Jusqu'à la fin du XIXe siècle et dans de nombreux dialectes français, cet animal est appelé "goupil". "Renard" n'est autre que la déformation orthographique du nom donné à un goupil dans le Roman de Renart.
Ce recueil de récits médiévaux français des XIIe et XIIIe siècles ont pour héros des animaux agissant comme des humains, le monde animal représentant la société du Moyen Âge. Ce n'est pas un roman à proprement parler, mais un ensemble disparate de récits en octosyllabes de longueur variable et composés par différents auteurs, appelés dès le Moyen Âge "branches". Les branches les plus anciennes (v. 1170) sont attribuées à un certain Pierre de Saint-Cloud.
Dans ce recueil d'histoires imaginaires, le goupil Renart est très malin et les tours qu'il joue aux autres animaux et aux humains ont rendu le personnage très populaire (on disait : "Malin comme Renart"). De ce fait, son nom s'est progressivement substitué au terme goupil.
Le mot renard s'écrivait renart, jusqu'au milieu du XVIe siècle ; il est d'origine germanique : Raginhard (ragin = conseil + hard = dur).
Le Saviez-Vous vous souhaite la bienvenue
Friand de culture, avide de savoir ?
L'idée est simple : une info par jour ou presque. Certaines vous amuseront, certaines vous fascineront, d'autres vous laisseront sans doute perplexes...
Merci de votre fidélité et à très bientôt.
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jeudi 30 septembre 2010
mercredi 29 septembre 2010
La mémoire du poisson rouge
Le poisson rouge ou carassin est un poisson d'eau douce domestique commun dans les bassins et les aquariums du monde entier. Il est issu du cyprin doré.
La domestication des poissons rouges est déjà mentionnée en 970 avant Jésus Christ. Avant le XVIe siècle, seuls les nobles les élevaient. Les poissons rouges étaient particulièrement vénérés sous la dynastie Song (960-1279). Ils ont tout d'abord été conservés dans de riches bocaux de porcelaine puis dans des sphères de cristal.
En France, l'idée reçue affirmant que les poissons rouges n'auraient que trois secondes de mémoire est semble-t-il fausse. Le poisson rouge aurait une mémoire d'approximativement trois mois et serait sensible aux couleurs et aux sons.
D'après une étude réalisée par l'Université de Plymouth, le poisson rouge aurait la mémoire de la douleur pendant au moins 24 h et peut être entrainé à garder la mémoire d'un évènement jusqu'à trois mois.
Une étude réalisée ultérieurement à l'université de la Reine de Belfast a confirmé que ces poissons ressentent la douleur et peut apprendre à l'éviter dans un aquarium où il reçoit des décharges électriques dans certains secteurs.
La domestication des poissons rouges est déjà mentionnée en 970 avant Jésus Christ. Avant le XVIe siècle, seuls les nobles les élevaient. Les poissons rouges étaient particulièrement vénérés sous la dynastie Song (960-1279). Ils ont tout d'abord été conservés dans de riches bocaux de porcelaine puis dans des sphères de cristal.
En France, l'idée reçue affirmant que les poissons rouges n'auraient que trois secondes de mémoire est semble-t-il fausse. Le poisson rouge aurait une mémoire d'approximativement trois mois et serait sensible aux couleurs et aux sons.
D'après une étude réalisée par l'Université de Plymouth, le poisson rouge aurait la mémoire de la douleur pendant au moins 24 h et peut être entrainé à garder la mémoire d'un évènement jusqu'à trois mois.
Une étude réalisée ultérieurement à l'université de la Reine de Belfast a confirmé que ces poissons ressentent la douleur et peut apprendre à l'éviter dans un aquarium où il reçoit des décharges électriques dans certains secteurs.
mardi 28 septembre 2010
Qu'est ce que le Racer's storm ?
Le Racer's storm est un des ouragans les plus puissants et les plus dévastateurs du XIXe siècle.Le Racer's storm - dont le nom vient du navire britannique "HMS Racer" qui l’a rencontré en premier - est observé en premier lieu le 28 septembre 1837 dans la partie occidentale de la mer des Caraïbes, dans l'océan Atlantique Nord.
Le Racer's storm a été très destructeur tout au long de son parcours long de 3.200 km (2.000 miles). Au départ, lorsqu'il frappe près de Brownsville (Texas), il détruit tous les navires du port de Brazos Santiago. De plus, la totalité de la ville est démolie par les vents violents et par l’onde de tempête (rehaussement du niveau de la mer sur la côte causé par les vents d'une importante dépression qui pousse sur la surface de l'océan ou d'un lac ; il en résulte un empilement de l'eau).
Sur l'île de Galveston (Texas), la tempête génère une onde de l'ordre de deux mètres. Ceci, en plus des vents et de la pluie, détruit la totalité des maisons de l'île à l'exception de deux. De nombreux bateaux sont également détruits et deux personnes meurent.
Dans le sud–est de la Louisiane, le Racer's storm cause des dommages considérables aux constructions, avec 200.000 $ (dollars US de 1837, soit l'équivalent de 3,4 millions de dollars 2005) de dommages aux chemins de fer. À la Nouvelle–Orléans, le lac Pontchartrain grossit de près de 2,50 m et la plus grande partie de la ville est sous 60 cm d'eau. Le sud–est de l'État subit des dégâts importants dans les plantations de coton et de canne à sucre, la récolte est gravement touchée.
Le SS Home coule sur les Outer Banks tuant 90 personnes. Cet ouragan a causé au total la mort de 105 personnes.
Le Racer's storm a été très destructeur tout au long de son parcours long de 3.200 km (2.000 miles). Au départ, lorsqu'il frappe près de Brownsville (Texas), il détruit tous les navires du port de Brazos Santiago. De plus, la totalité de la ville est démolie par les vents violents et par l’onde de tempête (rehaussement du niveau de la mer sur la côte causé par les vents d'une importante dépression qui pousse sur la surface de l'océan ou d'un lac ; il en résulte un empilement de l'eau).
Sur l'île de Galveston (Texas), la tempête génère une onde de l'ordre de deux mètres. Ceci, en plus des vents et de la pluie, détruit la totalité des maisons de l'île à l'exception de deux. De nombreux bateaux sont également détruits et deux personnes meurent.
Dans le sud–est de la Louisiane, le Racer's storm cause des dommages considérables aux constructions, avec 200.000 $ (dollars US de 1837, soit l'équivalent de 3,4 millions de dollars 2005) de dommages aux chemins de fer. À la Nouvelle–Orléans, le lac Pontchartrain grossit de près de 2,50 m et la plus grande partie de la ville est sous 60 cm d'eau. Le sud–est de l'État subit des dégâts importants dans les plantations de coton et de canne à sucre, la récolte est gravement touchée.
Le SS Home coule sur les Outer Banks tuant 90 personnes. Cet ouragan a causé au total la mort de 105 personnes.
lundi 27 septembre 2010
L'origine de la fête de la Communauté française de Belgique
Le 27 septembre est la fête de la Communauté française de Belgique. Cette date a été choisie par la Communauté française d'après une page de l'histoire de l'indépendance de la Belgique.
En France vient d'éclater la "Révolution de Juillet" et cet événement influence beaucoup les idées politiques dans les Pays-Bas du Sud gouvernés par Guillaume Ier.
Le soir du 25 août 1830, des troubles éclatent dans la ville de Bruxelles et gagnent très vite Liège dès le lendemain. Le mouvement d'insurrection est dirigé contre le gouvernement de Guillaume Ier et se transforme en revendications sociales. Les mauvaises récoltes de 1830 ont engendré du chômage et le niveau des salaires est très bas. Cette situation nourrit la révolte dès fin août. Les bourgeois s'inquiètent de la participation des paysans aux assemblées publiques. Le 31 août, une délégation de Bruxellois et de Liégeois se rend à La Haye, réclamant à Guillaume Ier la convocation immédiate des États généraux. Leur démarche reste sans effet.
Les bourgeois se retournent vers Frédéric, deuxième fils de Guillaume Ier d'Orange et héritier du trône, en lui demandant d'appuyer leur revendication. Ils demandent la séparation administrative du Sud et du Nord du royaume. Celui-ci renvoie immédiatement la décision aux États généraux. Le 11 septembre, une commission de sûreté appelle au calme à Bruxelles. Celle-ci sera dissoute le 20 septembre. Bruxelles connaît alors une vacance de pouvoir quasi totale.
Le prince Frédéric annonce, le 21 septembre, son intention de se rendre à Bruxelles avec ses troupes. Ce qu'il fait le 23. Une très grande résistance s'organise et les troupes royales sont expulsées de la ville dans la nuit du 26 au 27 septembre.
La date du 27 septembre est proposée en 1975 par monsieur Fernand Massart, homme politique belge pour commémorer cette victoire, et la première fête de la Communauté française eut lieu cette même année.
En France vient d'éclater la "Révolution de Juillet" et cet événement influence beaucoup les idées politiques dans les Pays-Bas du Sud gouvernés par Guillaume Ier.
Le soir du 25 août 1830, des troubles éclatent dans la ville de Bruxelles et gagnent très vite Liège dès le lendemain. Le mouvement d'insurrection est dirigé contre le gouvernement de Guillaume Ier et se transforme en revendications sociales. Les mauvaises récoltes de 1830 ont engendré du chômage et le niveau des salaires est très bas. Cette situation nourrit la révolte dès fin août. Les bourgeois s'inquiètent de la participation des paysans aux assemblées publiques. Le 31 août, une délégation de Bruxellois et de Liégeois se rend à La Haye, réclamant à Guillaume Ier la convocation immédiate des États généraux. Leur démarche reste sans effet.
