Le mot "calendrier" provient du latin calendarium qui dérive du mot calendae ("qui sont appelées") ayant donné en français le terme "calendes".
Les calendes correspondaient au premier jour de chaque mois dans le calendrier romain, celui de la nouvelle Lune quand le calendrier suivait un cycle lunaire. Ce jour-là, les pontifes annonçaient la date des fêtes mobiles du mois suivant et les débiteurs devaient payer leurs dettes inscrites dans les calendaria, les livres de comptes. Le calendarium était donc le "registre des échéances". Partant de là, le calendrier est le registre sur lequel l'on note les événements liés à une date précise du mois.
L'expression "renvoyer aux calendes grecques" (Ad kalendas graecas) signifie "repousser indéfiniment la réalisation d'une action". En effet, les Grecs n'ayant jamais eu de calendes, l'expression fait référence à une date inconnue, ce qui revient donc à "renvoyer à la Saint Glinglin".
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dimanche 2 janvier 2011
samedi 1 janvier 2011
Le sketch Dinner for One
Dinner For One est un sketch, très populaire en Allemagne, dont il existe deux versions : l'une ne dure que onze minutes et a été enregistrée par une chaîne germano-suisse qui diffuse dans le Sud de l'Allemagne ; l'autre, plus connue, dure près de dix-huit minutes et a été enregistrée par une chaîne qui diffuse dans les deux-tiers Nord du pays.
En 1963, un producteur de télévision allemand cherche, presque sans espoir, un sketch à diffuser sur sa chaîne pour combler les trous blancs qui restent sur le programme de sa télévision. Il a également besoin de ce sketch pour booster son audimat. A cet effet, il parcourt l'Europe. C'est alors qu'il rencontre, dans un théâtre de variétés de Blackpool, en Angleterre, les deux comédiens en train de jouer Dinner For One. Il achète aussitôt cette pièce.
Ce sketch est devenu très célèbre en Allemagne depuis sa première diffusion. Chaque année, au réveillon du jour de l'an, il est diffusé à la télévision sur quasiment toutes les chaînes du pays, et sur certaines même plusieurs fois. C'est d'ailleurs le moment le plus attendu des Allemands au réveillon. La phrase "The same procedure as every year, James!" est devenue plus que culte. Anecdote amusante : ce sketch est culte en Allemagne, diffusé en VO (19 fois toutes chaines confondues, pour le réveillon 2003). L'Allemand connaît mieux les dialogues que l'Anglais, pourtant ce sketch est en anglais. Il n'a même jamais été diffusé aux États-Unis, et il a été interdit pendant des années en Suède à cause des abus d'alcool. Il est également très connu en Autriche, Danemark et Norvège.
En 1963, un producteur de télévision allemand cherche, presque sans espoir, un sketch à diffuser sur sa chaîne pour combler les trous blancs qui restent sur le programme de sa télévision. Il a également besoin de ce sketch pour booster son audimat. A cet effet, il parcourt l'Europe. C'est alors qu'il rencontre, dans un théâtre de variétés de Blackpool, en Angleterre, les deux comédiens en train de jouer Dinner For One. Il achète aussitôt cette pièce.
Ce sketch est devenu très célèbre en Allemagne depuis sa première diffusion. Chaque année, au réveillon du jour de l'an, il est diffusé à la télévision sur quasiment toutes les chaînes du pays, et sur certaines même plusieurs fois. C'est d'ailleurs le moment le plus attendu des Allemands au réveillon. La phrase "The same procedure as every year, James!" est devenue plus que culte. Anecdote amusante : ce sketch est culte en Allemagne, diffusé en VO (19 fois toutes chaines confondues, pour le réveillon 2003). L'Allemand connaît mieux les dialogues que l'Anglais, pourtant ce sketch est en anglais. Il n'a même jamais été diffusé aux États-Unis, et il a été interdit pendant des années en Suède à cause des abus d'alcool. Il est également très connu en Autriche, Danemark et Norvège.
vendredi 31 décembre 2010
L'origine du terme "Soap opera"
Un "soap opera" (anglicisme, parfois abrégé en "soap") ou roman-savon (au Québec) est un type de feuilleton radiodiffusé ou télévisé. Cette désignation provient du fait que les premiers feuilletons radiophoniques américains étaient produits et sponsorisés par des fabricants de savons et autres produits d'hygiène comme Procter&Gamble, Colgate-Palmolive et Lever Brothers.
Aux États-Unis, les premiers soap operas étaient radiodiffusés en semaine, à une heure où ils pouvaient être suivis par les femmes au foyer ; ces feuilletons sont donc conçus à l’origine pour une audience majoritairement féminine.
Le terme "soap opera" a parfois été employé pour désigner tout type de feuilleton sentimental ; selon le Guide Totem consacré aux séries télévisées, les soap operas sont des feuilletons "à la Santa Barbara", des "mélodrames où sexe, argent et arrivisme sont les maîtres mots". Toutefois, le terme désigne également des feuilletons britanniques plus réalistes, ayant pour cadre un milieu moins glamour, comme Coronation Street.
Dans de nombreux soap operas, en particulier les soaps diffusés en journée aux États-Unis, les personnages sont beaux, séduisants, glamour et riches. Les soaps australiens ou britanniques se focalisent davantage sur des personnages moins inaccessibles et sur des situations plus terre-à-terre, et ont souvent pour cadre un milieu ouvrier. Les soaps australiens et britanniques reposent également en grande partie sur des intrigues à caractère sentimental. En Russie, les soaps les plus connus exploitent l’image "romantique" des criminels ou des magnats de l’industrie.
L'une des caractéristiques essentielles des soap operas est leur type de narration, où les fins ouvertes et les histoires s’étalant sur plusieurs épisodes sont autant de traits récurrents. Un soap opera repose également sur plusieurs histoires parallèles qui peuvent soit s’entremêler et influer les unes sur les autres, soit rester indépendantes les unes des autres. Ainsi, dans un soap quotidien, une intrigue en cours ne sera pas nécessairement évoquée dans tous les épisodes diffusés dans la même semaine ; de même, il est rare que l’un des acteurs du feuilleton apparaisse dans tous les épisodes de la semaine. Les épisodes d’un soap opera s’achèvent habituellement par un cliffhanger.
En 1976, le magazine Time a estimé que les soaps diffusés en cours de journée sur les chaînes américaines constituaient le "marché le plus lucratif de la télévision", étant donné la fidélité de leurs téléspectateurs et l’allongement de la durée des épisodes de plusieurs feuilletons (passant d’une demi-heure à une heure), visant à augmenter les revenus publicitaires.
Aux États-Unis, les premiers soap operas étaient radiodiffusés en semaine, à une heure où ils pouvaient être suivis par les femmes au foyer ; ces feuilletons sont donc conçus à l’origine pour une audience majoritairement féminine.
Le terme "soap opera" a parfois été employé pour désigner tout type de feuilleton sentimental ; selon le Guide Totem consacré aux séries télévisées, les soap operas sont des feuilletons "à la Santa Barbara", des "mélodrames où sexe, argent et arrivisme sont les maîtres mots". Toutefois, le terme désigne également des feuilletons britanniques plus réalistes, ayant pour cadre un milieu moins glamour, comme Coronation Street.
Dans de nombreux soap operas, en particulier les soaps diffusés en journée aux États-Unis, les personnages sont beaux, séduisants, glamour et riches. Les soaps australiens ou britanniques se focalisent davantage sur des personnages moins inaccessibles et sur des situations plus terre-à-terre, et ont souvent pour cadre un milieu ouvrier. Les soaps australiens et britanniques reposent également en grande partie sur des intrigues à caractère sentimental. En Russie, les soaps les plus connus exploitent l’image "romantique" des criminels ou des magnats de l’industrie.
L'une des caractéristiques essentielles des soap operas est leur type de narration, où les fins ouvertes et les histoires s’étalant sur plusieurs épisodes sont autant de traits récurrents. Un soap opera repose également sur plusieurs histoires parallèles qui peuvent soit s’entremêler et influer les unes sur les autres, soit rester indépendantes les unes des autres. Ainsi, dans un soap quotidien, une intrigue en cours ne sera pas nécessairement évoquée dans tous les épisodes diffusés dans la même semaine ; de même, il est rare que l’un des acteurs du feuilleton apparaisse dans tous les épisodes de la semaine. Les épisodes d’un soap opera s’achèvent habituellement par un cliffhanger.
