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dimanche 25 octobre 2009

Le karōshi ou "mort par sur-travail"

Le karōshi (lit. « mort par sur-travail ») désigne la mort subite de cadres ou d'employés de bureau par arrêt cardiaque suite à une charge de travail ou à un stress trop important.

Le terme karōshi a été introduit par trois médecins, Hosokawa, Tajiri et Uehata, dans un ouvrage publié en 1982 pour désigner un ensemble de troubles cardiovasculaires associés à un temps de travail excessif.
Le premier cas reconnu de karōshi date de 1969, il s'agit d'un employé de 29 ans travaillant au sein du service expéditions d'un grand journal japonais qui est décédé d'un arrêt cardiaque sur son lieu de travail. Alors que la problématique de l'impact du stress au travail sur les maladies cardiovasculaires est souvent abordée en Europe et aux États-Unis sous l'angle du travail des cadres, le karōshi touche aussi bien les employés de bureau ou le secteur des transports.

La reconnaissance du lien entre décès et conditions de travail se base principalement sur le temps de travail lors de la semaine précédant l'accident. Le critère utilisé est un temps de travail de 24 heures (trois fois une journée de travail normale) le jour précédent l'accident ou de 16 heures par jour (deux fois le temps normal) durant toute la semaine précédente.
L'essentiel des connaissances sur le karōshi est issu d'études de cas sur le passé professionnel des victimes.

En 2007, la police a décompté 2 207 cas de karoshi au Japon. Ce chiffres pourraient augmenter avec la récession économique, qui tend les relations dans les entreprises, préviennent les experts. Les cas pourraient bien être plus nombreux que ce que laissent croire les chiffres officiels. Selon un avocat de proches de victimes, Hiroshi Kawahito, moins de 10 % des incidents sont déclarés aux services sociaux, car la longueur des procédures découragent plusieurs proches.

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