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mardi 25 janvier 2011

L’origine du Kir

Kir cassis
Le kir consistait initialement à mélanger 1/3 de crème de cassis de Dijon à 20° avec 2/3 de Bourgogne Aligoté. En effet, dans les années 1850, la production de la crème de cassis jusqu’ici artisanale devient industrielle. La France comme le reste du monde découvrent la crème de Cassis de Dijon. Celle-ci, arrivée progressivement dans les cafés à la seconde moitié du XIXe siècle, est ajoutée au Vermouth de Chambéry, très populaire à l’époque, ainsi qu’au vin blanc de comptoir souvent un peu acide : cet ajout lui apporte moelleux et fruité.

Chamoine Kir - cassis
Au début des années 1950, le député maire de Dijon, le Chanoine Kir, homme politique d’envergure, pittoresque et haut en couleurs, prend l’habitude d’offrir à ses invités le "blanc cassis" : alliance de Bourgogne aligoté et de cassis de Dijon.
Le 20 novembre 1951, sur papier à en-tête de l’Assemblée Nationale, le Chanoine Kir rédige le courrier suivant : "le Chanoine Kir, député-maire de Dijon, déclare donner en exclusivité à la Maison Lejay Lagoute, représentée actuellement par Roger Damidot, le droit d’utiliser son nom pour une réclame de cassis, dans la forme qu’il lui plaît et notamment pour désigner un vin blanc cassis".

Pour ne pas peiner les concurrents liquoristes de Dijon, Félix Kir leur donne ensuite la possibilité de faire de même, mais l'antériorité joue en faveur de Lejay-Lagoute qui en profite pour déposer la marque "un KIR" dès mars 1952.
Des années de procès permettront à cette société de se voir reconnaître l'appartenance exclusive de la marque Un Kir (la marque appartient définitivement à la société Lejay Lagoute depuis l’arrêt de la cour de cassation d’octobre 1992).
Mais le terme a dérivé et s’emploie aujourd’hui très largement pour désigner un apéritif composé d’une "crème" ou d’un sirop de fruit et d’un vin blanc.
Il en est d’ailleurs de même pour le Kir Royal (crème de cassis et champagne) que Lejay-Lagoute a également déposé.

1 commentaire:

  1. nous devons cette boisson devenu légendaire au chanoine Kir député de Dijon qui ainsi à permis découler le vin blanc bourguignon qui se vendait assez mal à cette époque.

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