeté le 17 août 1908 au théâtre du Gymnase à Paris.


dimanche 16 août 2009

Le nom Sandwich

Les îles Sandwich sont les actuelles îles de l'archipel d'Hawaii. Le premier contact avec les européens dont on a gardé la trace, date de 1778 avec James Cook.
L'explorateur les baptisa îles Sandwich en l'honneur de John Montagu, amiral de la flotte du roi de Grande-Bretagne et 4e comte de Sandwich.
C'est ce même britannique John Montagu, né en 1718 et mort en 1792 à qui l'on attribue l'invention du Sandwich.

En effet, d'après le récit de voyage contemporain de Pierre Jean Grosley, intitulé Tour to London, John Montagu était un grand joueur. Un jour de 1765, lancé dans une de ses parties de cartes interminables, un serveur lui apporta deux tranches de pain garnies de viande froide et de fromage. Il trouva que ce plat revêtait deux qualités essentielles à ses yeux : premièrement il n'avait pas besoin de quitter la table de jeu pour s'alimenter et, deuxièmement, la conception du plat lui permettait de conserver les mains propres.
Cependant, cette théorie est vraisemblablement une invention romanesque. Il est plus probable que le comte de Sandwich consommait ses sandwiches à son bureau, où il passait le plus clair de son temps, en particulier en 1765 où il occupait des fonctions gouvernementales qui ne lui laissaient guère de temps pour jouer. Il aurait pu mettre au point ces repas pour lui permettre de manger sans interrompre son travail.

A noter qu'il existe aussi les îles Sandwich du Sud entre océan Atlantique et océan Antarctique qui font partie actuellement du territoire britannique de Géorgie du Sud et les îles Sandwich du Sud également découvert par le navigateur James Cook.

samedi 15 août 2009

L'origine de Woodstock

Le Festival de Woodstock (Woodstock Music and Art Fair, ou Woodstock) festival est né d'une idée commerciale.

Michael Lang, jeune hippie ayant auparavant organisé le Miami Pop festival, qui a réuni 400 000 personnes, voulait tirer de la recette d'un nouveau festival, les fonds suffisants à l'achat de son propre studio d'enregistrement, Media Sounds. Ce studio se trouvait à Woodstock. Aidé de son voisin le chanteur et parolier Artie Kornfeld, alors vice-président de Capitol Records, il convainc deux jeunes entrepreneurs de la ville de New York d'investir dans le festival. John Roberts et Joel Rosenman, alors âgés de 24 ans, avaient diffusé dans le Wall Street Journal et le New York Times l'annonce suivante: « Jeunes hommes avec un capital illimité cherchent des opportunités d'investissement intéressantes et des propositions d'affaire ».

La manifestation devait officiellement se tenir en hommage à Bob Dylan, mais celui-ci étant alors à Bearsville, son nom fut retiré du haut de l'affiche.

Le festival eut lieu à Bethel sur les terres du fermier Max Yasgur aux États-Unis, à une soixantaine de kilomètres de Woodstock dans l'État de New York.
Organisé pour se dérouler du 15 au 17 août 1969, et accueillir 50 000 spectateurs, il en accueillit finalement plus de 450 000, et se poursuivit un jour de plus, soit jusqu'au 18 août 1969 au matin.

« Trois jours de paix et de musique. Des centaines d'hectares à parcourir. Promène-toi pendant trois jours sans voir un gratte-ciel ou un feu rouge. Fais voler un cerf-volant. Fais-toi bronzer. Cuisine toi-même tes repas et respire de l'air pur »
Cette publicité ne prévoyait ni le nombre de spectateurs (évalué à 450 000), ni les embouteillages colossaux qui en découlèrent, ni la pluie, ni la boue. La programmation en fut perturbée : Richie Havens ouvrit le festival à la place du groupe Sweetwater, bloqué dans la circulation ; les artistes qui ne pouvaient accéder au site y furent finalement amenés en hélicoptère de l'US Army.
À la fin de la première journée, quand les barrières qui délimitaient le site eurent disparu, les organisateurs décidèrent d'en rendre l'accès gratuit. « From now on, this is a free concert! »

C'est un des plus grands moments de l'histoire de la musique populaire et a été classé parmi les « 50 Moments qui ont changé l'histoire du Rock and Roll. »

vendredi 14 août 2009

Une île de pollution au milieu du Pacifique

En novembre 2006, l'organisation écologiste Greenpeace a découvert, au milieu du Pacifique, une île de déchets, poussés par les courants et regroupés sur une surface grande comme la France entre Hawaï et la Californie.
La découverte de cette île de déchets flottants d’un peu plus de 600 000 km2, illustre une nouvelle fois la pollution des océans qui, faute d'autorité compétente, qui est trop souvent négligée.


jeudi 13 août 2009

L'origine de la mayonnaise

L'origine du mot mayonnaise est controversée.
Le mot mayonnaise serait un dérivé du mot Mahon (Mao), capitale de Minorque dans les Baléares, île occupée à cette époque par les anglais.
Le cuisinier d’un amiral anglais aurait présenté cette sauce fabriquée avec les deux seuls ingrédients dont il disposait : œuf et huile. Cet amiral aurait ensuite ramené la recette en Europe.