Les bourgeois se retournent vers Frédéric, deuxième fils de Guillaume Ier d'Orange et héritier du trône, en lui demandant d'appuyer leur revendication. Ils demandent la séparation administrative du Sud et du Nord du royaume. Celui-ci renvoie immédiatement la décision aux États généraux. Le 11 septembre, une commission de sûreté appelle au calme à Bruxelles. Celle-ci sera dissoute le 20 septembre. Bruxelles connaît alors une vacance de pouvoir quasi totale.
Le prince Frédéric annonce, le 21 septembre, son intention de se rendre à Bruxelles avec ses troupes. Ce qu'il fait le 23. Une très grande résistance s'organise et les troupes royales sont expulsées de la ville dans la nuit du 26 au 27 septembre.
La date du 27 septembre est proposée en 1975 par monsieur Fernand Massart, homme politique belge pour commémorer cette victoire, et la première fête de la Communauté française eut lieu cette même année.
samedi 25 septembre 2010
La particularité des pastèques de Zentsūji
pastèque cubique |
vendredi 24 septembre 2010
L'origine du nom de l'île Maurice
L'île Maurice est d'abord colonisée par les Hollandais qui la baptisent Mauritius en l'honneur de leur Prince Maurice de Nassau (1567 - 1625).
En 1715, Maurice passe sous le contrôle de la France, quand Dufresne d'Arsel la revendique, et est renommée île de France. La capitale, Port-Louis, doit ainsi son développement aux Français. L'origine du nom n'est pas certaine. Certains chercheurs penchent en faveur du souverain français d'alors, Louis XV, alors que d’autres supposent que le site fut nommé en souvenir de Port Louis, en Bretagne.
L'île est prise par les Britanniques en décembre 1810 après une défense du Gouverneur-Général Isidore Charles Decaen. L'île est officiellement rattachée à l'empire britannique en 1814, date à laquelle elle retrouve son ancien nom.
L'indépendance a été obtenue le 12 mars 1968 par le scrutin du 7 août 1967. Le pays est resté depuis membre du Commonwealth des Nations, bien qu'il soit devenu une république le 12 mars 1992.
En 1715, Maurice passe sous le contrôle de la France, quand Dufresne d'Arsel la revendique, et est renommée île de France. La capitale, Port-Louis, doit ainsi son développement aux Français. L'origine du nom n'est pas certaine. Certains chercheurs penchent en faveur du souverain français d'alors, Louis XV, alors que d’autres supposent que le site fut nommé en souvenir de Port Louis, en Bretagne.
L'île est prise par les Britanniques en décembre 1810 après une défense du Gouverneur-Général Isidore Charles Decaen. L'île est officiellement rattachée à l'empire britannique en 1814, date à laquelle elle retrouve son ancien nom.
L'indépendance a été obtenue le 12 mars 1968 par le scrutin du 7 août 1967. Le pays est resté depuis membre du Commonwealth des Nations, bien qu'il soit devenu une république le 12 mars 1992.
jeudi 23 septembre 2010
Nintendo, entreprise fondée en 1889
Crée le 23 septembre 1889, Nintendo se nomme d’abord Nintendo Koppaï qui peut se traduire en français par "Laissons la chance au ciel". Il ne s’agit que d’une petite entreprise artisanale que Fusajiro Yamauchi a créée pour vendre des cartes à jouer, les hanafudas, qu’il avait inventées et fabriquées lui-même.
Fusajiro prendra sa retraite en 1929 et cèdera sa place à son gendre, Sekiryo Yamauchi. En 1947, Sekiryo crée une nouvelle société, Marufuku Co. Ltd (rebaptisée Nintendo Karuta Co. Ltd. en 1951) dans le but de distribuer les Hanafudas à l’étranger.
Il faudra attendre 1949 et l’arrivée du jeune Hiroshi Yamauchi, le petit fils de Sekiryo Yamauchi, (et qui sera président de Nintendo jusqu’en 2002) pour voir les activités de la société se diversifier concrètement. Par exemple, on l’a vu se développer dans le marché des portions de riz individuelles, la gestion de compagnies de taxis et même propriétaire d’une chaîne de Love Hotels, activités anecdotiques.
En 1951, il change le nom de la société pour Nintendo Playing Cards Co. Ltd. C’est grâce à un contrat signé avec Disney en 1959 que la société prend une envergure internationale et entre en bourse en 1962, sous le nom de Nintendo Co. Ltd.
En 1969 est créé le département Games dirigé par un nouveau venu dans l’entreprise, Gunpei Yokoi. Le premier jouet de ce dernier se nomme Ultra Hand et se vendra à 1,2 millions d’exemplaires.
C’est au début des années 1970 que Nintendo se tourne vers le marché naissant des jeux vidéo. En plus de créer des jeux pour les bornes d’arcades, Nintendo collabore avec Magnavox à la création de l’Odyssey, la première console de salon multi-jeux de l’histoire (1972).
La première console crée par Nintendo voit le jour en 1977 uniquement au Japon.
En 1983, Nintendo sort la console Famicom (Family Computer) au Japon, et en 1985 aux États-Unis (1986 en Europe et au Canada) sous le nom de Nintendo Entertainment System (NES).
À la fin des années 1990, Nintendo est l’entreprise japonaise la plus rentable, devant Toyota, et près d’un foyer sur deux au Japon est équipé d’une Famicom.
Fusajiro prendra sa retraite en 1929 et cèdera sa place à son gendre, Sekiryo Yamauchi. En 1947, Sekiryo crée une nouvelle société, Marufuku Co. Ltd (rebaptisée Nintendo Karuta Co. Ltd. en 1951) dans le but de distribuer les Hanafudas à l’étranger.
Il faudra attendre 1949 et l’arrivée du jeune Hiroshi Yamauchi, le petit fils de Sekiryo Yamauchi, (et qui sera président de Nintendo jusqu’en 2002) pour voir les activités de la société se diversifier concrètement. Par exemple, on l’a vu se développer dans le marché des portions de riz individuelles, la gestion de compagnies de taxis et même propriétaire d’une chaîne de Love Hotels, activités anecdotiques.
En 1951, il change le nom de la société pour Nintendo Playing Cards Co. Ltd. C’est grâce à un contrat signé avec Disney en 1959 que la société prend une envergure internationale et entre en bourse en 1962, sous le nom de Nintendo Co. Ltd.
En 1969 est créé le département Games dirigé par un nouveau venu dans l’entreprise, Gunpei Yokoi. Le premier jouet de ce dernier se nomme Ultra Hand et se vendra à 1,2 millions d’exemplaires.
C’est au début des années 1970 que Nintendo se tourne vers le marché naissant des jeux vidéo. En plus de créer des jeux pour les bornes d’arcades, Nintendo collabore avec Magnavox à la création de l’Odyssey, la première console de salon multi-jeux de l’histoire (1972).
La première console crée par Nintendo voit le jour en 1977 uniquement au Japon.
En 1983, Nintendo sort la console Famicom (Family Computer) au Japon, et en 1985 aux États-Unis (1986 en Europe et au Canada) sous le nom de Nintendo Entertainment System (NES).
À la fin des années 1990, Nintendo est l’entreprise japonaise la plus rentable, devant Toyota, et près d’un foyer sur deux au Japon est équipé d’une Famicom.
mardi 21 septembre 2010
L’origine de la couleur écarlate
La couleur écarlate est nommée d'après la teinture correspondante, extraite d'un insecte parasite du chêne, le "kermès" (insecte appartenant à la super-famille des cochenilles dans l'ordre des Hémiptères).
Venu d'Orient par le biais de l'Espagne musulmane, sous le nom de "alkermès", ce pigment, très onéreux, servait à la teinturerie et à la médecine.
En français, les adjectifs de couleur qui proviennent de noms d'objets sont invariables (des robes marron, et non pas marronnes) ; "écarlate" est une des six exceptions à cette règle (mauve, fauve, vermeil, rose, pourpre, écarlate), et prend donc un s au pluriel : des robes écarlates.
Venu d'Orient par le biais de l'Espagne musulmane, sous le nom de "alkermès", ce pigment, très onéreux, servait à la teinturerie et à la médecine.
En français, les adjectifs de couleur qui proviennent de noms d'objets sont invariables (des robes marron, et non pas marronnes) ; "écarlate" est une des six exceptions à cette règle (mauve, fauve, vermeil, rose, pourpre, écarlate), et prend donc un s au pluriel : des robes écarlates.
lundi 20 septembre 2010
Qu’est ce que le syndrome de Stendhal ?
Le syndrome de Stendhal est une maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d'œuvres d'art.
Ce syndrome est appelé ainsi à la suite de l'écrivain français Stendhal qui a vécu une expérience similaire lors de son voyage en Italie, à l'étape de Florence, en 1817. Il écrit alors :
"J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber."
Stendhal n'a rien fait pour s'en prémunir puisque s'asseyant sur un banc de la place, il lut un poème pour se remettre, et vit que ses visions empiraient à la lecture de cette somme de culture ambiante dans les lieux : il fut épris et malade à la fois de tant de profusion.
Ce syndrome ne fut pas décrit comme un syndrome spécifique avant 1979. La psychiatre italienne Graziella Magherini, officiant à l'hôpital central de la ville, a observé et décrit plus de 100 cas similaires parmi les touristes de Florence, le berceau de la Renaissance.
Le facteur déclenchant de la crise a lieu le plus souvent lors de la visite de l'un des 50 musées de la ville. Le visiteur est subitement saisi par le sens profond que l'artiste a donné à son œuvre, et perçoit toute l'émotion qui s'en dégage d'une façon exceptionnellement vive, qui transcende les images et le sujet de la peinture. Les réactions des victimes subjuguées sont très variables : des tentatives de destruction du tableau ou d'hystérie ont été observées. Les gardiens de musée de Florence sont formés à l'intervention auprès de visiteurs victimes du syndrome de Stendhal, bien que cela reste très rare (on trouve aussi la dénomination de "Syndrome de Florence").
