« L'idée est simplement venue se balader dans ma tête, pleinement formée. » dira-t-elle. A son arrivée en gare de King's Cross, beaucoup des personnages avaient déjà pris forme. La mort de sa mère, décédée d'une sclérose en 1990, inspirera probablement les sentiments que nourrit son héros orphelin à l'égard de ses parents décédés.
Le livre achevé, elle envoie les trois premiers chapitres à un agent, qui n'est pas intéressé. Un second agent accepte de la représenter, mais il lui faut un an pour trouver un éditeur, Bloomsbury, en août 1996.
À la publication de son premier tome, Bloomsbury craint que le groupe-cible de petits garçons rechigne à acheter des livres écrits par une femme. Il lui demande par conséquent d'utiliser deux initiales plutôt que de révéler son prénom. N'ayant pas de deuxième prénom, elle choisit « K » en pensant à sa grand-mère Kathleen, comme seconde initiale de son pseudonyme. « Kathleen » n'a donc jamais fait partie de son nom légal.
Les trois premiers tomes sont des best-sellers. Au quatrième tome, Harry Potter devient un phénomène de société.
Traduits en plus de 60 langues, les six premiers romans se sont vendus à 325 millions d'exemplaires au total.
Durant le week-end suivant la sortie du dernier tome (le 7), 20 millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde, dont 8,3 millions pendant les 24 premières heures aux États-Unis et 3 millions durant la même période au Royaume-Uni. 72 millions d'exemplaires ont été vendus dans le monde dans la semaine qui a suivi sa sortie, et ceci seulement en version originale.
En France, ce tome s'est écoulé à 1,1 millions exemplaires dès les deux premiers jours qui ont suivi sa sortie.
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