En 1976, le magazine Time a estimé que les soaps diffusés en cours de journée sur les chaînes américaines constituaient le "marché le plus lucratif de la télévision", étant donné la fidélité de leurs téléspectateurs et l’allongement de la durée des épisodes de plusieurs feuilletons (passant d’une demi-heure à une heure), visant à augmenter les revenus publicitaires.
jeudi 30 décembre 2010
La particularité du droit d'auteur de Peter Pan
Peter Pan est un personnage fictif créé par l'auteur écossais James M. Barrie. Il fait sa première apparition imprimée en 1902 dans le livre The Little White Bird (littéralement, le petit oiseau blanc). Barrie développe le personnage de Peter pour créer la pièce de théâtre Peter Pan or The Boy Who Wouldn't Grow Up (Peter Pan ou le garçon qui ne voulait pas grandir) dont la première eut lieu à Londres le 27 décembre 1904. En 1906, la partie de The Little White Bird concernant Peter Pan est publiée seule : Peter Pan in Kensington Gardens, illustrée par Arthur Rackham. Enfin, Barrie adapta la pièce en un roman publié en 1911 et titré Peter and Wendy, connue actuellement sous le titre Peter Pan.
En 1929, le directeur de l'établissement le Great Osmond Street Hospital, un ami de James M. Barrie, le sollicite pour une tournée de lectures, susceptibles d'amener des fonds pour financer des travaux de reconstruction. De nature réservée, Barrie refuse mais promet de "voir ce qu'il pourrait faire d'autre". En avril de la même année, il a trouvé. Il cède tous ses droits sur Peter Pan, volonté qu'il confirmera dans son testament à sa mort, le 18 juin 1937 raconte le journal Libération dans un article de Frédérique Roussel.
En 1987, l'oeuvre tombe dans le domaine public cinquante ans après la mort de l'auteur (Barrie est mort en 1937). Un ancien Premier ministre alors député, lord Callaghan, s'émeut de la dilapidation dans la nature de ce trésor national ; il dépose un projet de loi à la Chambre des lords pour perpétuer à jamais les droits de l'hôpital sur les oeuvres du cycle Peter Pan au Royaume-Uni (with a compulsory licence provision). La déclaration figure dans la section 301 du Copyright, Designs and Patents Act de 1988. Cette loi ordonne donc de reverser les droits de la pièce Peter Pan de Sir J. M. Barrie à l'hôpital pour enfants malades à Great Ormond Street à Londres lorsqu'elle est jouée en public, publiée à des fins commerciales, diffusée ou incluse dans des programmes câblés.
Quelques années plus tard, en 1995, l'Europe décide de porter la durée des droits à soixante-dix ans après la mort de l'auteur. Tombé dans le domaine public pendant huit ans, Peter Pan redevient alors propriété de l'hôpital londonien jusqu'en en 2007. Le 1er janvier 2008, le monde entier, à l'exception du Royaume-Uni, dispose de Peter Pan comme il l'entend.
Ce droit d'auteur unique au Royaume-Uni cessera à la disparition du Great Ormond Street Hospital, ou à l'abolition de cette section.
En 1929, le directeur de l'établissement le Great Osmond Street Hospital, un ami de James M. Barrie, le sollicite pour une tournée de lectures, susceptibles d'amener des fonds pour financer des travaux de reconstruction. De nature réservée, Barrie refuse mais promet de "voir ce qu'il pourrait faire d'autre". En avril de la même année, il a trouvé. Il cède tous ses droits sur Peter Pan, volonté qu'il confirmera dans son testament à sa mort, le 18 juin 1937 raconte le journal Libération dans un article de Frédérique Roussel.
En 1987, l'oeuvre tombe dans le domaine public cinquante ans après la mort de l'auteur (Barrie est mort en 1937). Un ancien Premier ministre alors député, lord Callaghan, s'émeut de la dilapidation dans la nature de ce trésor national ; il dépose un projet de loi à la Chambre des lords pour perpétuer à jamais les droits de l'hôpital sur les oeuvres du cycle Peter Pan au Royaume-Uni (with a compulsory licence provision). La déclaration figure dans la section 301 du Copyright, Designs and Patents Act de 1988. Cette loi ordonne donc de reverser les droits de la pièce Peter Pan de Sir J. M. Barrie à l'hôpital pour enfants malades à Great Ormond Street à Londres lorsqu'elle est jouée en public, publiée à des fins commerciales, diffusée ou incluse dans des programmes câblés.
Quelques années plus tard, en 1995, l'Europe décide de porter la durée des droits à soixante-dix ans après la mort de l'auteur. Tombé dans le domaine public pendant huit ans, Peter Pan redevient alors propriété de l'hôpital londonien jusqu'en en 2007. Le 1er janvier 2008, le monde entier, à l'exception du Royaume-Uni, dispose de Peter Pan comme il l'entend.
Ce droit d'auteur unique au Royaume-Uni cessera à la disparition du Great Ormond Street Hospital, ou à l'abolition de cette section.
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