Autre hypothèse, le maître gastronomique Carême popularisera, au XIXe siècle, la mayonnaise après avoir arrangé la recette : il la rendra onctueuse et légère, ce qui lui vaudra d’être connue à travers le monde entier.

La ville française de Bayonne (sauce « à la bayonnaise ») aurait également pu donner son nom à ce type de sauce par déformation orthographique. Cette forme semblerait être confirmée par le fait qu'il n'existe pas de trace écrite de la sauce "à la mayonnaise" avant le début du XIXe siècle, donc longtemps après la prise de la ville de Mahón.

Une dernière hypothèse, plus controversée, et émise par le linguiste et historien Nicolas Lepreux, suggère que la mayonnaise proviendrait de la région de Mayenne, et que le "e" se serait mué en "o" au fil du temps.

mardi 11 août 2009

Particularités des statues équestres


La statue équestre tient un rôle à part dans le domaine de la sculpture. Le chevalier règne sur les champs de bataille, où la charge de ces combattants cuirassés provoque la crainte de la piétaille.
Elle est réservée aux monarques, aux héros ou aux guerriers conquérants et présente toujours un exercice de virtuosité de l'artiste.

De manière anecdotique, il existerait une règle tacite tendant sans doute plus de la légende urbaine et, dans les faits, peu suivie, qui permettrait de déterminer les conditions de la mort du cavalier : lorsque le cheval a les deux membres avant levés, son cavalier est mort au combat, tandis que lorsque seule une patte avant est levée, le cavalier est mort à la suite de ses blessures au combat. Si les quatre membres touchent terre, le héros est mort naturellement.

L'angelus de Millet


L'Angélus est un tableau de Jean-François Millet, peint en 1858.
En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière avec simplicité tandis qu'on devine l'angélus sonner au clocher lointain (celui de l’église Saint-Paul des XIIe et XVe siècles de Chailly-en-Bière, près de Barbizon).
À la suite de La récolte des pommes de terre et Des glaneuses, Millet s'attache ici à représenter avec réalisme et délicatesse un aspect de la vie quotidienne des campagnes de son temps. Ce tableau s'inspire de son enfance paysanne.
"L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts" disait Millet. Il ne cherche pas à représenter la religiosité du monde rural, mais à fixer son rythme de vie.

Ce tableau a été très largement reproduit sur différents objets et supports et copié ou réinterprété par d'autres artistes XIXe siècle et du XXe siècle.
Salvador Dali en particulier était fasciné par ce travail, et lui a consacré un livre entier (le Mythe tragique de l'Angelus de Millet).
En 1938, Dali écrit que les paysans figurant sur le tableau, n'étaient pas simplement en prière suite à l'Angelus, mais qu'ils se recueillaient devant un petit cercueil. En 1963, Dali insiste et obtient du Louvre que le tableau soit radiographié. Sous la peinture, au premier plan, est effectivement masqué le cercueil d'un enfant.

Objet d'un incroyable engouement patriotique lors de sa tentative d'achat par le Louvre en 1889, vénérée par Salvador Dali, lacérée par un déséquilibré en 1932, cette oeuvre est devenue au cours du XXe siècle une icône mondialement célèbre.

lundi 10 août 2009

L'origine du drapeau de l'Alaska

Le drapeau de l'Alaska se compose de huit étoiles couleur or qui représentent la Grande Ourse et l'étoile polaire sur un fond bleu foncé.

Il fut dessiné en 1927 par Benny Benson, un garçon de 13 ans qui résidait à Seward, pour un concours destiné à créer un drapeau pour le territoire de l'Alaska. Le dessin a été choisi parmi plus de 700 dessins d'écoliers dans tout l'Alaska.

La plupart des autres dessins étaient des variations sur le sceau du territoire : soleil de minuit, ours polaire, aurores boréales, tamis de chercheur d'or. Pour célébrer le choix de son drapeau, Benny Bensson reçu une récompense de 1 000 dollars et une montre gravée.

