Le Dust Bowl est le nom donné à une série de tempêtes de poussière, véritable catastrophe écologique qui a touché, pendant près d'une décennie, la région des grandes plaines aux États-Unis et au Canada dans les années trente.
Pendant la grande dépression, une partie du Middle West, cœur agricole des États-Unis, a été ravagée par la sécheresse et par de terribles tempêtes de poussière, qui pouvaient durer plusieurs jours. Ces tempêtes ont détruit toutes les récoltes, dépouillé les champs de leur terre (érosion), la remplaçant par de la poussière, et ont enseveli habitations et matériel agricole. Des milliers de fermiers s'en sont trouvés jetés sur les routes, en direction de l'ouest.
On pense qu'environ 3 millions de personnes ont ainsi migré, notamment vers la Californie. Les fermiers les plus touchés étaient originaires de l'Oklahoma (environ 15 % de la population de l'état) et de l'Arkansas. On leur donna respectivement les noms de Okies et de Arkies. John Steinbeck, dans son roman Les Raisins de la colère, décrit de façon poignante cette période de l'histoire américaine.
Cette catastrophe serait due à un abus dans l'utilisation du labour occasionnant une érosion très importante. Lorsque l'érosion était trop grave, la solution a souvent été, dans un premier temps, de faire une culture en "courbes de niveau" avec des alternances charrue-instrument à dents, ou la "culture alternée", consistant à distribuer le long des pentes des zones portant des cultures différentes ou intégrant des bandes en jachère (Strip cropping). Dès qu'il a été possible d'assurer un contrôle efficace des mauvaises herbes, la culture sans labour, voire le semis direct, se sont développés. Le gouvernement a prôné une réduction dramatique du bétail, afin d'alléger la charge de culture.
La crise écologique provoquée par le Dust Bowl a d'ailleurs conduit le gouvernement américain à créer le Soil Conservation Service, appelé aujourd'hui Natural Resources Conservation Service, organisme chargé de la sauvegarde des ressources naturelles et de l'environnement.
Cette période des années trente est aussi celle qui marqua profondément l'écologie scientifique nord-américaine. Combinées aux efforts de conservation et de préservation des ressources naturelles, les activités des "écologues" contribuèrent à l'avancée de l'écologie moderne telle que nous la connaissons aujourd'hui.
Pendant la grande dépression, une partie du Middle West, cœur agricole des États-Unis, a été ravagée par la sécheresse et par de terribles tempêtes de poussière, qui pouvaient durer plusieurs jours. Ces tempêtes ont détruit toutes les récoltes, dépouillé les champs de leur terre (érosion), la remplaçant par de la poussière, et ont enseveli habitations et matériel agricole. Des milliers de fermiers s'en sont trouvés jetés sur les routes, en direction de l'ouest.
On pense qu'environ 3 millions de personnes ont ainsi migré, notamment vers la Californie. Les fermiers les plus touchés étaient originaires de l'Oklahoma (environ 15 % de la population de l'état) et de l'Arkansas. On leur donna respectivement les noms de Okies et de Arkies. John Steinbeck, dans son roman Les Raisins de la colère, décrit de façon poignante cette période de l'histoire américaine.
Cette catastrophe serait due à un abus dans l'utilisation du labour occasionnant une érosion très importante. Lorsque l'érosion était trop grave, la solution a souvent été, dans un premier temps, de faire une culture en "courbes de niveau" avec des alternances charrue-instrument à dents, ou la "culture alternée", consistant à distribuer le long des pentes des zones portant des cultures différentes ou intégrant des bandes en jachère (Strip cropping). Dès qu'il a été possible d'assurer un contrôle efficace des mauvaises herbes, la culture sans labour, voire le semis direct, se sont développés. Le gouvernement a prôné une réduction dramatique du bétail, afin d'alléger la charge de culture.
La crise écologique provoquée par le Dust Bowl a d'ailleurs conduit le gouvernement américain à créer le Soil Conservation Service, appelé aujourd'hui Natural Resources Conservation Service, organisme chargé de la sauvegarde des ressources naturelles et de l'environnement.
Cette période des années trente est aussi celle qui marqua profondément l'écologie scientifique nord-américaine. Combinées aux efforts de conservation et de préservation des ressources naturelles, les activités des "écologues" contribuèrent à l'avancée de l'écologie moderne telle que nous la connaissons aujourd'hui.
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