Le syndrome de Paris touche les personnes ayant une vision idéalisée de la ville (le Paris de la Nouvelle Vague ou d’Amélie Poulain). Celles-ci sont très déçues par la réalité et déstabilisées par le fossé culturel existant entre la France et le pays natal. Ce syndrome touche particulièrement les touristes japonais.
Le terme "syndrome de Paris" n’est pas récent et se retrouve dans un ouvrage paru il y a 20 ans et écrit par le Docteur Hiroaki Ota, psychiatre de l’Hôpital Sainte Anne à Paris. Il y analysait le trop fort décalage entre l’image que se font les Japonais de la France et la réalité. Les magazines japonais consacrés à Paris idéaliseraient la capitale.
Le comportement et le langage démonstratifs des Français sont parmi les éléments les plus insupportables aux yeux des Japonais. Exprimer ouvertement son point de vue, interrompre son interlocuteur, être en désaccord et le faire savoir sont des attitudes contraires à l’éthique japonaise. Les femmes sont les plus touchées et supportent mal l’attitude trop latine de certains Français. Le syndrome peut aller dans de rares cas jusqu’à l’hospitalisation et le rapatriement.
Il existe également d’autres syndromes connus :
Le Syndrome de Stendhal (ou syndrome de Florence)
Il se manifeste chez des personnes qui, exposées à une abondance d'œuvres d'art, se retrouvent face à leur conception artistique et à la grandeur physique et morale des œuvres. Il a été décrit par Stendhal qui le premier, en 1817, dans ses carnets de voyage, a fait la description de ce que lui-même a ressenti en sortant de la Basilique Santa Croce à Florence.
Le Syndrome de Jérusalem
Il est équivalent au syndrome de Stendhal, à ceci près qu'il ne se rapporte pas aux œuvres d'art, mais au sens religieux révélé lors du pèlerinage dans la ville sainte des trois monothéismes, Jérusalem.
Le syndrome indien
Il concerne les touristes se rendant en Inde, pays dans lequel tous leurs repères n’ont plus cours. La foule, le bruit, les odeurs, la pauvreté, les excès du climat (mousson, chaleur…), l’omniprésence de la mort et du mysticisme provoquent, dans le meilleur des cas, une folle envie de fuir, mais peuvent également engendrer un vacillement de la personnalité parfois accompagné de troubles psychiatriques importants.
Normalement, ces symptômes cessent lorsque les personnes touchées rentrent chez elles.
j ai voyagé en INDE c'est vrai c'est une bonne description, mais il y manque aussi des choses !
RépondreSupprimerAlors envie de fuir,et aussi une envie folle d'y retourner!
LoooooL , ce syndrome n'en est pas vraiment un , cela s'apelle tout simplement "etre un bledard" !!!!!!
RépondreSupprimer