Ce syndrome fait partie de ce qu'on peut appeler les troubles du voyage ou syndromes du voyageur.
Le syndrome de Jérusalem est équivalent au Syndrome de Stendhal, à ceci près qu'il ne se rapporte pas aux œuvres d'art mais au sens religieux révélé lors du pèlerinage dans la ville sainte des trois monothéismes.
Ce syndrome est appelé ainsi à la suite de l'écrivain français Stendhal qui a vécu une expérience similaire lors de son voyage en Italie, à l'étape de Florence, en 1817. Il écrit alors :
"J'étais arrivé à ce point d'émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j'avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber."
Stendhal n'a rien fait pour s'en prémunir puisque s'asseyant sur un banc de la place, il lut un poème pour se remettre, et vit que ses visions empiraient à la lecture de cette somme de culture ambiante dans les lieux : il fut épris et malade à la fois de tant de profusion.
Ce syndrome ne fut pas décrit comme un syndrome spécifique avant 1979. La psychiatre italienne Graziella Magherini, officiant à l'hôpital central de la ville, a observé et décrit plus de 100 cas similaires parmi les touristes de Florence, le berceau de la Renaissance.
Le facteur déclenchant de la crise a lieu le plus souvent lors de la visite de l'un des 50 musées de la ville. Le visiteur est subitement saisi par le sens profond que l'artiste a donné à son œuvre, et perçoit toute l'émotion qui s'en dégage d'une façon exceptionnellement vive, qui transcende les images et le sujet de la peinture. Les réactions des victimes subjuguées sont très variables : des tentatives de destruction du tableau ou d'hystérie ont été observées. Les gardiens de musée de Florence sont formés à l'intervention auprès de visiteurs victimes du syndrome de Stendhal, bien que cela reste très rare (on trouve aussi la dénomination de "Syndrome de Florence").
Ce syndrome fait partie de ce qu'on peut appeler les troubles du voyage ou syndromes du voyageur.
Le syndrome de Jérusalem est équivalent au Syndrome de Stendhal, à ceci près qu'il ne se rapporte pas aux œuvres d'art mais au sens religieux révélé lors du pèlerinage dans la ville sainte des trois monothéismes.
dimanche 19 septembre 2010
L'origine du mot avocat (fruit)
L'avocat est le fruit de l'avocatier, un arbre de la famille des Lauraceae originaire du Mexique. C'est une grosse baie à un seul pépin. Le mot avocat provient de l'espagnol, aguacate (1640), lui-même dérivé du mot nahuatl ahuacacuauhitl, "arbre à testicule", ou ahuacatl, "testicule", à cause de l’analogie entre les formes du fruit et de l’organe.
Il existe plus d'une dizaine de variétés couramment commercialisées d'avocat, dont la Fuerte, de la forme d'une poire à la peau fine et brillante, et la Hass, à la peau noire et rugueuse, qui sont les plus consommées en France.
Le fruit grossit sur l'arbre où il peut rester plusieurs mois, il ne mûrit qu'une fois cueilli (fruits climactériques). Dans le magasin, un avocat dur est donc signe de fraîcheur et pas d'une cueillette anticipée. À la maison on peut accélérer le mûrissement en les entourant d'une couronne d'autres fruits comme les bananes qui produisent naturellement du gaz éthylène. On peut aussi le laisser mûrir à température ambiante au lieu de le mettre au réfrigérateur.
Le terme avocat, l'expert en droit qui défend ou assiste une partie dans un procès. vient quant à lui du latin advocatus, signifiant "défenseur, avoué".
Il existe plus d'une dizaine de variétés couramment commercialisées d'avocat, dont la Fuerte, de la forme d'une poire à la peau fine et brillante, et la Hass, à la peau noire et rugueuse, qui sont les plus consommées en France.
Le fruit grossit sur l'arbre où il peut rester plusieurs mois, il ne mûrit qu'une fois cueilli (fruits climactériques). Dans le magasin, un avocat dur est donc signe de fraîcheur et pas d'une cueillette anticipée. À la maison on peut accélérer le mûrissement en les entourant d'une couronne d'autres fruits comme les bananes qui produisent naturellement du gaz éthylène. On peut aussi le laisser mûrir à température ambiante au lieu de le mettre au réfrigérateur.
Le terme avocat, l'expert en droit qui défend ou assiste une partie dans un procès. vient quant à lui du latin advocatus, signifiant "défenseur, avoué".
jeudi 16 septembre 2010
L’origine de la chanson "Happy Birthday to You"
La célèbre mélodie de Joyeux anniversaire provient de Good Morning to All (Bonjour à tous), chanson enfantine écrite et composée en 1893 par deux sœurs, Patty Hill et Mildred J. Hill. Les deux étaient à l'époque institutrices à l'école Little Loomhouse de Louisville aux Etats-Unis. Elles publièrent leur chanson en 1893 dans leur livre de chant Song Stories for the Kindergarten. Cependant, de nombreuses personnes estiment que les sœurs Hill ont vraisemblablement copié la mélodie et l'idée des paroles sur d'autres chansons de l'époque (et notamment Happy Greetings to All de Horace Waters, Good Night to You All, tous deux de 1858, A Happy New Year to All, de 1875 et A Happy Greeting to All de 1885).
La première attestation écrite de l'association entre la mélodie et les paroles "Happy Birthday" date de 1912. En 1924, Robert Coleman inclut Good Morning to All dans un livre de chants d'anniversaire, en indiquant les paroles d'anniversaire en second couplet. En 1928, la chanson était également publiée par Andrew Byers, Bessie L. Byrum and Anna E. Koglin dans Children's Praise and Worship.
En 1935, l'entreprise The Summy Company déposa une demande de protection au nom des auteurs Preston Ware Orem (en) et R. R. Forman. Une nouvelle entreprise, Birch Tree Group Limited, fut formée pour mettre en pratique la protection des droits sur la chanson. L'entreprise maintient fermement que la chanson Happy Birthday to You ne peut pas être chantée publiquement sans avoir à payer une redevance. Cela comprend l'usage dans un film, à la télévision, à la radio, dans un lieu public, ou dans un groupe ou une part significative de l'audience ne fait pas partie du cercle familial de ceux chantant.
En 1990, Warner Chappell acheta l'entreprise détentrice des droits de publication pour la somme de 15 millions de dollars américains. La valeur du chant Joyeux anniversaire était estimée à 5 millions de dollars. Warner revendique que la chanson n'entrera dans le domaine public qu'en 2030.
Cependant, de nombreuses personnes remettent en question la validité de la protection par le droit d'auteur, étant donné que la mélodie et les paroles ont très probablement été empruntées de chansons populaires de l'époque.
La première attestation écrite de l'association entre la mélodie et les paroles "Happy Birthday" date de 1912. En 1924, Robert Coleman inclut Good Morning to All dans un livre de chants d'anniversaire, en indiquant les paroles d'anniversaire en second couplet. En 1928, la chanson était également publiée par Andrew Byers, Bessie L. Byrum and Anna E. Koglin dans Children's Praise and Worship.
En 1935, l'entreprise The Summy Company déposa une demande de protection au nom des auteurs Preston Ware Orem (en) et R. R. Forman. Une nouvelle entreprise, Birch Tree Group Limited, fut formée pour mettre en pratique la protection des droits sur la chanson. L'entreprise maintient fermement que la chanson Happy Birthday to You ne peut pas être chantée publiquement sans avoir à payer une redevance. Cela comprend l'usage dans un film, à la télévision, à la radio, dans un lieu public, ou dans un groupe ou une part significative de l'audience ne fait pas partie du cercle familial de ceux chantant.
En 1990, Warner Chappell acheta l'entreprise détentrice des droits de publication pour la somme de 15 millions de dollars américains. La valeur du chant Joyeux anniversaire était estimée à 5 millions de dollars. Warner revendique que la chanson n'entrera dans le domaine public qu'en 2030.
Cependant, de nombreuses personnes remettent en question la validité de la protection par le droit d'auteur, étant donné que la mélodie et les paroles ont très probablement été empruntées de chansons populaires de l'époque.
mercredi 15 septembre 2010
La différence entre un marron et une châtaigne
La châtaigne est le fruit comestible du châtaignier. Le marron est une châtaigne mais répondant à des critères de belle forme : le fruit est gros, rond et non cloisonné. Un seul fruit s'est développé par bogue et il n'y a pas de replis de la peau à l'intérieur de la chair.
Il ne doit cependant pas être confondu avec le marron d'Inde que l'on appelle aussi couramment marron et dont les graines sont toxiques (elles contiennent des saponines, de l’amidon, ainsi que des glucosides). On distingue une châtaigne d'un marron d'Inde grâce à la queue de la châtaigne (la "torche") que l'on ne trouve pas sur un marron d'Inde mais aussi à leur bogue : celui de la châtaigne est marron lorsqu’il est mûr, et couvert de fins piquants, alors que celui du marron d’Inde est lisse et hérissé de pointes.
Les marrons que l'on peut trouver en ville sont très souvent des marrons d'Inde.
La châtaigne fut longtemps la base de l'alimentation humaine dans des régions entières. On appelait, d'ailleurs, le châtaignier "l'arbre à pain" mais aussi "l'arbre à saucisses" car les châtaignes servaient aussi à l'alimentation des porcs.
De nombreuses variétés de châtaigne sont cultivées pour répondre aux besoins de la confiserie ou de la conserve. Les fruits les plus gros ne sont pas forcément les meilleurs ! Le critère de choix primordial pour acheter une châtaigne de qualité est avant tout sa variété. Les variétés hybrides, issus de croisements génétiques telles que Bouche de Bétizac, Marigoule (M15), Bournette, Précoce Migoule donnent de gros et beaux fruits mais sont de faible valeur gustative. Les variétés traditionnelles telles que Comballe, Bouche Rouge (aussi appelée Marron de Lyon), Sardonne, Précoce des Vans, Pourette, Merle , Bouche de Clos, Aguyane, Marron de Chevanceaux donnent de moins gros fruits mais ont un goût bien plus intéressant.
