Le chêne d'Allouville est un chêne pédonculé situé au centre du village d'Allouville-Bellefosse, dans le pays de Caux, en Seine-Maritime. Son âge exact n'est pas connu ; il serait âgé de 1.200 ans. Il est réputé comme étant le plus vieux chêne de France et est classé monument historique depuis 1932. Il abrite en son sein deux minuscules chapelles et draine chaque année quelques 30.000 à 60.000 visiteurs.
La légende voudrait que le chêne ait été planté en 911 pour la naissance de la Normandie, mais les scientifiques pensent de nos jours que le chêne serait daté du IXe siècle. Probablement contemporain de Charlemagne, le chêne d'Allouville aurait vu défiler les troupes de Guillaume le Conquérant en marche vers l'Angleterre. Celui-ci deviendra duc de Normandie en 1035 et il aurait, selon la légende, fait halte à son pied.
En vieillissant, l'arbre s'est creusé de l'intérieur, offrant en ses entrailles le petit mètre carré nécessaire pour une vie d'ascète.
Les premières traces écrites datent de 1696. Cette année-là, l'abbé du Détroit, le curé de la paroisse, parvient à faire rentrer 40 enfants dans le tronc creux du chêne, et installe par la suite deux chapelles superposées dans les cavités du tronc. Il entend sanctifier le chêne en aménageant en bas une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Paix, et au dessus, la chapelle du Calvaire, appelée désormais Chambre de l'Ermite, pour son ami le père Du Cerceau, qui y a installé sa cellule ermitale.
Une statue de la Vierge en bois doré est offerte au chêne par l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui se trouve aujourd'hui dans la sacristie de l'église Saint-Quentin d'Allouville. La chapelle, ainsi que la chambre qui la surmonte et l'escalier qui y conduit, vieillissent sous l'action du temps. En 1853, l'abbé Cholet profite d'une visite du préfet de la Seine-Inférieure pour lui demander de classer le chêne comme monument historique et restaurer le lambris de la chapelle. Le baron Le Roy offre 1.200 francs pour la restauration du chêne, accomplie dans le style du XVIIe siècle. Une fois achevé, Mgr Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen, bénit l'autel neuf et y célèbre la messe le 3 octobre 1854.
Au XIXe siècle, le chêne d'Allouville-Bellefosse devient officiellement une curiosité et il fait l'objet de soins attentifs de la part des villageois. Ils tapissent l'intérieur des chapelles de lambris, recouvrent son tronc d'un manteau d'écailles de bois et aménagent un véritable escalier doté d'une balustrade pour en faciliter l'accès. En 1912, il est frappé par la foudre qui l'ampute de moitié ; il est depuis sans cesse ausculté, soigné et consolidé. Grâce à Henri Gadeau de Kerville, le site est classé monument historique en 1932.
En 1988, une structure métallique est installée pour soutenir l'arbre qui menace de s'abattre. Deux ans plus tard, le chêne est restauré à cause de son état de santé et des dégradations dues au tourisme.
La légende voudrait que le chêne ait été planté en 911 pour la naissance de la Normandie, mais les scientifiques pensent de nos jours que le chêne serait daté du IXe siècle. Probablement contemporain de Charlemagne, le chêne d'Allouville aurait vu défiler les troupes de Guillaume le Conquérant en marche vers l'Angleterre. Celui-ci deviendra duc de Normandie en 1035 et il aurait, selon la légende, fait halte à son pied.
En vieillissant, l'arbre s'est creusé de l'intérieur, offrant en ses entrailles le petit mètre carré nécessaire pour une vie d'ascète.
Les premières traces écrites datent de 1696. Cette année-là, l'abbé du Détroit, le curé de la paroisse, parvient à faire rentrer 40 enfants dans le tronc creux du chêne, et installe par la suite deux chapelles superposées dans les cavités du tronc. Il entend sanctifier le chêne en aménageant en bas une chapelle dédiée à Notre-Dame de la Paix, et au dessus, la chapelle du Calvaire, appelée désormais Chambre de l'Ermite, pour son ami le père Du Cerceau, qui y a installé sa cellule ermitale.
Une statue de la Vierge en bois doré est offerte au chêne par l'impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III, qui se trouve aujourd'hui dans la sacristie de l'église Saint-Quentin d'Allouville. La chapelle, ainsi que la chambre qui la surmonte et l'escalier qui y conduit, vieillissent sous l'action du temps. En 1853, l'abbé Cholet profite d'une visite du préfet de la Seine-Inférieure pour lui demander de classer le chêne comme monument historique et restaurer le lambris de la chapelle. Le baron Le Roy offre 1.200 francs pour la restauration du chêne, accomplie dans le style du XVIIe siècle. Une fois achevé, Mgr Blanquart de Bailleul, archevêque de Rouen, bénit l'autel neuf et y célèbre la messe le 3 octobre 1854.
Au XIXe siècle, le chêne d'Allouville-Bellefosse devient officiellement une curiosité et il fait l'objet de soins attentifs de la part des villageois. Ils tapissent l'intérieur des chapelles de lambris, recouvrent son tronc d'un manteau d'écailles de bois et aménagent un véritable escalier doté d'une balustrade pour en faciliter l'accès. En 1912, il est frappé par la foudre qui l'ampute de moitié ; il est depuis sans cesse ausculté, soigné et consolidé. Grâce à Henri Gadeau de Kerville, le site est classé monument historique en 1932.
En 1988, une structure métallique est installée pour soutenir l'arbre qui menace de s'abattre. Deux ans plus tard, le chêne est restauré à cause de son état de santé et des dégradations dues au tourisme.
il y a un film sur cet arbre magnifique..
RépondreSupprimerDate de Sortie: 18 mars 1981
Réalisé par : Serge Pénard
Avec : Bernard Menez, Jean Lefebvre, Henri Guybet, Pierre Tornade, François Dyrek, Jean-Pierre Darras, Philippe Nicaud, Isabelle Gautier, Alphonse Boudard...
prenez le en photo.. ne l’abîmez pas..
..AigleMarin