Le vampire est une créature mort-vivante qui, suivant différents folklores et selon la superstition populaire, se nourrit du sang des vivants afin d'en tirer sa force vitale. Selon les traditions locales, les vampires sont dépeints comme des revenants en linceul qui, visitant leurs aimées ou leurs proches, causent mort et désolation. La légende du vampire puise ses origines dans des traditions mythologiques anciennes et diverses, et se retrouve dans toutes sortes de cultures à travers le monde.
Le phénomène du vampirisme prend, dans la première moitié du XVIIIe siècle, une ampleur considérable, avec deux cas parmi les plus célèbres : ceux de Peter Plogojowitz et d'Arnold Paol. Le contexte social est déjà dominé par la peur du vampire. En effet, lors de l'épidémie de peste qui ravage la Prusse orientale, en 1710, les autorités mènent systématiquement des enquêtes sur les cas de vampirisme signalés, n'hésitant pas à ouvrir les tombes. Le mot "vampire" (orthographié vanpir) apparaît ainsi pour la première fois en 1725, lorsqu'un rapport présente l'exhumation du récemment mort Peter Plogojowitz, un paysan serbe, cas qualifié par la suite de "vampire historique". Plogojowitz est mort à l'âge de 62 ans, mais il serait revenu hanter son fils pour avoir de la nourriture. Après que son fils ait refusé de lui en donner, il est retrouvé mort le jour suivant ; d'autres morts suspectes conduisent à accuser l'esprit de Plogojowitz. Ce cas est relaté dans un article daté du 31 juillet 1725, et repris par Michael Ranft dans son traité La Mastication des morts dans leurs tombeaux (De masticatione mortuorum in tumulis, 1728). Le revenant y est complètement, et pour la première fois, assimilé à un vampire, puisque Ranft utilise le terme slave de "vampyri", terme qui sera repris dans toute l'Europe.
Le cas d'Arnold Paole, soldat et paysan autrichien mort en 1726, est également bien documenté. Il aurait été attaqué par un vampire et est mort en faisant les foins. Après sa mort, des proches meurent dans les environs, morts attribuées à l'esprit de Paole. Il passe pour être à l'origine de deux épidémies de "vampirisme" dont la seconde, en janvier 1731, a fait l'objet d'un rapport circonstancié par le médecin militaire Johann Flückinger, généralement connu sous le titre de Visum et Repertum. Ce rapport est abondamment discuté, en particulier par l'empereur d'Autriche Charles VI qui suit l'affaire. Il a aussi été traduit par Antoine Calmet, et a fait probablement couler encore plus d'encre que le cas Plogojowitz.
Le phénomène du vampirisme prend, dans la première moitié du XVIIIe siècle, une ampleur considérable, avec deux cas parmi les plus célèbres : ceux de Peter Plogojowitz et d'Arnold Paol. Le contexte social est déjà dominé par la peur du vampire. En effet, lors de l'épidémie de peste qui ravage la Prusse orientale, en 1710, les autorités mènent systématiquement des enquêtes sur les cas de vampirisme signalés, n'hésitant pas à ouvrir les tombes. Le mot "vampire" (orthographié vanpir) apparaît ainsi pour la première fois en 1725, lorsqu'un rapport présente l'exhumation du récemment mort Peter Plogojowitz, un paysan serbe, cas qualifié par la suite de "vampire historique". Plogojowitz est mort à l'âge de 62 ans, mais il serait revenu hanter son fils pour avoir de la nourriture. Après que son fils ait refusé de lui en donner, il est retrouvé mort le jour suivant ; d'autres morts suspectes conduisent à accuser l'esprit de Plogojowitz. Ce cas est relaté dans un article daté du 31 juillet 1725, et repris par Michael Ranft dans son traité La Mastication des morts dans leurs tombeaux (De masticatione mortuorum in tumulis, 1728). Le revenant y est complètement, et pour la première fois, assimilé à un vampire, puisque Ranft utilise le terme slave de "vampyri", terme qui sera repris dans toute l'Europe.
Le cas d'Arnold Paole, soldat et paysan autrichien mort en 1726, est également bien documenté. Il aurait été attaqué par un vampire et est mort en faisant les foins. Après sa mort, des proches meurent dans les environs, morts attribuées à l'esprit de Paole. Il passe pour être à l'origine de deux épidémies de "vampirisme" dont la seconde, en janvier 1731, a fait l'objet d'un rapport circonstancié par le médecin militaire Johann Flückinger, généralement connu sous le titre de Visum et Repertum. Ce rapport est abondamment discuté, en particulier par l'empereur d'Autriche Charles VI qui suit l'affaire. Il a aussi été traduit par Antoine Calmet, et a fait probablement couler encore plus d'encre que le cas Plogojowitz.
cette image réprésente quel étape de la "légende" de Arnold?
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