Historiquement, les noms des tempêtes étaient donnés selon le jour où elles se produisaient ou toute autre association marquante et ce nom variait donc d'un pays à l'autre.
En 1954, Karla Wege, étudiante de l'Université libre de Berlin, suggéra de nommer les dépressions et anticyclones qui affectent l'Europe pour rendre les cartes météorologiques plus faciles à suivre. L'Institut météorologique de l'Université libre de Berlin adopta cette idée. Elle devint célèbre pour son travail comme météorologiste à la télévision et popularisa cette pratique à Berlin. Jusque dans les années 1990, cette nomenclature était exclusivement suivie dans les journaux, radios et télés de Berlin. Les tempêtes Vivian et Wiebke ayant tellement marqué le continent, l'idée fut reprise par l’ensemble des médias allemands et européens.
L’attribution du nom des tempêtes a évolué au cours des années. Aujourd’hui, les dépressions reçoivent des noms féminins durant les années paires et des noms masculins durant les années impaires. Les anticyclones reçoivent des noms selon la convention inverse.
Initialement, l'Institut suivait une liste préétablie de noms, où on remplaçait le nom des tempêtes et anticyclones qui avaient marqué la mémoire collective (comme cela se fait toujours pour les cyclones tropicaux).
Depuis 2002, le public peut acheter le droit de nommer une tempête et une nouvelle liste est donc confectionnée à chaque année. L’acheteur débourse 199€ pour une dépression, 299€ pour un anticyclone. Et si une dépression ou un anticyclone ne trouve pas preneur, le site organise des enchères sur eBay.
L’attribution du nom des tempêtes a évolué au cours des années. Aujourd’hui, les dépressions reçoivent des noms féminins durant les années paires et des noms masculins durant les années impaires. Les anticyclones reçoivent des noms selon la convention inverse.
Initialement, l'Institut suivait une liste préétablie de noms, où on remplaçait le nom des tempêtes et anticyclones qui avaient marqué la mémoire collective (comme cela se fait toujours pour les cyclones tropicaux).
Depuis 2002, le public peut acheter le droit de nommer une tempête et une nouvelle liste est donc confectionnée à chaque année. L’acheteur débourse 199€ pour une dépression, 299€ pour un anticyclone. Et si une dépression ou un anticyclone ne trouve pas preneur, le site organise des enchères sur eBay.
En moyenne, 150 noms sont donnés au cours d'une année aux dépressions en Europe mais seulement un nombre infime atteint la renommée. Les noms de dépressions retirées le sont généralement pour des dommages exceptionnels par le vent mais la pluie abondante causant des inondations et la neige abondante peuvent être le facteur. Les événements reliés à des anticyclones qui donnent des sécheresses, des vagues de chaleurs ou des gels sérieux peuvent être également consacrés.
Bien que cette pratique soit exclusivement allemande et que d'autres pays peuvent utiliser une liste de noms différents, certaines tempêtes célèbres sont passées dans le vocabulaire de l'Europe entière.
C’est un certain Wolfgang Schütte qui a choisi le prénom Xynthia. Les deux prochaines s’appelleront Yve et Zana.
La blague commune et misogyne :
RépondreSupprimerQuel est le point commun entre une tornade et une femme ?
Elle arrive chaude et humide et repart avec la maison et la voiture.
Désolé !
mdrr pr la blague
RépondreSupprimer:) pas mal la blague @ Adrien : pas toutes :)
RépondreSupprimertrès intéressant cet article j'ignorais totalement et je suis ravie d'avoir appris quelque chose, on en apprend tous les jours. Merci