Il ne doit cependant pas être confondu avec le marron d'Inde que l'on appelle aussi couramment marron et dont les graines sont toxiques (elles contiennent des saponines, de l’amidon, ainsi que des glucosides). On distingue une châtaigne d'un marron d'Inde grâce à la queue de la châtaigne (la "torche") que l'on ne trouve pas sur un marron d'Inde mais aussi à leur bogue : celui de la châtaigne est marron lorsqu’il est mûr, et couvert de fins piquants, alors que celui du marron d’Inde est lisse et hérissé de pointes.
Les marrons que l'on peut trouver en ville sont très souvent des marrons d'Inde.
La châtaigne fut longtemps la base de l'alimentation humaine dans des régions entières. On appelait, d'ailleurs, le châtaignier "l'arbre à pain" mais aussi "l'arbre à saucisses" car les châtaignes servaient aussi à l'alimentation des porcs.
De nombreuses variétés de châtaigne sont cultivées pour répondre aux besoins de la confiserie ou de la conserve. Les fruits les plus gros ne sont pas forcément les meilleurs ! Le critère de choix primordial pour acheter une châtaigne de qualité est avant tout sa variété. Les variétés hybrides, issus de croisements génétiques telles que Bouche de Bétizac, Marigoule (M15), Bournette, Précoce Migoule donnent de gros et beaux fruits mais sont de faible valeur gustative. Les variétés traditionnelles telles que Comballe, Bouche Rouge (aussi appelée Marron de Lyon), Sardonne, Précoce des Vans, Pourette, Merle , Bouche de Clos, Aguyane, Marron de Chevanceaux donnent de moins gros fruits mais ont un goût bien plus intéressant.
mardi 14 septembre 2010
L’origine de l’expression « Courir comme un dératé »
Pline, dans son "Histoire Naturelle", rapporte que les Anciens attribuaient à la rate de nombreuses propriétés dont celle de stocker l’humeur mélancolique du corps en créant angoisse, stress et soucis ainsi que celle de provoquer les points de côté et de nuire par conséquent à la course.
On croyait ainsi que les Anciens desséchaient la rate des coureurs et de leurs chevaux pour en améliorer les performances. En fait, ils réduisaient la rate et l’empêchaient de gonfler en utilisant une décoction de prêles.
Au XVIe et XVIIe siècle, les médecins de l’époque voulant vérifier cette théorie, pratiquèrent des splénectomies (ablation de la rate) sur des animaux et notamment des chiens ; ceux-ci mouraient peu de temps après l’opération puisque l’un des rôles essentiels de la rate concerne l'immunité cellulaire et la régulation de la formation et de la destruction des éléments figurés du sang (il est tout de même possible aujourd’hui pour l'Homme de vivre sans rate).
On continua cependant à imaginer malgré tout qu'un homme sans rate courait plus vite d'où l’expression "courir comme un dératé", attestée dès 1750.
On croyait ainsi que les Anciens desséchaient la rate des coureurs et de leurs chevaux pour en améliorer les performances. En fait, ils réduisaient la rate et l’empêchaient de gonfler en utilisant une décoction de prêles.
Au XVIe et XVIIe siècle, les médecins de l’époque voulant vérifier cette théorie, pratiquèrent des splénectomies (ablation de la rate) sur des animaux et notamment des chiens ; ceux-ci mouraient peu de temps après l’opération puisque l’un des rôles essentiels de la rate concerne l'immunité cellulaire et la régulation de la formation et de la destruction des éléments figurés du sang (il est tout de même possible aujourd’hui pour l'Homme de vivre sans rate).
On continua cependant à imaginer malgré tout qu'un homme sans rate courait plus vite d'où l’expression "courir comme un dératé", attestée dès 1750.
lundi 13 septembre 2010
L’origine du nom de la Place Rouge
Le nom de la célèbre place de Moscou (Krasnaya Plochtchad en russe) ne vient pas de la couleur des briques rouges environnantes, ni du lien entre cette couleur et le communisme. Une traduction plus exacte de son nom russe serait la "Belle Place" : en russe ancien krasny (красный/-ая) signifie à la fois rouge et beau, et doit ici être compris dans ce dernier sens, maintenant archaïque (beau devient krasivy (красивый/-ая) en russe moderne).
L'adjectif fut d'abord appliqué à la basilique de Basile le Bienheureux construite de 1554 à 1563, qui s'élève sur un des côtés de la place.
La place était d’ailleurs jusqu'au XVIIe siècle appelée Pojar (en russe de l'incendie) en référence à l’incendie qui ravagea Moscou en 1493. L'emplacement de la place Rouge était auparavant occupé par les faubourgs de la forteresse du Kremlin. Yvan III, dit Ivan le Grand, décida pour prévenir tout nouvel incident de ce genre de faire détruire les nombreuses constructions de bois situées sur ce qui allait devenir la place Rouge.
Plusieurs anciennes villes russes comme Souzdal, Ielets, ou Pereslavl-Zalesski ont aussi leur place principale nommée Krasnaya plochtchad.
L'adjectif fut d'abord appliqué à la basilique de Basile le Bienheureux construite de 1554 à 1563, qui s'élève sur un des côtés de la place.
La place était d’ailleurs jusqu'au XVIIe siècle appelée Pojar (en russe de l'incendie) en référence à l’incendie qui ravagea Moscou en 1493. L'emplacement de la place Rouge était auparavant occupé par les faubourgs de la forteresse du Kremlin. Yvan III, dit Ivan le Grand, décida pour prévenir tout nouvel incident de ce genre de faire détruire les nombreuses constructions de bois situées sur ce qui allait devenir la place Rouge.
Plusieurs anciennes villes russes comme Souzdal, Ielets, ou Pereslavl-Zalesski ont aussi leur place principale nommée Krasnaya plochtchad.
dimanche 12 septembre 2010
L'origine de l'US Open de tennis et anecdotes
Le premier championnat des États-Unis voit le jour en août 1881 à Newport, Rhode Island (concerne les hommes uniquement). En 1915, le tournoi est transféré au West Side Tennis Club à Forest Hills, une banlieue de la ville de New York et ce jusqu'en 1977. Il est temporairement organisé au Germantown Cricket Club de Philadelphie de 1921 à 1923 durant la rénovation du stade de Forest Hills.
Le simple dames se joue quant à lui pour la première fois en 1887 à Philadelphie, y demeurant jusqu'en 1920. En 1921, il déménage à Forest Hills (également jusqu'en 1977).
Depuis 1978, l'US Open de tennis se déroule à l'USTA National Tennis Center de Flushing Meadows, dans la ville de New York. En 1997, le Stadium Arthur Ashe ouvre ses portes. Il peut accueillir 23 500 spectateurs, et constitue le plus grand stade de tennis au monde.
Le tournoi s'y dispute sur gazon jusqu'en 1974, puis sur terre battue verte entre 1975 et 1977, puis sur Decoturf (composée d'acrylique, de caoutchouc, de silice, et d'autres composants de l'asphalte). Cette surface, d'une couleur verte ou bleue, est utilisée à l'US Open, ainsi que dans deux Masters Series : le Masters Series du Canada et de Cincinnati. Par rapport au Rebound Ace qui était utilisé à l'occasion de l'Open d'Australie jusqu'en 2007 (remplacé par le plexicushion depuis lors), la balle est un peu plus rapide, et avec un rebond légèrement moins haut sur Decoturf, ce qui explique que cette surface ait vu plus d'adeptes du service-volée s'imposer à New York qu'à Melbourne.
Il faut attendre la 23e édition (1903) pour voir un étranger, le Britannique Laurie Doherty, s'imposer à l'US Open. Il faudra attendre une nouvelle période de 23 ans pour voir une nouvelle victoire étrangère, celle du Français René Lacoste.
C'est le seul tournoi du Grand Chelem dans lequel les vainqueurs conservent le trophée. Dans les trois autres, les vainqueurs reçoivent une réplique à l'échelle 1/2 du trophée remporté.
Le simple dames se joue quant à lui pour la première fois en 1887 à Philadelphie, y demeurant jusqu'en 1920. En 1921, il déménage à Forest Hills (également jusqu'en 1977).
Depuis 1978, l'US Open de tennis se déroule à l'USTA National Tennis Center de Flushing Meadows, dans la ville de New York. En 1997, le Stadium Arthur Ashe ouvre ses portes. Il peut accueillir 23 500 spectateurs, et constitue le plus grand stade de tennis au monde.
Le tournoi s'y dispute sur gazon jusqu'en 1974, puis sur terre battue verte entre 1975 et 1977, puis sur Decoturf (composée d'acrylique, de caoutchouc, de silice, et d'autres composants de l'asphalte). Cette surface, d'une couleur verte ou bleue, est utilisée à l'US Open, ainsi que dans deux Masters Series : le Masters Series du Canada et de Cincinnati. Par rapport au Rebound Ace qui était utilisé à l'occasion de l'Open d'Australie jusqu'en 2007 (remplacé par le plexicushion depuis lors), la balle est un peu plus rapide, et avec un rebond légèrement moins haut sur Decoturf, ce qui explique que cette surface ait vu plus d'adeptes du service-volée s'imposer à New York qu'à Melbourne.
Il faut attendre la 23e édition (1903) pour voir un étranger, le Britannique Laurie Doherty, s'imposer à l'US Open. Il faudra attendre une nouvelle période de 23 ans pour voir une nouvelle victoire étrangère, celle du Français René Lacoste.
C'est le seul tournoi du Grand Chelem dans lequel les vainqueurs conservent le trophée. Dans les trois autres, les vainqueurs reçoivent une réplique à l'échelle 1/2 du trophée remporté.
samedi 11 septembre 2010
Qu'est ce que "le père de toutes les bombes" ?
Le "Père de toutes les bombes" est une arme thermobarique russe qui est, selon certaines affirmations, quatre fois plus puissante que la MOAB américaine (surnommée la Mother of all bombs, que l'on peut traduire par "Mère de toutes les bombes"), ce qui en fait la plus puissante bombe non nucléaire du monde. Elle a réussi son premier test en grandeur réelle le 11 septembre 2007, après avoir été parachutée d'un Tupolev Tu-1603.
La bombe contient 7,1 tonnes d'un nouveau type d'explosif, créé à l'aide de nanotechnologies, générant l'équivalent de 44 tonnes de TNT. En comparaison, la MOAB développe l'équivalent de 11 tonnes de TNT à partir d'un explosif de 8 tonnes. Son rayon de destruction est de 300 mètres, le double de la MOAB.
Bien que ses effets aient été comparés à ceux d'une arme nucléaire, elle contient l'équivalent de 0,3 % de la bombe A larguée sur Hiroshima (qui a dégagé l'équivalent de 13 000 tonnes de TNT).
La bombe contient 7,1 tonnes d'un nouveau type d'explosif, créé à l'aide de nanotechnologies, générant l'équivalent de 44 tonnes de TNT. En comparaison, la MOAB développe l'équivalent de 11 tonnes de TNT à partir d'un explosif de 8 tonnes. Son rayon de destruction est de 300 mètres, le double de la MOAB.
Bien que ses effets aient été comparés à ceux d'une arme nucléaire, elle contient l'équivalent de 0,3 % de la bombe A larguée sur Hiroshima (qui a dégagé l'équivalent de 13 000 tonnes de TNT).
vendredi 10 septembre 2010
L’origine du mot Blog
Le mot blog est issu de l'aphérèse d'un mot composé (modification phonétique impliquant la perte d'un ou plusieurs phonèmes au début d'un mot) né de la contraction de "Web log" ; en anglais, log peut signifier registre ou journal.
Les blogs sont apparus assez tôt dans l’histoire d’Internet mais n'ont vraiment pris de l'ampleur que récemment en absorbant son public à partir de l'énorme bond en avant de la connectivité Internet.
Les premiers blogs sont apparus au Canada à la fin des années 1990, comptant parmi ses adeptes des blogueurs comme Jason Kottke, Tristan Louis, Meg Hourihan et Matt Haughey. Leur blog était présenté sous la forme d'un carnet de bord recensant les pages Web (au moyen d'une liste d'hyperliens) que l'auteur avait jugées intéressantes, accompagnées de commentaires. Les blogs ont servi dès l'origine à présenter ce type de contenu. D'ailleurs, ce genre reste toujours populaire aujourd'hui dans la blogosphère.
En France, les premières ébauches de blogs apparaissent dès 1989 sur minitel avec des services tels que 3615 LS* qui permettent de créer une architecture hiérarchisée, un nom de domaine personnalisé (exemple LS*MONSITE) et une messagerie personnelle. Ce service, considéré comme dérogeant à la règle de "un identifiant, un service" est supprimé par France Télécom de manière autoritaire en 1990.
Il faudra attendre quelques années pour qu'apparaissent sur Internet les premiers blogs francophones. Par exemple, Montréal, soleil et pluie de Brigitte Gemme en 1995, ou encore La décharge, Le Couac, Mysterious Yanick D., L'organe, Le Scarabée et Ze-Woc en 1996.
Le marché des éditeurs de blog en ligne mit un certain temps à se mettre en place, probablement parce que les blogs pionniers ne généraient pas l'engouement d'aujourd'hui. En effet, Blogger, que l'on considère comme l'un des premiers systèmes de publication et comme instigateur du phénomène, n'est apparu qu'en 1999. Côté francophone, Skyblog, apparu en 2002, est l'un des premiers. Il rencontre un succès rapide, particulièrement auprès des adolescents qui y publient leurs photos essentiellement.
Aujourd'hui, les blogs tendent à mettre à profit les fonctions multimédias du Web : photoblog, baladodiffusion, videoblog, mobiblog, webcam etc.
Les blogs sont apparus assez tôt dans l’histoire d’Internet mais n'ont vraiment pris de l'ampleur que récemment en absorbant son public à partir de l'énorme bond en avant de la connectivité Internet.
Les premiers blogs sont apparus au Canada à la fin des années 1990, comptant parmi ses adeptes des blogueurs comme Jason Kottke, Tristan Louis, Meg Hourihan et Matt Haughey. Leur blog était présenté sous la forme d'un carnet de bord recensant les pages Web (au moyen d'une liste d'hyperliens) que l'auteur avait jugées intéressantes, accompagnées de commentaires. Les blogs ont servi dès l'origine à présenter ce type de contenu. D'ailleurs, ce genre reste toujours populaire aujourd'hui dans la blogosphère.
En France, les premières ébauches de blogs apparaissent dès 1989 sur minitel avec des services tels que 3615 LS* qui permettent de créer une architecture hiérarchisée, un nom de domaine personnalisé (exemple LS*MONSITE) et une messagerie personnelle. Ce service, considéré comme dérogeant à la règle de "un identifiant, un service" est supprimé par France Télécom de manière autoritaire en 1990.
Il faudra attendre quelques années pour qu'apparaissent sur Internet les premiers blogs francophones. Par exemple, Montréal, soleil et pluie de Brigitte Gemme en 1995, ou encore La décharge, Le Couac, Mysterious Yanick D., L'organe, Le Scarabée et Ze-Woc en 1996.
Le marché des éditeurs de blog en ligne mit un certain temps à se mettre en place, probablement parce que les blogs pionniers ne généraient pas l'engouement d'aujourd'hui. En effet, Blogger, que l'on considère comme l'un des premiers systèmes de publication et comme instigateur du phénomène, n'est apparu qu'en 1999. Côté francophone, Skyblog, apparu en 2002, est l'un des premiers. Il rencontre un succès rapide, particulièrement auprès des adolescents qui y publient leurs photos essentiellement.
Aujourd'hui, les blogs tendent à mettre à profit les fonctions multimédias du Web : photoblog, baladodiffusion, videoblog, mobiblog, webcam etc.
jeudi 9 septembre 2010
Les illuminations de la tour Eiffel
Depuis ses débuts, la tour Eiffel a toujours su mettre en valeur sa structure particulière par des jeux de lumière, que ce soit par le biais des feux d’artifice, du gaz, de l’électricité, des néons ou encore du sodium à haute pression. Ainsi, dès 1888, avant même son achèvement, des feux d’artifices étaient tirés depuis le deuxième étage, et encore maintenant, il est le lieu de rendez-vous des parisiens tous les 14 juillet.
En 1889, et dans un premier temps, les éclairages de la tour se font à l'aide de 10 000 becs de gaz, mais dès 1900, dans le cadre de l’Exposition universelle qui se tient à Paris, ils se font à l’électricité.
En 1925, André Citroën fait installer une énorme publicité lumineuse pour sa marque, s’étendant en hauteur. Les illuminations par 250 000 ampoules en six couleurs figurent neuf tableaux, le dernier étant le nom Citroën avec un lettrage stylisé version Art déco. Elle est installée jusqu'en 1933 bien que la ville ait multiplié par six sa taxe dès 1926.
En 1937, pour l’Exposition internationale des arts appliqués, André Granet conçoit un nouvel éclairage mettant en valeur la structure en dentelle de la tour les fontaines lumineuses s’harmonisent avec celles des jardins du Trocadéro.
En 1985, la SNTE (Société nouvelle d'exploitation de la tour Eiffel), le nouvel exploitant depuis le 1er janvier 1980, fait installer un éclairage jaune orangé placé à l'intérieur des structures de la tour, composé d’un dispositif de 352 projecteurs au sodium.
En 1999, la tour s’est symboliquement équipée à la manière d’un phare, à la manière d’un repère universel. Le phare anime la Tour depuis la nuit du 31 décembre 1999, à l’occasion du passage à l’an 2000. Depuis, deux faisceaux lumineux balayent le ciel parisien jusqu’à une distance de 80 kilomètres. Toujours pour le passage de l’an 2000, la tour Eiffel a été, en plus de son éclairage habituel, équipée de 20.000 flashes. Il a fallu 20 alpinistes toutes les nuits pendant 3 mois, pour installer le dispositif pesant en tout 8 tonnes.
En juin 2003, la tour Eiffel remet en place le dispositif scintillant de l’an 2000 avec un installation conçue pour durer 10 ans (budget total de 4,55 millions d’euros HT).
Le 24 janvier 2004, un dispositif exceptionnel est mis en place pour célébrer le nouvel an chinois à Paris, qui en réalité, avait officiellement lieu cette année-là le 22 janvier au niveau mondial. La Tour Eiffel s’éclaire en rouge.
En 2007, à l'occasion de la Coupe du monde de rugby qui se déroule en France, la Tour Eiffel s'habille aux couleurs de l'ovalie : éclairage de couleur verte, du sol au deuxième étage de la Tour, pour rappeler la pelouse, deux faisceaux verticaux lumineux et une barre transversale pour évoquer les buts, un ballon géant de 13 mètres d'envergure suspendu sous le deuxième étage à environ 80 mètres du sol arborant le logo officiel puissamment éclairé, enfin, un écran géant de 120 m2 installé sous le premier étage côté Seine pour donner les résultats de la compétition.
De juillet à décembre 2008, à l'occasion de la présidence française du conseil de l'Union européenne, la tour Eiffel est éclairée en bleu et, entre le premier et le second étage, les 12 étoiles du drapeau européen sont installées.