La législature de l'Alaska a adopté le dessin du garçon comme drapeau officiel pour le Territoire de l'Alalska le 2 mai 1927. Le tout premier drapeau basé sur le dessin de Benny, conçu avec de la soie bleue et des étoiles dorées, a flotté le 9 juillet 1927. Il est resté le drapeau de l'Alaska lorsque l'Alaska devint le quarante-neuvième État américain, en 1959.

dimanche 9 août 2009

Vin Mariani, précurseur du Coca-Cola

En 1863, Angelo Mariani, alors préparateur de pharmacie, développe une boisson tonique, réalisée à partir de vin de Bordeaux et d'extrait de feuilles de coca. Commercialisée à l'époque sous le nom de vin Mariani, la boisson est un énorme succès qui lui vaut la célébrité dans toute l'Europe. Le Pape Léon XIII, en signe de son approbation officielle, lui décernera une médaille « spéciale ».

La publicité en sera confiée aux plus grandes célébrités, notamment littéraires :
« J'ai à vous adresser mille remerciements, cher Monsieur Mariani, pour ce vin de jeunesse qui fait de la vie, conserve la force à ceux qui la dépensent et la rend à ceux qui ne l'ont plus. »
 — Émile Zola, 1895
« Boire du vin Mariani/ C'est chanter, croire, aimer sans trêve/ C'est ouvrir, au pays du rêve/ Une porte sur l'Infini ! »
 — Jane de La Vaudère

Drogue légale, elle contient entre 6 à 7 mg de cocaïne dans une bouteille. En France, la version cocaïnisée du vin Mariani sera autorisée jusqu'en 1910.
Mariani meurt en 1914. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise.

Les héritiers de Mariani arrêteront la production du vin dans les années 1930. Il créent une nouvelle boisson appelée Tonique Mariani qui restera en vente dans les pharmacies jusqu'en 1963.

Cette boisson aurait inspiré la création en 1885 du docteur Pemberton (Atlanta, États-Unis), le French Wine Coca ancêtre du Coca-Cola qu'on connaît aujourd'hui sans alcool (à cause de la prohibition de 1886 dans l'État de Géorgie) et sans cocaïne (depuis 1906).

vendredi 7 août 2009

Origine du mot anglais SPAM

SPAM est la contraction de Spiced Pork And Meat (jambon et viande épicés) et est une marque créée et déposée par Hormel Foods en 1937.
L'association de spam provient d'un sketch comique des Monty Python dans lequel le même mot envahit la conversation et le menu d'un petit restaurant. Ce sketch parodiait d'ailleurs une des premières formes de message indésirable. En effet c'est une publicité radiophonique pour SPAM, pendant laquelle la marque était répétée de nombreuses fois, qui est à l'origine du sketch des Monty Python.

Ce "jambon en boîte de basse qualité" a largement été utilisé par l'intendance des forces armées US pour la nourriture des soldats. Un dessin dû à la plume du sergent George Baker montre cette nourriture considérée par les soldats comme une cochonnerie. Incidemment George Baker est le créateur d'un personnage devenu célèbre : the Sad Sack dont les dessins ont été réunis par l'éditeur Simon & Schuster en 1944.
Dans cet ouvrage vers la fin du volume figure un ensemble de sept dessins dont le titre générique est "SPAM".

Par opposition au SPAM, les logiciels anti-spam tels que SpamAssasin définissent comme HAM, soit Jambon, tout courriel qui n'est pas du SPAM.

Le premier pourriel a été envoyé le 3 mai 1978 par Gary Thuerk, marketeur travaillant chez DEC. Il envoya son message à près de la totalité des utilisateurs d'ARPAnet (ancêtre d'Internet) vivant sur la côte ouest des États-Unis, soit environ 600 personnes. Voulant éviter d'écrire un message à chaque adresse, il mit les 600 adresses directement dans le champ "Destinataire".

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jeudi 6 août 2009

L'origine du mot Bug

Le terme est dérivé du mot anglais bug (insecte), venant du jargon des ingénieurs de matériel et représentant les problèmes qui y survenaient.

L'utilisation du terme pour décrire les défauts de systèmes mécaniques daterait d'au moins avant les années 1870. Thomas Edison, entre autres, utilisait le mot dans ses notes. Si l'origine précise du mot est donc incertaine, le rapprochement avec les dysfonctionnements dus à la présence d'un insecte dans le système semble évident.

Le terme est aujourd'hui populairement attribué à Grace Hopper : en juin 1944 (ou septembre 1945), par une journée chaude et humide, elle aurait découvert dans le Harvard Mark II, l'un des premiers ordinateurs électromécaniques, un papillon de nuit grillé coincé entre deux contacts d'un relais et provoquant son mauvais fonctionnement (voir son arrêt total selon d'autres sources).
L'insecte fut enlevé avec soin et placé dans le journal de bord avec la mention "first actual case of bug being found".
Cette trouvaille, on en est sûr, a popularisé l'expression bug informatique.


mercredi 5 août 2009

L'origine de l'arobase

arobaseL’ « @ » serait né vers le VIe siècle provenant du mot latin ad qui signifie "à", "vers".
C'est au Moyen Âge, à l’époque où l’imprimerie n’existait pas encore, que les moines copistes l'auraient utilisée pour la première fois. Au fil des copies, les moines auraient entouré le d autour du a.


