Cette expression était à l'origine une manœuvre de la marine de guerre du XVIIe siècle. Elle était l’ordre donné au clairon pour appeler l’ensemble de l’équipage à son poste de combat.
Les "branles" désignaient les hamacs qui faisaient office de lits aux marins. Le terme "branle-bas de combat" vient donc de l’action de dégager les hamacs des ponts d’artillerie des vaisseaux et de les disposer roulés le long du pont supérieur pour servir de protection supplémentaire contre la mitraille ennemie.
Tout ceci se faisait le plus rapidement possible, donc dans l'agitation. C'est à partir du XIXe siècle que l'expression a commencé à être employée au sens figuré, symbolisant alors un remue-ménage, une agitation désorganisée.
Selon le Dictionnaire de la marine à voile de Bonnefoux et Paris, "branlebas" ou "branle-bas" peut se décliner de différentes façons :
le branlebas de nettoyage (en anglais Clearing of the ship) et le "branle-bas de combat" ou "branle-bas général !", (en anglais Clear the ship for action).
Le terme "branle-bas" subsiste toujours dans la marine moderne : c’est devenu par extension le signal pour le réveil de l’équipage, lui aussi traditionnellement donné par une sonnerie de clairon.
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