Enfin , dans le cadre de la Saison de la Turquie en France (juillet 2009 – mars 2010) à l’initiative de la Mairie de Paris, la tour Eiffel s’illumine aux couleurs de la Turquie du 6 au 11 octobre 2009.
Pour l’anecdote, saviez-vous que l'éclairage du monument est protégé par le droit d'auteur. En effet, en cas d’exploitation d’une photographie de la Tour Eiffel éclairée, des droits de publication doivent être perçus par la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel.
En 1889, et dans un premier temps, les éclairages de la tour se font à l'aide de 10 000 becs de gaz, mais dès 1900, dans le cadre de l’Exposition universelle qui se tient à Paris, ils se font à l’électricité.
En 1925, André Citroën fait installer une énorme publicité lumineuse pour sa marque, s’étendant en hauteur. Les illuminations par 250 000 ampoules en six couleurs figurent neuf tableaux, le dernier étant le nom Citroën avec un lettrage stylisé version Art déco. Elle est installée jusqu'en 1933 bien que la ville ait multiplié par six sa taxe dès 1926.
En 1937, pour l’Exposition internationale des arts appliqués, André Granet conçoit un nouvel éclairage mettant en valeur la structure en dentelle de la tour les fontaines lumineuses s’harmonisent avec celles des jardins du Trocadéro.
En 1985, la SNTE (Société nouvelle d'exploitation de la tour Eiffel), le nouvel exploitant depuis le 1er janvier 1980, fait installer un éclairage jaune orangé placé à l'intérieur des structures de la tour, composé d’un dispositif de 352 projecteurs au sodium.
En 1999, la tour s’est symboliquement équipée à la manière d’un phare, à la manière d’un repère universel. Le phare anime la Tour depuis la nuit du 31 décembre 1999, à l’occasion du passage à l’an 2000. Depuis, deux faisceaux lumineux balayent le ciel parisien jusqu’à une distance de 80 kilomètres. Toujours pour le passage de l’an 2000, la tour Eiffel a été, en plus de son éclairage habituel, équipée de 20.000 flashes. Il a fallu 20 alpinistes toutes les nuits pendant 3 mois, pour installer le dispositif pesant en tout 8 tonnes.
En juin 2003, la tour Eiffel remet en place le dispositif scintillant de l’an 2000 avec un installation conçue pour durer 10 ans (budget total de 4,55 millions d’euros HT).
Le 24 janvier 2004, un dispositif exceptionnel est mis en place pour célébrer le nouvel an chinois à Paris, qui en réalité, avait officiellement lieu cette année-là le 22 janvier au niveau mondial. La Tour Eiffel s’éclaire en rouge.
En 2007, à l'occasion de la Coupe du monde de rugby qui se déroule en France, la Tour Eiffel s'habille aux couleurs de l'ovalie : éclairage de couleur verte, du sol au deuxième étage de la Tour, pour rappeler la pelouse, deux faisceaux verticaux lumineux et une barre transversale pour évoquer les buts, un ballon géant de 13 mètres d'envergure suspendu sous le deuxième étage à environ 80 mètres du sol arborant le logo officiel puissamment éclairé, enfin, un écran géant de 120 m2 installé sous le premier étage côté Seine pour donner les résultats de la compétition.
De juillet à décembre 2008, à l'occasion de la présidence française du conseil de l'Union européenne, la tour Eiffel est éclairée en bleu et, entre le premier et le second étage, les 12 étoiles du drapeau européen sont installées.
Enfin , dans le cadre de la Saison de la Turquie en France (juillet 2009 – mars 2010) à l’initiative de la Mairie de Paris, la tour Eiffel s’illumine aux couleurs de la Turquie du 6 au 11 octobre 2009.
Pour l’anecdote, saviez-vous que l'éclairage du monument est protégé par le droit d'auteur. En effet, en cas d’exploitation d’une photographie de la Tour Eiffel éclairée, des droits de publication doivent être perçus par la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel.
mercredi 8 septembre 2010
Qu’est ce que les Google Doodles ?
Google procède périodiquement à des adaptations temporaires de son logo sur la page d'accueil de son moteur de recherche, les versions modifiées étant affichées pendant généralement une journée : ce sont les Google Doodles.
Doodle désigne un gribouillage en anglais, et permet une paronomase avec "Google".
Ils sont créés pour célébrer des événements particuliers tels que les fêtes nationales, les anniversaires d'illustres personnages ou d'autres événements comme les Jeux olympiques. La conquête de l'espace est un thème particulièrement privilégié.
Suivant l'événement, les Google Doodles sont visibles simultanément dans un grand nombre de pays, d'autres sont créés pour un pays en particulier.
Le premier des Google Doodles fut dessiné en 1999 pour le festival Burning Man : les fondateurs de Google voulaient signaler leur présence à ce festival en intégrant une silhouette en flamme dans le logo de l'époque. La tradition a continué jusqu'à aujourd'hui, avec plus de 200 logos réalisés.
Aux États-Unis, Google a essuyé des critiques de la part des conservateurs, pour son choix jugé insuffisamment patriotique dans les événements célébrés. En effet, le 4 octobre 2007, le site a commémoré le 50e anniversaire du lancement de Spoutnik par l'Union soviétique, ancien ennemi des États-Unis durant la Guerre froide, ainsi que diverses dates que les critiques estiment insignifiantes, mais ne l'a pas fait pour le Memorial Day ou le Veterans' Day.
L’année 2010 est tout particulièrement animée par Google :
- en mai il était question pour la première fois de la mise en ligne d’un jeu vidéo interactif, en l'occurrence un clone de Pac-Man, célébrant le 30e anniversaire du jeu.
- au mois de septembre, le "mystérieux" buzz initié le 7 en l'absence de lien hypertexte avec le logo faisant des bulles et le logo qui se colorise en même temps que la saisie de la requête le 8 (annonçant selon certaines sources la sortie de l’HTML 5 et la recherche en temps réel ).
Affaire à suivre…
Retrouvez ici tous les doodles de google : http://www.google.com/logos/index.html
Doodle désigne un gribouillage en anglais, et permet une paronomase avec "Google".
Ils sont créés pour célébrer des événements particuliers tels que les fêtes nationales, les anniversaires d'illustres personnages ou d'autres événements comme les Jeux olympiques. La conquête de l'espace est un thème particulièrement privilégié.
Suivant l'événement, les Google Doodles sont visibles simultanément dans un grand nombre de pays, d'autres sont créés pour un pays en particulier.
Le premier des Google Doodles fut dessiné en 1999 pour le festival Burning Man : les fondateurs de Google voulaient signaler leur présence à ce festival en intégrant une silhouette en flamme dans le logo de l'époque. La tradition a continué jusqu'à aujourd'hui, avec plus de 200 logos réalisés.
Aux États-Unis, Google a essuyé des critiques de la part des conservateurs, pour son choix jugé insuffisamment patriotique dans les événements célébrés. En effet, le 4 octobre 2007, le site a commémoré le 50e anniversaire du lancement de Spoutnik par l'Union soviétique, ancien ennemi des États-Unis durant la Guerre froide, ainsi que diverses dates que les critiques estiment insignifiantes, mais ne l'a pas fait pour le Memorial Day ou le Veterans' Day.
L’année 2010 est tout particulièrement animée par Google :
- en mai il était question pour la première fois de la mise en ligne d’un jeu vidéo interactif, en l'occurrence un clone de Pac-Man, célébrant le 30e anniversaire du jeu.
- au mois de septembre, le "mystérieux" buzz initié le 7 en l'absence de lien hypertexte avec le logo faisant des bulles et le logo qui se colorise en même temps que la saisie de la requête le 8 (annonçant selon certaines sources la sortie de l’HTML 5 et la recherche en temps réel ).
Affaire à suivre…
Retrouvez ici tous les doodles de google : http://www.google.com/logos/index.html
Le mythe des canaux martiens
La croyance en l’existence des canaux martiens marqua l’imagination populaire de la fin du XIXe siècle au début du XXe siècle, contribuant au mythe de l’existence d’une vie intelligente sur la quatrième planète du système solaire.
Le terme italien de canale fut utilisé dès 1858 par Angelo Secchi pour désigner ce qu’il pensait être de larges étendues d’eau. En italien, le mot canale désigne aussi bien un canal artificiel qu’un chenal naturel.
Giovanni Schiaparelli fut le premier à observer en 1877 une formation rectiligne qu'il appela "canaux" (canali), sans s’avancer dans un premier temps quant à leur interprétation ; ils furent par la suite aperçus par d’autres comme Charles E. Burton ou bien William Pickering, ce dernier évoquant des lacs ainsi que l’existence d’une fonte de calottes polaires .
C’est Percival Lowell qui fut le promoteur principal de l’hypothèse des canaux d’irrigation. Il était convaincu de l'existence sur Mars d'habitants qui luttaient contre la sécheresse et la désertification en irriguant les terres jusque dans les régions équatoriales à partir de la fonte des calottes polaires, grâce à un système de pompes et d'écluses. Journaux et magazines relayèrent l’hypothèse. Il réalisa des cartes montrant les canaux et établit également en 1896 une carte de Mercure avec des canaux similaires à ceux de Mars. Il publia ses travaux sur Mars dans trois ouvrages : Mars (1895), Mars and Its Canals (1906) et Mars As the Abode of Life (1908).
Néanmoins, dès 1894, certains émettaient des doutes sur la nature des "mers" martiennes et la présence d’eau sur la planète. En 1903, Joseph Evans et Edward Maunder entreprirent une expérience avec comme sujets de jeunes écoliers et montrèrent que ces canaux pouvaient être le résultat d’une illusion d'optique.
En 1907, le naturaliste et biologiste Alfred Russel Wallace publie Is Mars habitable?. En se basant sur les analyses spectroscopiques qui ne montrent pas de vapeur d’eau et les estimations de température et de pression, il conclut que Mars n’est ni habitée, ni habitable.
