L’ « @ » serait né vers le VIe siècle provenant du mot latin ad qui signifie "à", "vers".
C'est au Moyen Âge, à l’époque où l’imprimerie n’existait pas encore, que les moines copistes l'auraient utilisée pour la première fois. Au fil des copies, les moines auraient entouré le d autour du a.
Son nom, arobase, vient quant à lui de l'arroba, unité de mesure de masse et de capacité en usage en Espagne et au Portugal . Ce terme vient lui-même de l'arabe signifiant "le quart".
Plus tard, au XIIe siècle, on retrouve des traces de ce signe chez les commerçants florentins et est utilisé les siècles suivants dans les écritures commerciales.
C’est au XIXe siècle, aux Etats-Unis que son utilisation va réellement se répandre.
C'est au Moyen Âge, à l’époque où l’imprimerie n’existait pas encore, que les moines copistes l'auraient utilisée pour la première fois. Au fil des copies, les moines auraient entouré le d autour du a.
Son nom, arobase, vient quant à lui de l'arroba, unité de mesure de masse et de capacité en usage en Espagne et au Portugal . Ce terme vient lui-même de l'arabe signifiant "le quart".
Plus tard, au XIIe siècle, on retrouve des traces de ce signe chez les commerçants florentins et est utilisé les siècles suivants dans les écritures commerciales.
C’est au XIXe siècle, aux Etats-Unis que son utilisation va réellement se répandre.
Au lieu d’écrire "deux tables à 10 dollars", on écrivait "2 tables @ $ 10". Se prononçant "at", cet usage est resté dans la langue anglaise.
Le symbole se développa et il fit tout naturellement son apparition sur le clavier des premières machines à écrire. Un siècle plus tard, il était toujours présent sur les claviers d’ordinateur en ayant complètement perdu son sens.
En 1972, Ray Tomlinson, l'inventeur du courrier électronique, eut en premier l'idée d'utiliser ce signe ne figurant dans aucun nom propre.
Afin de définir l'adresse d'envoi, il aura besoin de séparer dans celle-ci la partie indiquant l'utilisateur de celle indiquant l'ordinateur sur lequel se trouve la boîte de réception : l'arobase @. En montrant son invention à son collègue Jerry Burchfiel, il lui dit "N'en parle à personne. Nous ne sommes pas censé travailler là-dessus".
En 1972, Ray Tomlinson, l'inventeur du courrier électronique, eut en premier l'idée d'utiliser ce signe ne figurant dans aucun nom propre.
Afin de définir l'adresse d'envoi, il aura besoin de séparer dans celle-ci la partie indiquant l'utilisateur de celle indiquant l'ordinateur sur lequel se trouve la boîte de réception : l'arobase @. En montrant son invention à son collègue Jerry Burchfiel, il lui dit "N'en parle à personne. Nous ne sommes pas censé travailler là-dessus".
Merci pour cette information, c sympa de connaître enfin la petite histoire de ce petit symbol pratique et indispensable ds la communication aujourd'hui!!
RépondreSupprimerLa dose de culture G du jour. Qui c'est le futur pro du trivial poursuit ? :)
RépondreSupprimerJ'ai l'impression que tout le monde a une interprétation différente et une histoire différente pour ce @. Je suis d'accord avec l'histoire des moines copistes, pour avoir vu des signes très proches dans des archives. Mais pour le nom, je trouve plus réaliste l'histoire, en cours chez les imprimeurs, comme quoi ce petit signe était appelé l'"a rond", qui se situait en bas de casse. L'a rond bas de casse, l'arobase. Après, je crois que tout le monde a des récits différents, donc…
RépondreSupprimerQuelques différences avec ce qu'on peut lire sur le BNF par exemple...
RépondreSupprimerhttp://expositions.bnf.fr/utopie/pistes/ateliers/image/fiches/arobase.htm
Mythes et légendes de l'informatique ;-)