Le langage schtroumpf est vraiment des plus simples : il suffit de remplacer les substantifs par le mot "schtroumpf" ; les verbes sont remplacés par le verbe "schtroumpfer". Il est possible d'appliquer la même règle aux adverbes, mais généralement les adjectifs restent conformes à la langue d'édition de l'album.
En général, on veille à ce que les remplacements laissent une phrase compréhensible, mais il arrive que le scénariste utilise l'ambigüité du langage schtroumpf pour l'intrigue ou pour un effet comique. Ainsi, Johan et Pirlouit, dans l'album Le pays maudit, étaient prévenus que l'ennemi disposait d'« Un schtroumpf qui schtroumpfe du schtroumpf » ; ce n'est qu'après l'avoir rencontré qu'ils comprirent qu'il s'agissait d'un dragon qui crache du feu.
Un faux débat a divisé les linguistes dans les années 1970 pour déterminer s'il fallait dire un schtroumpfe-bouchon ou un tire-bouschtroumpf. Ce problème divisant les Schtroumpfs est au cœur de l'intrigue de l'album Schtroumpf vert et vert Schtroumpf (qui est aussi une satire sur les débats entre francophones et néerlandophones de Belgique). Il est résolu par le Grand Schtroumpf qui leur demande finalement de ne plus employer de mots composés. Les deux versions sont donc erronées : on doit tout simplement dire un schtroumpf, ou à défaut un schtroumpfe-schtroumpf. Le Schtroumpf à lunettes propose quant à lui "l'objet qui débouche les bouteilles".
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire