La chandelle est un dispositif d'éclairage à flamme formé d'une mèche entourée de matière combustible solide. Elle a été progressivement remplacée par la bougie, qui ne s'en distingue que par la composition.
Au Moyen Âge, la mèche était en chanvre ou en étoupe ; elle fut ensuite en coton. Le combustible était généralement du suif (produit résiduel obtenu par la fonte de la graisse d’espèces animales) de mouton ou de bœuf. Dans certaines régions, par exemple le sud de la France, le suif était remplacé par de la résine. La chandelle brûlait avec une odeur forte et en émettant une fumée noire.
Le mot "bougie" n'est apparu dans la langue française qu'au XIVe siècle, tiré de Bugaya transcription en arabe du mot Kabyle Bgayet, nom d'une ville maritime d'Algérie en Kabylie (actuellement Béjaia) qui fournissait une grande quantité de cire pour la fabrication des chandelles. La bougie comme telle fut développée au milieu du XIXe siècle et se distingue de la chandelle par sa matière première et par l'utilisation de mèches de coton tressé. Le tressage permet à la mèche de se courber et de se consumer : inutile alors de la moucher. La misérable chandelle commence alors à disparaître.
En 1783, le chimiste suédois Carl Scheele (1742-1786) avait, dans le cadre de ses recherches sur le savon, fait bouillir de l'huile d'olive avec de l'oxyde de plomb et obtenu une substance au goût sucré qu'il avait appelée Ölsüss et que l'on connaît maintenant sous le nom de glycérine. En 1823, le chimiste français Michel-Eugène Chevreul (1786-1889), poussé par cette découverte, découvrit que ce ne sont pas les corps gras qui se combinent avec l'alcali pour former le savon, mais qu'ils sont d'abord décomposés en acides gras et en glycérine (ou glycérol). Chevreul est ainsi à l'origine de la théorie de la saponification. L'apparition de la paraffine solide (distillat du pétrole) et de la stéarine (extrait de graisse animale et végétale) remplace définitivement vers 1825 la chandelle de suif et permet désormais la production de bougies de meilleure qualité.
Au Moyen Âge, la mèche était en chanvre ou en étoupe ; elle fut ensuite en coton. Le combustible était généralement du suif (produit résiduel obtenu par la fonte de la graisse d’espèces animales) de mouton ou de bœuf. Dans certaines régions, par exemple le sud de la France, le suif était remplacé par de la résine. La chandelle brûlait avec une odeur forte et en émettant une fumée noire.
Le mot "bougie" n'est apparu dans la langue française qu'au XIVe siècle, tiré de Bugaya transcription en arabe du mot Kabyle Bgayet, nom d'une ville maritime d'Algérie en Kabylie (actuellement Béjaia) qui fournissait une grande quantité de cire pour la fabrication des chandelles. La bougie comme telle fut développée au milieu du XIXe siècle et se distingue de la chandelle par sa matière première et par l'utilisation de mèches de coton tressé. Le tressage permet à la mèche de se courber et de se consumer : inutile alors de la moucher. La misérable chandelle commence alors à disparaître.
En 1783, le chimiste suédois Carl Scheele (1742-1786) avait, dans le cadre de ses recherches sur le savon, fait bouillir de l'huile d'olive avec de l'oxyde de plomb et obtenu une substance au goût sucré qu'il avait appelée Ölsüss et que l'on connaît maintenant sous le nom de glycérine. En 1823, le chimiste français Michel-Eugène Chevreul (1786-1889), poussé par cette découverte, découvrit que ce ne sont pas les corps gras qui se combinent avec l'alcali pour former le savon, mais qu'ils sont d'abord décomposés en acides gras et en glycérine (ou glycérol). Chevreul est ainsi à l'origine de la théorie de la saponification. L'apparition de la paraffine solide (distillat du pétrole) et de la stéarine (extrait de graisse animale et végétale) remplace définitivement vers 1825 la chandelle de suif et permet désormais la production de bougies de meilleure qualité.
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