C’est à Charles Perrault que l’on doit cette formule en français. Il l’utilise pour la première fois dans Les Souhaits ridicules, parus en 1694, où elle n’apparaît qu’au vers 21. Il la reprend pour ouvrir son premier conte merveilleux, Peau d’Âne. Il l’utilisera au total dans sept des huit récits en prose des Contes de ma mère l’Oye. La formule est depuis devenue une clef « magique », ouvrant tout l’univers des contes de fées. Les formules consacrées pour conclure les contes sont "Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants" ou "Ils se marièrent et vécurent heureux" (que l’on ne les retrouve cependant dans aucun des contes de Perrault).
Cette formule serait issue de son homologue anglaise, "Once Upon a Time", utilisée pour la première fois vers 1380 (selon l’Oxford English Dictionary).
L'expression est reprise dans de nombreuses langues du monde. Elle est traduite à l'identique ou adaptée selon la culture comme par exemple "Der var engang" en danois, "Es war einmal" en allemand, "C'era una volta" en italien ou encore "Mukashi mukashi" (昔々/むかしむかし) en japonais !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire