L’expression a pour signification de signaler une période de temps comme faste et particulièrement mémorable parce qu'un événement heureux ou favorable s'y est produit.
Autrefois, on disait "marquer d'un caillou blanc" comme le décrit Pline l’ancien dans son oeuvre Histoire naturelle (livre7).
Le noir (absence totale de couleur) et le blanc (mélange de toutes les couleurs visibles) ont toujours été opposés : le noir est souvent le symbole de la nuit, de l'ombre, du malheur ou encore la négation alors que le blanc est l'éclat, la lumière, le bonheur.
Les pierres blanches (comme les noires) ont eu des rôles particuliers. En voici quelques exemples :
- Dans l'antiquité, les membres d'un jury disposaient de deux cailloux, un blanc et un noir. Selon qu'ils considéraient l'inculpé comme coupable ou innocent, ils devaient poser devant eux le caillou noir ou le blanc.
- A la même période, le caillou blanc, gravé au nom de l'invité, servait aussi de "carton d'invitation" pour les banquets.
- Dans une histoire de la philosophie tibétaine, les cailloux blancs marquent les pensées positives, les cailloux noirs, celles négatives.
- En France, sous l'Empire, la participation au service militaire pouvait être volontaire ou tirée au sort. Ainsi, le futur soldat plongeait la main dans un sac rempli de cailloux noirs et blancs. Si la pierre retirée était noire, il devait alors partir au combat, ou bien payer un autre homme que lui pour qu'il le remplace. Si à l'inverse la pierre était blanche, alors il était exempté de service militaire. Il pouvait donc se souvenir longtemps de ce jour heureux où le caillou blanc lui avait évité la mort.
De par ces fréquentes utilisations des pierres blanches, il n’est donc pas étrange de les utiliser sur un calendrier pour marquer les jours où un évènement heureux ou très positif s'était produit.
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