Enfin, Eugène Antoniadi, à l’origine partisan de l’hypothèse des canaux, procéda à une observation depuis l’Observatoire de Meudon et vit bien des taches mais aucun réseau géométrique. Le 27 décembre 1909, il écrit que l’aspect de la planète Mars est naturel, comparable à celui de la Lune.
Il ne s’agira au final que d'une interprétation de très grandes traces rectilignes dont l'existence fut confirmée par l'observation, mais dont l'origine est considérée aujourd'hui comme géologique.
Le terme italien de canale fut utilisé dès 1858 par Angelo Secchi pour désigner ce qu’il pensait être de larges étendues d’eau. En italien, le mot canale désigne aussi bien un canal artificiel qu’un chenal naturel.
Giovanni Schiaparelli fut le premier à observer en 1877 une formation rectiligne qu'il appela "canaux" (canali), sans s’avancer dans un premier temps quant à leur interprétation ; ils furent par la suite aperçus par d’autres comme Charles E. Burton ou bien William Pickering, ce dernier évoquant des lacs ainsi que l’existence d’une fonte de calottes polaires .
C’est Percival Lowell qui fut le promoteur principal de l’hypothèse des canaux d’irrigation. Il était convaincu de l'existence sur Mars d'habitants qui luttaient contre la sécheresse et la désertification en irriguant les terres jusque dans les régions équatoriales à partir de la fonte des calottes polaires, grâce à un système de pompes et d'écluses. Journaux et magazines relayèrent l’hypothèse. Il réalisa des cartes montrant les canaux et établit également en 1896 une carte de Mercure avec des canaux similaires à ceux de Mars. Il publia ses travaux sur Mars dans trois ouvrages : Mars (1895), Mars and Its Canals (1906) et Mars As the Abode of Life (1908).
Néanmoins, dès 1894, certains émettaient des doutes sur la nature des "mers" martiennes et la présence d’eau sur la planète. En 1903, Joseph Evans et Edward Maunder entreprirent une expérience avec comme sujets de jeunes écoliers et montrèrent que ces canaux pouvaient être le résultat d’une illusion d'optique.
En 1907, le naturaliste et biologiste Alfred Russel Wallace publie Is Mars habitable?. En se basant sur les analyses spectroscopiques qui ne montrent pas de vapeur d’eau et les estimations de température et de pression, il conclut que Mars n’est ni habitée, ni habitable.
Enfin, Eugène Antoniadi, à l’origine partisan de l’hypothèse des canaux, procéda à une observation depuis l’Observatoire de Meudon et vit bien des taches mais aucun réseau géométrique. Le 27 décembre 1909, il écrit que l’aspect de la planète Mars est naturel, comparable à celui de la Lune.
Il ne s’agira au final que d'une interprétation de très grandes traces rectilignes dont l'existence fut confirmée par l'observation, mais dont l'origine est considérée aujourd'hui comme géologique.
mardi 7 septembre 2010
Les meilleurs cas de « Google bombing »
Le bombardement Google (Google bombing) est une technique de référencement visant à influencer le classement d'une page dans les résultats du moteur de recherche Google. Elle exploite une caractéristique de l'algorithme PageRank qui accorde un certain poids au texte avec un hyperlien vers une page. Si plusieurs sites utilisent le même texte pour pointer sur la même cible, Google additionne ce poids et il devient possible de faire apparaître la page cible dans les résultats d'une recherche sur le texte contenu dans les liens pointant vers elle.
Voici les quelques cas de Google bombing les plus connus :
Find Chuck Norris (encore fonctionnel)
En recherchant sur Google Trouver Chuck Norris avec l'outil "J'ai de la chance", Google renvoie un résultat qui est une fausse page, identique à une page de résultat Google, qui indique que Google ne peut pas trouver Chuck Norris car c'est lui qui vous trouvera.
French military victories (encore fonctionnel)
French military victories (victoires militaires françaises) renvoyait vers une fausse page d'erreur ressemblant en tout point à celle renvoyée par Google en cas d'absence de réponses. Ce bombardement Google a été initié par les partisans du gouvernement de George Bush suite à la menace de veto français au Conseil de sécurité des Nations unies de l'avant-guerre en Irak de 2003. La page d'erreur suggère de rechercher french military defeats (ce lien pointant vers une liste des défaites militaires françaises).
Trou du cul (encore fonctionnel)
Trou du cul renvoie vers la page Facebook officielle de Nicolas Sarkozy. Les auteurs de cette action sont encore inconnus à l'heure actuelle.
Worst failure ever
Worst failure ever (le pire fiasco de tous les temps) avait pour premier résultat le site officiel de la Maison blanche.
Programme Ségolène
Programme Ségolène (sous-entendu, le programme électoral de la candidate à l'élection présidentielle de 2007 en France Ségolène Royal) renvoyait en second résultat l'article Vide de Wikipédia.
Miserable failure
Miserable failure (échec lamentable) renvoyait en première place la biographie officielle de George W. Bush, en seconde place Jimmy Carter et en troisième place Michael Moore (fin 2008, cette recherche mène à des articles consacrés au bombardement même). Tandis que great president renvoyait à une fausse biographie de George W. Bush.
Magouilleur
Magouilleur renvoyait vers la page du Président Jacques Chirac.
Gros balourd
Gros balourd renvoyait vers une brève biographie de Jean-Pierre Raffarin, 1er ministre du gouvernement français en 2004.
Nicolas Sarkozy / Iznogoud
Nicolas Sarkozy renvoyait vers le site officiel du film Iznogoud de Patrick Braoudé. Ce renvoi faisait référence aux ambitions présidentielles de l'ancien ministre de l'Intérieur. Le bombardement avait été lancé en réponse à une campagne de promotion du projet de cette personnalité par courrier électronique, dans des conditions controversées. La recherche inverse sur Iznogoud renvoyait quant à elle à la biographie officielle de Nicolas Sarkozy.
Vizirette
Vizirette renvoyait vers la page de Rachida Dati sur le site du premier ministre.
Inadmissible incompétence
Inadmissible incompétence, pointait le site officiel du catalogue 3 Suisses. Ce bombardement a été lancé par un petit groupe de bloggeurs ayant commandé un téléviseur avec une réduction de 90% et qui ont par la suite été informés par la direction des 3 Suisses que c'était une erreur.
Fils à papa
Fils à papa renvoyait en premier résultat le site Web de Jean Sarkozy. Ce bombardement Google faisait allusion à la controverse suscitée par la possible élection de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad.
Vatican
Vatican renvoyait en premier résultat sur la version italienne de Google un site pédophile dont la page d'accueil arborait le même titre que le site officiel du Vatican.
Voici les quelques cas de Google bombing les plus connus :
Find Chuck Norris (encore fonctionnel)
En recherchant sur Google Trouver Chuck Norris avec l'outil "J'ai de la chance", Google renvoie un résultat qui est une fausse page, identique à une page de résultat Google, qui indique que Google ne peut pas trouver Chuck Norris car c'est lui qui vous trouvera.
French military victories (encore fonctionnel)
French military victories (victoires militaires françaises) renvoyait vers une fausse page d'erreur ressemblant en tout point à celle renvoyée par Google en cas d'absence de réponses. Ce bombardement Google a été initié par les partisans du gouvernement de George Bush suite à la menace de veto français au Conseil de sécurité des Nations unies de l'avant-guerre en Irak de 2003. La page d'erreur suggère de rechercher french military defeats (ce lien pointant vers une liste des défaites militaires françaises).
Trou du cul (encore fonctionnel)
Trou du cul renvoie vers la page Facebook officielle de Nicolas Sarkozy. Les auteurs de cette action sont encore inconnus à l'heure actuelle.
Worst failure ever
Worst failure ever (le pire fiasco de tous les temps) avait pour premier résultat le site officiel de la Maison blanche.
Programme Ségolène
Programme Ségolène (sous-entendu, le programme électoral de la candidate à l'élection présidentielle de 2007 en France Ségolène Royal) renvoyait en second résultat l'article Vide de Wikipédia.
Miserable failure
Miserable failure (échec lamentable) renvoyait en première place la biographie officielle de George W. Bush, en seconde place Jimmy Carter et en troisième place Michael Moore (fin 2008, cette recherche mène à des articles consacrés au bombardement même). Tandis que great president renvoyait à une fausse biographie de George W. Bush.
Magouilleur
Magouilleur renvoyait vers la page du Président Jacques Chirac.
Gros balourd
Gros balourd renvoyait vers une brève biographie de Jean-Pierre Raffarin, 1er ministre du gouvernement français en 2004.
Nicolas Sarkozy / Iznogoud
Nicolas Sarkozy renvoyait vers le site officiel du film Iznogoud de Patrick Braoudé. Ce renvoi faisait référence aux ambitions présidentielles de l'ancien ministre de l'Intérieur. Le bombardement avait été lancé en réponse à une campagne de promotion du projet de cette personnalité par courrier électronique, dans des conditions controversées. La recherche inverse sur Iznogoud renvoyait quant à elle à la biographie officielle de Nicolas Sarkozy.
Vizirette
Vizirette renvoyait vers la page de Rachida Dati sur le site du premier ministre.
Inadmissible incompétence
Inadmissible incompétence, pointait le site officiel du catalogue 3 Suisses. Ce bombardement a été lancé par un petit groupe de bloggeurs ayant commandé un téléviseur avec une réduction de 90% et qui ont par la suite été informés par la direction des 3 Suisses que c'était une erreur.
Fils à papa
Fils à papa renvoyait en premier résultat le site Web de Jean Sarkozy. Ce bombardement Google faisait allusion à la controverse suscitée par la possible élection de Jean Sarkozy à la présidence de l'Epad.
