La « Saint Glinglin » est vraisemblablement apparu vers 1897.
Elle est le résultat de la déformation de seing (un signal, une signature, une marque apposée sur un document, comme dans blanc-seing ou sous seing privé) qui, en ancien français, a désigné une sonnerie de cloche puis la cloche elle-même.
Le terme « Glinglin » proviendrait quant à lui des verbes glinguer et ginglier (dialecte de l’est de la France) - elle-même issue du klingen germanique signifiant la même chose - signifiant sonner ou résonner.
Il s’agissait donc à l’époque de jouer sur les mots et promettre une chose pour la Seing Glinglin (moment où la cloche sonnera) et non à une date du calendrier où l’on aurait fêté le Saint Glinglin.
En France, les étudiants en droit apprennent l'anecdote suivante : un débiteur particulièrement astucieux s'était engagé à rembourser son créancier le jour de la saint Glinglin. Le créancier ne voyant rien venir avait fini par porter l'affaire en justice. Le tribunal avait, non sans humour, rendu le jugement suivant :
« Attendu que la Saint-Glinglin ne figure pas dans le calendrier, mais qu’il existe à la date du 1er novembre une fête collective de tous les saints qui n’ont pu y trouver place ;
Attendu, en conséquence, qu’il y a lieu de fixer au 1er novembre la date de la Saint-Glinglin ;
Par ces motifs, contradictoirement et en dernier ressort, condamne le débiteur à payer la somme réclamée avant le 1er novembre. »
En droit, la Saint Glinglin est donc reportée à la Toussaint.
Excellent merci !!
RépondreSupprimerBonsoir!
RépondreSupprimerTrès sympa ce site...que je suis sur twitter, et que j'ai connu sur twitter!
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Merciii pour ce que vous faites!
Bonne soirée.
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