Son nom, arobase, vient quant à lui de l'arroba, unité de mesure de masse et de capacité en usage en Espagne et au Portugal . Ce terme vient lui-même de l'arabe signifiant "le quart".
Plus tard, au XIIe siècle, on retrouve des traces de ce signe chez les commerçants florentins et est utilisé les siècles suivants dans les écritures commerciales.

C’est au XIXe siècle, aux Etats-Unis que son utilisation va réellement se répandre.
Au lieu d’écrire "deux tables à 10 dollars", on écrivait "2 tables @ $ 10". Se prononçant "at", cet usage est resté dans la langue anglaise.
Le symbole se développa et il fit tout naturellement son apparition sur le clavier des premières machines à écrire. Un siècle plus tard, il était toujours présent sur les claviers d’ordinateur en ayant complètement perdu son sens.

En 1972, Ray Tomlinson, l'inventeur du courrier électronique, eut en premier l'idée d'utiliser ce signe ne figurant dans aucun nom propre.
Afin de définir l'adresse d'envoi, il aura besoin de séparer dans celle-ci la partie indiquant l'utilisateur de celle indiquant l'ordinateur sur lequel se trouve la boîte de réception : l'arobase @. En montrant son invention à son collègue Jerry Burchfiel, il lui dit "N'en parle à personne. Nous ne sommes pas censé travailler là-dessus".

mardi 4 août 2009

L'origine de « trempé comme une soupe »

Cette expression date de la fin de XVIIIe siècle. A cette période, la soupe était simplement la tranche de pain que l’on trempait dans le bouillon.
On comparait alors une personne qui avait marché sous une averse à cette tranche de pain trempée. D’où "être trempé comme une soupe".
Ce n'est qu'avec le temps que le terme "soupe" a perdu son sens d'origine pour remplacer le bouillon initial.

lundi 3 août 2009

Le mot de Cambronne

Selon une légende très populaire, commandant le dernier carré de la Vieille Garde à Waterloo, sommé de se rendre par le général britannique Colville, Cambronne aurait répondu :
"La garde meurt mais ne se rend pas !"
Puis, devant l'insistance du Britannique, il fait une réponse aussi énergique que concise 
"Merde !", aujourd'hui connue comme le "mot de Cambronne" qu'il nia cependant toute sa vie avoir faite. 

On a souvent contesté la réponse qui a illustré Cambronne. La paternité de cette réponse, devenue honorable, fut disputée et valut même un procès aux descendants de Cambronne, par ceux du général Michel. Le Conseil d'État ne trancha pas.

Cette grossièreté héroïque a inspiré une pièce à Sacha Guitry : Le Mot de Cambronne. Comme elle est en vers et que le mot en question ne possède qu'une seule rime ("perde"), l'oreille du spectateur est évidemment aux aguets.

Victor Hugo, lui, a écrit : "Cambronne à Waterloo a enterré le premier empire dans un mot où est né le second".

Que le mot soit authentique ou non, le nom du général y est maintenant indissociablement attaché, à ce point qu'il est devenu un euphémisme ("Oh, et puis Cambronne à la fin !") et l'on trouve parfois le verbe cambronniser.
Et comme le mot est censé porter chance à celui à qui on le dit, Tristan Bernard a eu cette constatation désabusée :

"Cambronne, on y pense avec peine,
Ne se montra pas bien français :
Crier aux ennemis le mot qui porte veine,
C'était fatalement assurer leur succès."

Cambronne ne mâchait pas ses mots. Heureusement pour lui (Jean Yanne)

dimanche 2 août 2009

L'origine du mot "gadget"

L'étymologie du mot est incertaine.
Il est en usage en anglais vers 1850 et attesté en 1886; on peut le rapprocher des mots gâchette et gagée (petit outil ou accessoire).


Selon d'autres sources, le mot gadget proviendrait de l'entreprise française Gaget-Gauthier. Le jour de l'inauguration de la statue de la Liberté, le 28 octobre 1886, l'entreprise Gaget Gauthier aurait distribué des miniatures de la statue aux personnalités présentes pour la cérémonie. Les invités se seraient ainsi demandés entre eux, et avec l'accent américain : "Do you have your Gaget?", c'est-à-dire "Avez-vous votre Gaget ?" ce qui aurait donné naissance au mot aujourd'hui très employé dans la langue française gadget.