Il correspond concrètement à un léger refroidissement climatique — de l'ordre de moins de 1°C (elle succède à l'optimum climatique médiéval, une période plus chaude).
Cette diminution peut paraître faible, mais elle était suffisante pour provoquer des hivers rigoureux et ralentir les activités humaines en particulier au XVIIe siècle. Des archives historiques ou commerciales, des peintures de l'époque témoignent d'hivers rudes et enneigés.
Le paroxysme de froid est atteint entre les années 1570 et 1730. On estime que de 1693 à 1694, près de 1,7 millions de Français sont morts en raison de ces conditions climatiques et de ses conséquences (soit autant que durant la Première guerre mondiale).
L’hiver de 1709-1710 est également resté dans les mémoires. Le froid atteint -25°C en campagne (le vin a gelé jusque dans le verre du roi). Cet hiver a entraîné la mort de 200.000 à 300.000 personnes par le froid et la faim.
En Angleterre, la Tamise gèle (pour la première fois en 1607, pour la dernière fois en 1814). De la même façon, les canaux et rivières des Pays-Bas se muent en glace lors de plusieurs hivers. Lors de l'hiver de 1780, la zone fluviale de New York (New York Harbor) devient solide : on marche entre Manhattan et Staten Island.
En Angleterre, la Tamise gèle (pour la première fois en 1607, pour la dernière fois en 1814). De la même façon, les canaux et rivières des Pays-Bas se muent en glace lors de plusieurs hivers. Lors de l'hiver de 1780, la zone fluviale de New York (New York Harbor) devient solide : on marche entre Manhattan et Staten Island.
Aucune date précise ne fait l'unanimité pour marquer le début du petit âge glaciaire mais quelques grands évènements climatiques peuvent donc être soulignés comme des points de repère d'un petit âge glaciaire étendu du XIIIe siècle au milieu du XIXe siècle :
▪ 1250 : début de l'extension de la calotte glaciaire en Atlantique
▪ 1300 : les étés jusqu'alors chauds cessent de l'être de façon nette
▪ 1315 : précipitations soutenues et Grande Famine de 1315-1317
▪ 1550 : début théorique de l'expansion mondiale des glaces
▪ 1650 : premier minimum climatique
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