L'idée du mont-de-piété est née en 1462, quand un moine récollet italien, Barnabé de Terni, cherche un moyen de combattre l’usure et les taux d'intérêt abusifs pratiqués à l'époque. Il est alors à l'origine de la création du Monte di Pietà, à Pérouse en Italie.
Dix ans plus tard, le Monte dei Paschi di Siena est établi à Sienne avec le même objectif. Cet établissement propose alors un système de prêt sur gage à faible intérêt ou gratuit.
Des initiatives semblables voient le jour dans d’autres villes d’Italie. Au Concile de Latran, en 1515, le pape Léon X reconnaît officiellement les Monts de piété.
En France, un mont-de-piété est fondé à Avignon en 1610 par la Congrégation de Notre-Dame de Lorette.
Le terme français vient de la mauvaise traduction en français de l'italien monte di pietà, "crédit de pitié", de monte, « valeur, montant » et pietà, « pitié, charité ».
C'est à Paris que le fondateur de la Gazette de France, Théophraste Renaudot, ouvre le premier mont-de-piété en 1637. Cinq ans plus tard, le roi Louis XIII autorise plusieurs autres villes du royaume à établir des monts-de-piété.
Après la mort de Richelieu et de Louis XIII, un arrêt du Parlement met fin à l’institution sous la pression des usuriers. Il faut attendre une ordonnance du roi Louis XVI, le 9 décembre 1777, pour qu'elle soit rétablie.
Au moment de la Révolution française, des bouleversements dans l’organisation interne associés au climat politique et social fragilisent l’établissement. Il est contraint de fermer en 1795 sans toutefois être officiellement supprimé.
Paris se couvre alors d’officines de prêts sur gages. Les autorités de la Seine décident la restauration du Mont-de-Piété qui rouvre ses portes en 1797 pour ne plus jamais les fermer. Les Parisiens prévenus par affiche s’y précipitent.
Le 16 février 1804, Napoléon Bonaparte accorde au Mont-de-Piété le monopole du prêt sur gage.
Des initiatives semblables voient le jour dans d’autres villes d’Italie. Au Concile de Latran, en 1515, le pape Léon X reconnaît officiellement les Monts de piété.
En France, un mont-de-piété est fondé à Avignon en 1610 par la Congrégation de Notre-Dame de Lorette.
Le terme français vient de la mauvaise traduction en français de l'italien monte di pietà, "crédit de pitié", de monte, « valeur, montant » et pietà, « pitié, charité ».
C'est à Paris que le fondateur de la Gazette de France, Théophraste Renaudot, ouvre le premier mont-de-piété en 1637. Cinq ans plus tard, le roi Louis XIII autorise plusieurs autres villes du royaume à établir des monts-de-piété.
Après la mort de Richelieu et de Louis XIII, un arrêt du Parlement met fin à l’institution sous la pression des usuriers. Il faut attendre une ordonnance du roi Louis XVI, le 9 décembre 1777, pour qu'elle soit rétablie.
Au moment de la Révolution française, des bouleversements dans l’organisation interne associés au climat politique et social fragilisent l’établissement. Il est contraint de fermer en 1795 sans toutefois être officiellement supprimé.
Paris se couvre alors d’officines de prêts sur gages. Les autorités de la Seine décident la restauration du Mont-de-Piété qui rouvre ses portes en 1797 pour ne plus jamais les fermer. Les Parisiens prévenus par affiche s’y précipitent.
Le 16 février 1804, Napoléon Bonaparte accorde au Mont-de-Piété le monopole du prêt sur gage.
Le 24 octobre 1918, un décret transforme les monts-de-piété en caisses de crédit municipal. Le mont-de-piété de Paris devient ainsi le Crédit municipal de Paris. Le changement de dénomination correspond au développement de ses activités bancaires parallèlement aux prêts sur gages.
Pour l’anecdote, au XIXe siècle, le succès du mont-de-piété de Paris est tel qu'il n'apparaît plus seulement comme l'antichambre de la misère. Le propre fils de Louis-Philippe (roi des Français de 1830 à 1848), le prince de Joinville, aurait déposé sa montre pour honorer une dette de jeu. Quelque peu honteux, il avait prétendu l'avoir oubliée… chez sa tante. L'expression « ma Tante » pour qualifier le mont-de-piété était née.
Pour l’anecdote, au XIXe siècle, le succès du mont-de-piété de Paris est tel qu'il n'apparaît plus seulement comme l'antichambre de la misère. Le propre fils de Louis-Philippe (roi des Français de 1830 à 1848), le prince de Joinville, aurait déposé sa montre pour honorer une dette de jeu. Quelque peu honteux, il avait prétendu l'avoir oubliée… chez sa tante. L'expression « ma Tante » pour qualifier le mont-de-piété était née.
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