En 1899, Dwight Filley Davis (1879-1945), un étudiant américain de l'Université Harvard, l'un des meilleurs joueurs de tennis du moment, a l'idée de créer une compétition annuelle internationale mettant aux prises les États-Unis et la Grande-Bretagne. Nommée initialement International Lawn Tennis Challenge (défi international de tennis sur gazon), la compétition se déroule à Boston, Massachusetts, sur les courts en gazon du Longwood Cricket Club, du 7 août au 10 août 1900.
L'année suivante, la rencontre n'est pas reconduite, mais en 1902 le tournoi a repris avec une nouvelle coupe, un immense saladier en argent. Le nom de l'équipe gagnante est gravé chaque année sur le socle qui soutient le Saladier et le vainqueur le garde jusqu'à la prochaine finale.
Entre 1900 et 1910, seulement six équipes prennent part à l'épreuve : les États-Unis, le Royaume-Uni (sous le nom d'Îles britanniques), la Belgique, la France, l'Autriche-Hongrie et l'Australasie (équipe d'Australie et Nouvelle-Zélande).
Très vite, pourtant, la compétition s'ouvre "à toutes les nations civilisées d'Orient en Occident", selon son slogan au début des années 1920. 34 nations sont ainsi en compétition en 1927. L'International Lawn Tennis Challenge est alors la seule compétition à vocation véritablement mondiale du calendrier sportif. Celle-ci ne prendra le nom actuel de Coupe Davis après le décès de son créateur, en 1945.
Aujourd'hui, plus de 140 nations se disputent le Saladier d'argent.
Le record de victoires est détenu par les États-Unis avec 32 victoires dont 7 consécutives de 1920 à 1926. En individuel Roy Emerson l'a emporté 8 fois avec l'équipe d'Australie, de 1959 à 1962 et de 1964 à 1967.
De 1927 à 1932, l'équipe française, composée de René Lacoste, Henri Cochet, Jean Borotra et Jacques Brugnon, domine la compétition avec 6 victoires consécutives. Après la fameuse équipe des "Quatre Mousquetaires", cet exploit n'a jamais été renouvelé.
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