Tout d'abord, le western spaghetti dépasse le schéma manichéen récurrent pour mettre en scène des personnages bien plus complexes. Il ne s'agit plus d'une lutte unilatérale des gentils cow-boys, blancs, chevaleresques et propres sur eux contre les indiens sauvages et primitifs ou les terribles bandits mexicains.
Au contraire, les protagonistes des westerns spaghettis ont tout de l'anti-héros. Misogynes et mal rasés, cyniques et individualistes, ces pistoleros ont l'avantage d'être beaucoup plus crédibles que les cow-boys qui après avoir chevauché toute la journée conservent des vêtements immaculés et une coiffure impeccable.
En s'éloignant de l'archétype du héros sans peur et sans reproche, le western spaghetti rend ses personnages bien plus humains, et foncièrement sympathiques malgré tous leurs défauts.
Esthétiquement, le western spaghetti se définit sous l'influence décisive de Sergio Leone par des angles de caméra très largement ouverts sur des paysages imposants, mais aussi par l'utilisation de cadrages originaux et très expressifs (comme des contre-plongées, l'encadrement de la scène dans des fenêtres ou des cordes de potence, etc.) ou des cadrages très serrés (gros plan sur un regard, une main sur une gâchette,...).
En s'éloignant de l'archétype du héros sans peur et sans reproche, le western spaghetti rend ses personnages bien plus humains, et foncièrement sympathiques malgré tous leurs défauts.
Esthétiquement, le western spaghetti se définit sous l'influence décisive de Sergio Leone par des angles de caméra très largement ouverts sur des paysages imposants, mais aussi par l'utilisation de cadrages originaux et très expressifs (comme des contre-plongées, l'encadrement de la scène dans des fenêtres ou des cordes de potence, etc.) ou des cadrages très serrés (gros plan sur un regard, une main sur une gâchette,...).
La musique de film joue également un rôle très important, lente et rythmée, elle s'accélère progressivement pour faire monter l'intensité dramatique lorsque le scénario le réclame. Le western spaghetti a sans conteste fourni quelques unes des plus belles bandes originales du septième art sous la direction d'Ennio Morricone.
Le genre sera largement reconnu et plébiscité grâce à quelques films mythiques de très grande qualité.
Dernièrement, des chercheurs de la Royal Society de Birmingham ont établi que le "western-spaghetti" est plus réaliste que celui "made in Hollywood". Ils sont partis du constat que dans la grande tradition hollywoodienne de type Le train sifflera trois fois, le méchant cow-boy empoigne généralement son revolver en premier, avant d'être abattu par le gentil héros. Au contraire, dans l'école italienne du western, le bon atteint généralement son arme en premier, et triomphe du duel.
Cf article : Pour rester en vie, le cow-boy doit forcément tirer en premier
Première différence de taille : les westerns spaghetti étaient tournés en italien ! Oui, oui, voir le Bon et la Brute, - pardon, il buono il brutto il cattivo -sans être italophone est impossible :)
RépondreSupprimerjai rien compri mdr
RépondreSupprimerBravo et merci pour cet petite "rubrique" consacré au western spaghetti.
RépondreSupprimerOn oubliera jamais Sergio Leone et son remarquable ami, Ennio Morricone.
Merci encore.