C’est à l’origine le titre que l’on a donné à un court poème de l'écrivain William Ernest Henley.
L’auteur écrivit ces quelques lignes en 1875 sur son lit d'hôpital, suite à son amputation du pied. Il disait lui-même que ce poème était une démonstration de sa résistance à la douleur consécutive à son amputation.
Le titre "Invictus" fut attribué plus tard (en 1900) par Arthur Quiller-Couch.
Ce poème fut cité à de très nombreuses reprises dans la culture populaire et qui contribua à le rendre célèbre. Il s’agit en effet du poème préféré de Nelson Mandela, celui qu’il se répétait lors de son interminable incarcération.
C’est également le titre du dernier long-métrage de Clint Eastwood.
L’action se situe en 1994, au moment où l'élection de Nelson Mandela consacre la fin de l'Apartheid. L'Afrique du Sud reste néanmoins une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995.
Le poème :
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul
L’action se situe en 1994, au moment où l'élection de Nelson Mandela consacre la fin de l'Apartheid. L'Afrique du Sud reste néanmoins une nation profondément divisée sur le plan racial et économique. Pour unifier le pays et donner à chaque citoyen un motif de fierté, Mandela mise sur le sport, et fait cause commune avec le capitaine de la modeste équipe de rugby sud-africaine. Leur pari : se présenter au Championnat du Monde 1995.
Le poème :
Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.
In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbow'd.
Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.
It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul
Traduction:
Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.
Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les Dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.
Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.
En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.
Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme.
Merci ^^
RépondreSupprimerTraduction très très libre mais belle... je pense qu'il est parfois préférable de rester aussi proche du texte que possible. Félicitations pour ce blog.
RépondreSupprimerMerci pour cette transcription.
RépondreSupprimerTrès beau poème et très beau film.
Et bonne idée ce blog!
Aka
Je ne sais pas si le film reflète fidèlement la réalité, mais je l'ai trouvé très bien fait et très émouvant.
RépondreSupprimerLe monde a besoin de tels hommes mais malheureusement ce ne sont pas ceux qui prennent le pouvoir.
Ca permet de rêver un moment.
en un mot liberte
RépondreSupprimerHeureusement qu'il ya des personnes qui sont encore bénies et inspirées des Dieux! Ces Dieux-là que l'Eglise s'est battue à chasser...
RépondreSupprimerPax Deorum!
j'ai vu le film... j'ai lu le poème... je n'ai que treize ans et je trouve ça plus qu'émouvant.c'est un exemple pour cette terre,qui aurait tellement besoin de gens comme lui. C'est important pour la vie de la population. c'est une très bonne idée de film et il en faudrait d'autres!
RépondreSupprimerle 10 juin 2010 je viens de voir le film Invictus. je me demandais quelle etait la signification de ce mot. Google m'a emmene sur cette page. Merci à tous ceux qui comme vous font vivre la culture sur toile. J'ai passé la nuit à apprendre ce poeme en anglais (alors que je suis francais ainsi que vous pouvez le constater). C'est ma facon de louer cet homme admirable qu'est madiba mandela.
RépondreSupprimerQuel grand film! Et quel message! Tant de personnes sont mortes pour des différences qu'un message comme ça, ne peut que nous donner que l'espoir pour nos enfants. Céline
RépondreSupprimerJe reviens sur le poème : la traduction proposée ici est très contestable en effet, mais la poésie est, avec l'humour, la chose la plus difficile à traduire. Par exemple "cry aloud" (traduit ici par "se rebeller), signifie pleurer fort, bruyamment, à gros sanglots. Il ne dit pas qu'il n'a pas pleuré, mais qu'il a eu la fierté de ne pas laisser entendre ses pleurs. Comment rendre cette nuance en français ? Et qui plus est, garder la rime ? Pour ceux que cela intéresse, la traduction proposée par Wikipédia est plus fidèle au sens de la version originale.
RépondreSupprimerMerci pour le partage que vous faites de votre formidable travail. Claire, lectrice fidèle.
Merci pour ce site fort sympathique! Je viens de voir le film, et une fois de plus Clint Eastwood y décrit fort bien l'humanité. Mandela et sa lutte, et ses idées détournées pour montrer aux hommes la voie qu'il faudrait suivre: ce film transmet un bien joli message qui donne envie de rêver encore et encore!
RépondreSupprimerSophia, actuellement en Louisiane.
VOYAGE
RépondreSupprimerChu rien qu’un chanteur qui voyage
tu m’verras jamais à t.v.
j’ai 35 ans j’fais pas mon âge
j’fais du folklore dans mes tournées
j’ai comme des explosions dans tête
que j’ai besoin d’te raconter
d’un coup je meurs d’un hasard bête
dans des pays trop éloignés
—–
au Japon j’ai connu l’bouddhisme
avec des temples de 12000 ans
pis en Afrique des musulmans
qui ont plusieurs femmes évidemment
moi catholique baptisé
traumatisé par le péché
y a tellement d’religions sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré
——
j’ai vu des Noirs bleus comme la mer
qui vendaient des serpents séchés
des Noirs charbons en Côte d’Ivoire
qui m’ont donné leur amitié
du fond de la brousse ma peau blanche
a eu honte de ses préjugés
y a tellement de couleurs sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré
——
j’ai vu des langues par dizaines
des dialectes par centaines
sayonara good bye je t’aime
midowo antimari midowo
moi Québécois enraciné
qu’on a monté contre les Anglais
y a tellement de langages sur terre
qu’aujourd’hui j’me sens libéré
————–
les religions sont des poètes
comme les langues et les couleurs
j’ai comme des explosions dans tête
qui font qu’aujourd’hui j’ai pu peur
d’être québécois dans l’fond du coeur
et j’ose crier à la jeunesse
maudit déniaise t’as 18 ans
je sais que la planète t’attend
j’sais pas si j’ai bien fait d’parler
mais pour le reste oubliez-moé.
Pierrot;)))
en l'honneur de Nelson Mandela
www.reveursequitables.com
www.enracontantpierrot.blogspot.com