Il est appelé digitus impudicus (« doigt insolent ») dans des textes de la Rome antique, et on y fait référence dans la comédie d'Aristophane, Les Nuées. On en parle déjà en tant que geste utilisé pour insulter.
L'usage très répandu du doigt d'honneur est probablement dû à la grande influence géographique de l'Empire romain et de la civilisation gréco-romaine.
L’histoire populaire raconte que pendant la Guerre de Cent Ans, les archers anglais raillaient leurs homologues Français en leur montrant les deux doigts qui servaient à tirer à l'arc (l'index et le majeur).
Sans apporter de preuve à charge ou à décharge de cette théorie, elle tiendrait à l'adoption d’un long et puissant arc par les troupes anglaises. Le choix de cette arme leur conférait une telle supériorité face à la cavalerie et aux arbalétriers français, que ceux qui étaient capturés voyaient leur majeur amputé afin de ne plus pouvoir tirer à l'arc. Aussi, par provocation, avant les batailles, les Anglais auraient agité le majeur et l’annulaire en direction des troupes françaises dans l'idée de dire « Venez-donc les chercher ».
Il semblerait également que ce geste ait été repris des Gallois eux-mêmes, à l'époque où ils affrontaient l'Angleterre.
Cette théorie est la même que celle donnée pour l’origine du signe V. En montrant le dos de la main à l’interlocuteur, il est considéré aussi insultant que le doigt d’honneur. Les archers anglais auraient pris l'habitude avant la bataille de faire le signe V à l'adresse des Français.
Au fil des siècles, de nombreuses variantes sont apparues. Par exemple, on peut tendre le pouce en même temps mais aussi tendre les trois doigts et dire « lis entre les lignes ». Il y a aussi une variante du geste « je ne sais pas » italien : les doigts de la main mis sous le menton et approchés de l'interlocuteur, avec à la fin du geste le pliage de trois doigts pour faire un doigt d'honneur.
L’histoire populaire raconte que pendant la Guerre de Cent Ans, les archers anglais raillaient leurs homologues Français en leur montrant les deux doigts qui servaient à tirer à l'arc (l'index et le majeur).
Sans apporter de preuve à charge ou à décharge de cette théorie, elle tiendrait à l'adoption d’un long et puissant arc par les troupes anglaises. Le choix de cette arme leur conférait une telle supériorité face à la cavalerie et aux arbalétriers français, que ceux qui étaient capturés voyaient leur majeur amputé afin de ne plus pouvoir tirer à l'arc. Aussi, par provocation, avant les batailles, les Anglais auraient agité le majeur et l’annulaire en direction des troupes françaises dans l'idée de dire « Venez-donc les chercher ».
Il semblerait également que ce geste ait été repris des Gallois eux-mêmes, à l'époque où ils affrontaient l'Angleterre.
Cette théorie est la même que celle donnée pour l’origine du signe V. En montrant le dos de la main à l’interlocuteur, il est considéré aussi insultant que le doigt d’honneur. Les archers anglais auraient pris l'habitude avant la bataille de faire le signe V à l'adresse des Français.
Au fil des siècles, de nombreuses variantes sont apparues. Par exemple, on peut tendre le pouce en même temps mais aussi tendre les trois doigts et dire « lis entre les lignes ». Il y a aussi une variante du geste « je ne sais pas » italien : les doigts de la main mis sous le menton et approchés de l'interlocuteur, avec à la fin du geste le pliage de trois doigts pour faire un doigt d'honneur.
Et moi qui pensait qu'il s'agissait d'une invitation à se mettre le majeur là où ça fait mal...
RépondreSupprimerdéçu par une explication si polie