Le Phare de Bell Rock est le plus vieux phare de mer du monde toujours en activité aujourd'hui. Il se trouve en Mer du Nord au large de l'Écosse (18 km au large de la côte d'Anges). Situé à 35 m de haut, sa lumière est visible à 35 miles (55 km). Sa construction, par Robert Stevenson, au début du XIXe siècle, fut épique.
Si on en croit la légende, le rocher est appelé Bell Rock en raison d'une tentative au XIVe siècle de l'abbé d'Arbroath d'y installer une cloche d'avertissement. La cloche n'y restera qu'une année avant de sombrer sous les eaux. Cette histoire est immortalisée dans le Inchcape Rock, un célèbre poème du XIXe siècle du poète Robert Southey.
Le rocher a été le théâtre de nombreux naufrages puisqu'il se trouve juste au-dessous de la surface de la mer, sauf pendant quelques heures à marée basse. À la fin du XVIIIe siècle, il a été estimé que le rocher est responsable du naufrage de six navires chaque hiver. En une seule tempête, 70 navires ont été perdus au large de la côte est de l'Écosse. L'ingénieur écossais Robert Stevenson avait proposé la construction du phare de Bell Rock en 1799, mais le coût et la nature relativement radicale de sa proposition, en ont causé l'abandon. Toutefois, la perte du navire de guerre HMS York et tout son équipage, en 1804 entraîna un scandale au Parlement, qui conduit à l'adoption en 1806 de la loi autorisant le lancement de la construction.
Le phare a été construit par Stevenson entre 1807 et 1810 (nécessitant 2.500 pierres de granit). Il a été allumé le 1er février 1811 pour la première fois. Le design a quelques similitudes avec son ainé, le phare de Eddystone conçu par John Smeaton, qui a également été construit sur un récif au large en utilisant des pierres imbriquées, mais également de nouveaux éléments, comme la rotation des lampes en alternant le rouge et le blanc.
La qualité de la maçonnerie sur lequel repose le phare est telle qu'il n'a pas eu besoin de réparation ou adaptation depuis près de 200 ans à l'exception d'un accident d'hélicoptère le 14 décembre 1955. Celui-ci s'est écrasé sur le phare en apportant une livraison aux gardiens du phare. Le phare fut endommagé, y compris son système optique. Tous les occupants du véhicule sont morts mais les gardiens du phare sont restés indemnes.
Les lampes et réflecteurs ont été remplacés en 1843, l'équipement d'origine est utilisé dans le phare du cap Bonavista, à Terre-Neuve(actuellement en activité). Le fonctionnement du phare a été automatisé depuis 1988.
Le phare opère en tandem avec une station côtière, la Bell Rock Signal Tower, construite en 1813 à l'embouchure du port d'Arbroath. Aujourd'hui, ce bâtiment abrite le Signal Tower Museum, un centre d'accueil des visiteurs sur l'histoire du phare.
Les défis à relever pour la construction du phare ont conduit à ce qu'il soit décrit comme une merveille du monde industriel.
Si on en croit la légende, le rocher est appelé Bell Rock en raison d'une tentative au XIVe siècle de l'abbé d'Arbroath d'y installer une cloche d'avertissement. La cloche n'y restera qu'une année avant de sombrer sous les eaux. Cette histoire est immortalisée dans le Inchcape Rock, un célèbre poème du XIXe siècle du poète Robert Southey.
Le rocher a été le théâtre de nombreux naufrages puisqu'il se trouve juste au-dessous de la surface de la mer, sauf pendant quelques heures à marée basse. À la fin du XVIIIe siècle, il a été estimé que le rocher est responsable du naufrage de six navires chaque hiver. En une seule tempête, 70 navires ont été perdus au large de la côte est de l'Écosse. L'ingénieur écossais Robert Stevenson avait proposé la construction du phare de Bell Rock en 1799, mais le coût et la nature relativement radicale de sa proposition, en ont causé l'abandon. Toutefois, la perte du navire de guerre HMS York et tout son équipage, en 1804 entraîna un scandale au Parlement, qui conduit à l'adoption en 1806 de la loi autorisant le lancement de la construction.
Le phare a été construit par Stevenson entre 1807 et 1810 (nécessitant 2.500 pierres de granit). Il a été allumé le 1er février 1811 pour la première fois. Le design a quelques similitudes avec son ainé, le phare de Eddystone conçu par John Smeaton, qui a également été construit sur un récif au large en utilisant des pierres imbriquées, mais également de nouveaux éléments, comme la rotation des lampes en alternant le rouge et le blanc.
La qualité de la maçonnerie sur lequel repose le phare est telle qu'il n'a pas eu besoin de réparation ou adaptation depuis près de 200 ans à l'exception d'un accident d'hélicoptère le 14 décembre 1955. Celui-ci s'est écrasé sur le phare en apportant une livraison aux gardiens du phare. Le phare fut endommagé, y compris son système optique. Tous les occupants du véhicule sont morts mais les gardiens du phare sont restés indemnes.
Les lampes et réflecteurs ont été remplacés en 1843, l'équipement d'origine est utilisé dans le phare du cap Bonavista, à Terre-Neuve(actuellement en activité). Le fonctionnement du phare a été automatisé depuis 1988.
Le phare opère en tandem avec une station côtière, la Bell Rock Signal Tower, construite en 1813 à l'embouchure du port d'Arbroath. Aujourd'hui, ce bâtiment abrite le Signal Tower Museum, un centre d'accueil des visiteurs sur l'histoire du phare.
Les défis à relever pour la construction du phare ont conduit à ce qu'il soit décrit comme une merveille du monde industriel.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire