Son meurtre met un terme aux efforts désespérés qu’il avait entrepris depuis l’attentat de Sarajevo pour empêcher la déflagration militaire en Europe. Il précipite le ralliement de la majorité de la gauche française à l’Union sacrée, y compris beaucoup de socialistes et de syndicalistes qui refusaient jusque-là de soutenir la guerre.
Ainsi, dès le 1er août, le journal La Guerre sociale de Gustave Hervé sort une édition spéciale avec trois titres : Défense nationale d'abord! , Ils ont assassiné Jaurès, Nous n’assassinerons pas la France. Le Bonnet rouge, journal anarchiste d’Almereyda, titre : Jaurès est mort ! Vive la France.
À la salle Wagram, le 2 août, à la réunion du Parti socialiste qu’avait convoquée Jaurès, Édouard Vaillant, le vieux révolutionnaire de la Commune, déclare : "En présence de l’agression, les socialistes rempliront tout leur devoir. Pour la Patrie, pour la République, Pour l’Internationale".
Le 3 août, l’Allemagne déclare la guerre à la France.
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