Depuis l'époque d'Eusèbe de Césarée (Ier siècle avant JC) jusqu'à nos jours, la recherche des restes matériels de l'arche de Noé a constitué une véritable obsession.
Au VIe siècle, on doit apparemment à un commentateur arménien dénommé Fauste de Byzance d'avoir appliqué pour la première fois le nom d'« Ararat » à une montagne précise, plutôt qu'à une région (sommet le plus élevé de Turquie - 5165m). L'auteur est aussi le premier à affirmer que l'arche est encore visible au sommet de ce relief.
La région ne fut aménagée et rendue un peu plus hospitalière qu'au XIXe siècle, ce qui permit à des Occidentaux aisés de partir à la recherche de l'arche.
En 1876, James Bryce, historien, explorateur et professeur de droit civil à l'université d'Oxford, grimpa au-delà de l'altitude où peuvent pousser les arbres et trouva une poutre en bois travaillée à la main, d'une longueur de 1,30 m et d'une épaisseur de 12 cm. Il l'identifia comme une pièce de l'arche.
Dans les années 1980, l'ancien astronaute James Irwin mena deux expéditions à Ararat (il fut même kidnappé une fois) mais comme beaucoup, ne découvrit aucune preuve tangible de l'existence de l'arche. « J'ai fait tout ce qui m'était possible », a-t-il déclaré, « mais l'arche continue à nous échapper ».
La région ne fut aménagée et rendue un peu plus hospitalière qu'au XIXe siècle, ce qui permit à des Occidentaux aisés de partir à la recherche de l'arche.
En 1876, James Bryce, historien, explorateur et professeur de droit civil à l'université d'Oxford, grimpa au-delà de l'altitude où peuvent pousser les arbres et trouva une poutre en bois travaillée à la main, d'une longueur de 1,30 m et d'une épaisseur de 12 cm. Il l'identifia comme une pièce de l'arche.
Dans les années 1980, l'ancien astronaute James Irwin mena deux expéditions à Ararat (il fut même kidnappé une fois) mais comme beaucoup, ne découvrit aucune preuve tangible de l'existence de l'arche. « J'ai fait tout ce qui m'était possible », a-t-il déclaré, « mais l'arche continue à nous échapper ».
Au début du XXIe siècle, des prises de vue par satellite ont remis « à la mode » ce qu'il est convenu d'appeler l'« anomalie d'Ararat », qui montre non loin du sommet de la montagne une tache noire et floue sur la neige et la glace. Mais il faut surtout mentionner ici le site de Durupinar à 25 kilomètres au sud du mont Ararat. Durupinar, qui consiste en une grande formation rocailleuse ayant l'apparence d'un bateau sortant de la terre, a reçu une large publicité grâce à l'aventurier David Fasold dans les années 1990. Le site, par rapport au mont Ararat, présente l'avantage d'être aisément accessible. Bien que Durupinar ait depuis été identifié comme une formation naturelle, le grand bateau de pierre a toujours ses avocats.
En 2004, un homme d'affaires originaire de Honolulu, Daniel McGivern, annonça qu'il allait financer une expédition de 900 000 dollars sur le sommet du mont Ararat au mois de juillet de la même année, afin d'établir la vérité sur l'anomalie d'Ararat. Après des préparatifs très médiatisés, les autorités turques lui refusèrent toutefois l'accès au sommet, au motif que ce dernier est situé dans une zone militaire. L'expédition fut ensuite accusée par la National Geographic Society de n'être qu'un coup médiatique habilement monté.
Des allégations variées et contradictoires ont donc circulé à toutes les époques concernant la découverte de l'arche, mais toutes se révélèrent finalement être au mieux des erreurs, au pire des canulars.
Des allégations variées et contradictoires ont donc circulé à toutes les époques concernant la découverte de l'arche, mais toutes se révélèrent finalement être au mieux des erreurs, au pire des canulars.
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