Vatican
Vatican renvoyait en premier résultat sur la version italienne de Google un site pédophile dont la page d'accueil arborait le même titre que le site officiel du Vatican.
lundi 6 septembre 2010
L’origine du terme « faux cul »
Le faux cul (ou faux-cul) désigne à l'origine, familièrement, une tournure c’est –à-dire un rembourrage que les femmes portaient sous leur robe pour augmenter le volume apparent de leur postérieur.
Cette tournure, souvent considérée comme une évolution de la crinoline, est apparue au début du XIXe siècle pour être très fréquente entre 1860 à 1900. En effet, toute la mode du XIXe siècle visait à accentuer les courbes féminines naturelles par le double emploi du corset affinant la taille et d'éléments accentuant la largeur des hanches et soutenant l'ampleur de la jupe, et par là souligner par contraste la finesse de la taille.
"(…) la nature l'avait douée d'un contrepoids naturel qui rendait inutile la mensongère précaution d'une tournure. Chez elle tout était bien vrai".
(Balzac, la Vieille Fille)
"Quand elles veulent sortir dehors elles disent : Apportez-moi mon cul. Et quelquefois on crie : On ne trouve point le cul de madame, le cul de madame est perdu… Il y a de ces culs (qu'aucunes plus honnêtes appellent hausse-culs) qui sont fort précieux (…)" (H. Estienne, Dialogues du langage français italianisé… in Huguet.)
Par métonymie, l'expression désigne une personne hypocrite.
En parlant de "cul", allez sur google.fr et tapez dans le moteur de recherche "Trou du cul" et cliquez sur J’ai de la chance ! J’en connais qui vont avoir des problèmes ;-)
Cette tournure, souvent considérée comme une évolution de la crinoline, est apparue au début du XIXe siècle pour être très fréquente entre 1860 à 1900. En effet, toute la mode du XIXe siècle visait à accentuer les courbes féminines naturelles par le double emploi du corset affinant la taille et d'éléments accentuant la largeur des hanches et soutenant l'ampleur de la jupe, et par là souligner par contraste la finesse de la taille.
"(…) la nature l'avait douée d'un contrepoids naturel qui rendait inutile la mensongère précaution d'une tournure. Chez elle tout était bien vrai".
(Balzac, la Vieille Fille)
"Quand elles veulent sortir dehors elles disent : Apportez-moi mon cul. Et quelquefois on crie : On ne trouve point le cul de madame, le cul de madame est perdu… Il y a de ces culs (qu'aucunes plus honnêtes appellent hausse-culs) qui sont fort précieux (…)" (H. Estienne, Dialogues du langage français italianisé… in Huguet.)
Par métonymie, l'expression désigne une personne hypocrite.
En parlant de "cul", allez sur google.fr et tapez dans le moteur de recherche "Trou du cul" et cliquez sur J’ai de la chance ! J’en connais qui vont avoir des problèmes ;-)
samedi 4 septembre 2010
La particularité de la montagne Gangkhar Puensum
Gangkhar Puensum est une montagne du Bhoutan, dont l'altitude est de 7.570 mètres. Son nom (également écrit Gangkar Punsum ou Gankar Punzum selon le système de translittération utilisé) signifie "trois frères de la montagne".
Il s'agit de la montagne la plus élevée à n'avoir pas encore été gravie.
Après l'ouverture du Bhoutan à l'alpinisme en 1983, il y a eu quatre expéditions infructueuses vers le sommet en 1985 et en 1986. Depuis 2003 l'alpinisme est totalement interdit dans le pays, Gangkhar Puensum devrait donc rester encore un certain temps la montagne la plus élevée à n'avoir jamais été gravie.
Il s'agit de la montagne la plus élevée à n'avoir pas encore été gravie.
Après l'ouverture du Bhoutan à l'alpinisme en 1983, il y a eu quatre expéditions infructueuses vers le sommet en 1985 et en 1986. Depuis 2003 l'alpinisme est totalement interdit dans le pays, Gangkhar Puensum devrait donc rester encore un certain temps la montagne la plus élevée à n'avoir jamais été gravie.
jeudi 2 septembre 2010
L’Yonne, plus forte que la Seine
Un confluent, ou point de confluence, est le lieu où se rejoignent plusieurs cours d'eau. Selon l’usage, le cours d'eau avec le plus fort débit annuel donne son nom au cours d'eau issu de cette confluence. Le cours d’eau, dont le débit est le moins important est donc considéré comme l’affluent.
Selon cette définition, ce ne serait donc pas la Seine, mais l'Yonne le cours principal du bassin parisien. En effet, à leur confluent à Montereau-Fault-Yonne, l'Yonne présente un débit et un bassin versant supérieurs à ceux de la Seine (respectivement 93 m3/s et près de 10 800 km2 pour l'Yonne, et à peine 80 m3/s et 10 300 km2 pour la Seine). Le débit de l'Yonne étant supérieur à celui de la Seine à la confluence, c'est donc géographiquement la Seine qui se jette dans l'Yonne. Dans ces conditions, Paris est en réalité traversé par l’Yonne.
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer les raisons de cette particularité :
- les débits des deux cours d’eau ont pu évoluer dans le temps ;
- en l’absence d’appareils précis de mesure d’hydrométrique, il a été convenu que le débit de la Seine était plus important que celui de l’Yonne
- à l’époque gauloise où les guerres entre les différentes tribus de la région faisaient rage, imposer la Seine était sans doute une façon d’asseoir le pouvoir de ceux qui contrôlaient ce fleuve.
La même situation se reproduit en amont avec l'Aube dont le bassin versant est de 4.700 km2 , avec un débit de 41 m3/s, contre 4.000 km2 et 33 m3/s pour la Seine.
Pour l’anecdote, les sources de la Seine, situées sur le plateau de Langres en Côte-d'Or, sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour abriter la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve. Celui-ci abrite également les vestiges d'un temple gallo-romain (actuellement enfouis). Des objets témoignant du culte aux sources du fleuve (Dea Sequana) sont exposés au musée archéologique de Dijon.
Selon cette définition, ce ne serait donc pas la Seine, mais l'Yonne le cours principal du bassin parisien. En effet, à leur confluent à Montereau-Fault-Yonne, l'Yonne présente un débit et un bassin versant supérieurs à ceux de la Seine (respectivement 93 m3/s et près de 10 800 km2 pour l'Yonne, et à peine 80 m3/s et 10 300 km2 pour la Seine). Le débit de l'Yonne étant supérieur à celui de la Seine à la confluence, c'est donc géographiquement la Seine qui se jette dans l'Yonne. Dans ces conditions, Paris est en réalité traversé par l’Yonne.
Plusieurs hypothèses peuvent expliquer les raisons de cette particularité :
- les débits des deux cours d’eau ont pu évoluer dans le temps ;
- en l’absence d’appareils précis de mesure d’hydrométrique, il a été convenu que le débit de la Seine était plus important que celui de l’Yonne
- à l’époque gauloise où les guerres entre les différentes tribus de la région faisaient rage, imposer la Seine était sans doute une façon d’asseoir le pouvoir de ceux qui contrôlaient ce fleuve.
La même situation se reproduit en amont avec l'Aube dont le bassin versant est de 4.700 km2 , avec un débit de 41 m3/s, contre 4.000 km2 et 33 m3/s pour la Seine.
Pour l’anecdote, les sources de la Seine, situées sur le plateau de Langres en Côte-d'Or, sont la propriété de la ville de Paris depuis 1864. Une grotte artificielle a été construite l'année suivante pour abriter la source principale et la statue d'une nymphe symbolisant le fleuve. Celui-ci abrite également les vestiges d'un temple gallo-romain (actuellement enfouis). Des objets témoignant du culte aux sources du fleuve (Dea Sequana) sont exposés au musée archéologique de Dijon.
mercredi 1 septembre 2010
L’origine du mot « Glauque »
Le terme "glauque", du grec glaukos par l'intermédiaire du latin glaucus, est une couleur qui fait partie du champ chromatique vert. Le mot n’a, à l’origine, pas de valeur péjorative.
Il s’agit, en effet, d’un vert blanchâtre ou bleuâtre de l’eau stagnante, un vert glauque. Les feuilles de la capucine sont glauques. A l’origine, le glauque est à la fois clair et brillant et on peut associer l’adjectif à la mer, à la lune ou à des yeux bleu clair. Dans l'Iliade et l'Odyssée d’Homère, Athéna est qualifiée comme étant Théa Glaukopis Athéné, que l'on traduit par Athéna, la déesse aux yeux glauques.
A partir du XVIe siècle, une réfection du terme ajoute des éléments à cette définition : le glauque devient sans éclat, terne. On parle alors d’une lumière glauque.
C’est au milieu des années 1980 que l’adjectif est utilisé par la jeunesse pour définir ce qui donne une impression de tristesse, de misère, un sentiment lugubre, sordide ou décrire une atmosphère louche (une ambiance glauque).
Il s’agit, en effet, d’un vert blanchâtre ou bleuâtre de l’eau stagnante, un vert glauque. Les feuilles de la capucine sont glauques. A l’origine, le glauque est à la fois clair et brillant et on peut associer l’adjectif à la mer, à la lune ou à des yeux bleu clair. Dans l'Iliade et l'Odyssée d’Homère, Athéna est qualifiée comme étant Théa Glaukopis Athéné, que l'on traduit par Athéna, la déesse aux yeux glauques.
A partir du XVIe siècle, une réfection du terme ajoute des éléments à cette définition : le glauque devient sans éclat, terne. On parle alors d’une lumière glauque.
C’est au milieu des années 1980 que l’adjectif est utilisé par la jeunesse pour définir ce qui donne une impression de tristesse, de misère, un sentiment lugubre, sordide ou décrire une atmosphère louche (une ambiance glauque).
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