L'origine du mot snob est britannique, mais son étymologie exacte prête encore à controverse.
L'Oxford English Dictionary signale la première apparition du terme snab, avec un a, dans un document écossais datant de 1781. Le mot snab désigne alors un cordonnier ou son apprenti. Il n'existe cependant pas de lien attesté entre ce snab, parfois orthographié snob, et l'acception qu'aura le mot snob en Grande-Bretagne une cinquantaine d'années plus tard.
L'explication la plus fréquente se réfère à un argot local en usage parmi les étudiants d'Eton College ou de l'université de Cambridge. A partir de 1815, le Royaume-Uni connut une importante révolution industrielle. Dans cette génération, nombreux furent les fils de la bourgeoisie qui eurent accès à de prestigieux établissements scolaires jusque-là fréquentés essentiellement par les enfants de l'aristocratie. L'appellation de snobs aurait alors désigné ces fils de la bourgeoisie par opposition aux nobs, les enfants de la nobility (noblesse), trop jeunes pour porter un titre nobiliaire et simplement qualifiés de "Honorables" : il importait de bien marquer la différence entre les deux classes sociales. Dans cette hypothèse, l'étymologie de snob correspondrait au latin sine nobilitate (sans noblesse).
Quoi qu'il en soit, dès le début des années 1830 nobs et snobs formaient deux catégories bien distinctes, comme en témoigne un article du Lincoln Herald en date du 22 juillet 1831.
Toutefois, le mot ne passa dans le langage courant qu'en 1848, lorsque parut le très célèbre Livre des snobs de Thackeray, recueil de nombreux articles publiés par cet auteur dans le magazine satirique Punch.
Au cours du XXe siècle le snobisme inspira des études théoriques et pratiques à différents auteurs, parmi lesquels Marcel Proust ou les Anglais Evelyn Waugh et Nancy Mitford.
L'explication la plus fréquente se réfère à un argot local en usage parmi les étudiants d'Eton College ou de l'université de Cambridge. A partir de 1815, le Royaume-Uni connut une importante révolution industrielle. Dans cette génération, nombreux furent les fils de la bourgeoisie qui eurent accès à de prestigieux établissements scolaires jusque-là fréquentés essentiellement par les enfants de l'aristocratie. L'appellation de snobs aurait alors désigné ces fils de la bourgeoisie par opposition aux nobs, les enfants de la nobility (noblesse), trop jeunes pour porter un titre nobiliaire et simplement qualifiés de "Honorables" : il importait de bien marquer la différence entre les deux classes sociales. Dans cette hypothèse, l'étymologie de snob correspondrait au latin sine nobilitate (sans noblesse).
Quoi qu'il en soit, dès le début des années 1830 nobs et snobs formaient deux catégories bien distinctes, comme en témoigne un article du Lincoln Herald en date du 22 juillet 1831.
Toutefois, le mot ne passa dans le langage courant qu'en 1848, lorsque parut le très célèbre Livre des snobs de Thackeray, recueil de nombreux articles publiés par cet auteur dans le magazine satirique Punch.
Au cours du XXe siècle le snobisme inspira des études théoriques et pratiques à différents auteurs, parmi lesquels Marcel Proust ou les Anglais Evelyn Waugh et Nancy Mitford.
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