L'Angélus est un tableau de Jean-François Millet, peint en 1858.
En plein travail des champs, deux paysans ont posé leurs outils pour se mettre en prière avec simplicité tandis qu'on devine l'angélus sonner au clocher lointain (celui de l’église Saint-Paul des XIIe et XVe siècles de Chailly-en-Bière, près de Barbizon).
À la suite de La récolte des pommes de terre et Des glaneuses, Millet s'attache ici à représenter avec réalisme et délicatesse un aspect de la vie quotidienne des campagnes de son temps. Ce tableau s'inspire de son enfance paysanne.
À la suite de La récolte des pommes de terre et Des glaneuses, Millet s'attache ici à représenter avec réalisme et délicatesse un aspect de la vie quotidienne des campagnes de son temps. Ce tableau s'inspire de son enfance paysanne.
"L'Angélus est un tableau que j'ai fait en pensant comment, en travaillant autrefois dans les champs, ma grand-mère ne manquait pas, en entendant sonner la cloche, de nous faire arrêter notre besogne pour dire l'angélus pour ces pauvres morts" disait Millet. Il ne cherche pas à représenter la religiosité du monde rural, mais à fixer son rythme de vie.
Ce tableau a été très largement reproduit sur différents objets et supports et copié ou réinterprété par d'autres artistes XIXe siècle et du XXe siècle.
Salvador Dali en particulier était fasciné par ce travail, et lui a consacré un livre entier (le Mythe tragique de l'Angelus de Millet).
Ce tableau a été très largement reproduit sur différents objets et supports et copié ou réinterprété par d'autres artistes XIXe siècle et du XXe siècle.
Salvador Dali en particulier était fasciné par ce travail, et lui a consacré un livre entier (le Mythe tragique de l'Angelus de Millet).
En 1938, Dali écrit que les paysans figurant sur le tableau, n'étaient pas simplement en prière suite à l'Angelus, mais qu'ils se recueillaient devant un petit cercueil. En 1963, Dali insiste et obtient du Louvre que le tableau soit radiographié. Sous la peinture, au premier plan, est effectivement masqué le cercueil d'un enfant.
Objet d'un incroyable engouement patriotique lors de sa tentative d'achat par le Louvre en 1889, vénérée par Salvador Dali, lacérée par un déséquilibré en 1932, cette oeuvre est devenue au cours du XXe siècle une icône mondialement célèbre.
je voudrais savoir où cette peinture est conservée aujourd'hui ?
RépondreSupprimerLe tableau peut être admiré au Musée d'Orsay.
RépondreSupprimer62, rue de Lille
75343 Paris Cedex 07
France
http://www.musee-orsay.fr/fr/accueil.html
Ce que l'on peut rajoutter c'est que Salvador Dali n'était pas uniquement fasciné par ce tableau... Il l'interpellait de façon insupportable. En effet, Millet aurait fait ce tableau pour rendre hommage à son grand frère mort-né, puis, ne pouvant s'y résoudre, il masqua le cercueil par le panier. Alors comment Dali "savait" ? En approfondissant vos recherches vous trouverez qu'il a lui aussi eu un grand frère mort-né... Incroyable non ?! Et devinez la suite... il en est de même pour le fou qui a lacéré ce tableau...
RépondreSupprimerGéraldine
Mais ce tableau peut etre a la porter de tous et de personne ...
RépondreSupprimermerci d'apporter un éclairage neuf, à une oeuvre que l'on connait tellement mais qu'on avait oublié de regarder.
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