Le Brésil est le pays qui accueille le plus de Japonais en dehors du Japon. Il y a actuellement entre 1,3 et 1,5 million d'habitants d'origine japonaise au Brésil. Les personnes d'origine japonaise nées au Brésil sont appelées Japonais-Brésiliens (Nipo-brasileiros en portugais), ou Nissei.
Ils sont appelés ainsi car en japonais, cela signifie "deuxième génération".
Le 18 juin 1908, les premiers immigrants japonais débarquaient du navire Kasato Maru dans le port de Santos, São Paulo. Ils étaient au nombre de 791 (principalement des fermiers venus d'Okinawa). Ils partaient pour le Brésil pour travailler dans les plantations et pensaient revenir au Japon après avoir gagné un peu d'argent, mais ce ne fut pas le cas.
Le flux migratoire en direction du Brésil ne s'intensifia cependant qu'à partir des années 1910, précisément quand le gouvernement nord-américain (les États-Unis étaient le pays d'immigration favori des Japonais) bloqua l'immigration japonaise.
Sur les 190 000 Japonais ayant immigré avant la Seconde Guerre Mondiale, seuls 10% rentrèrent au pays.
Dans les années 1980, une émigration à rebours se produisit. Le Japon qui manquait de travailleurs encouragea fortement le retour au pays de cette communauté, en leur octroyant des visas plus pratiques notamment. En 1990, on donna le droit à la citoyenneté japonaise à ceux qui étaient restés au Brésil. On trouve actuellement au Japon, 270 000 Japonais ayant des ancêtres qui ont vécu au Brésil. Ils constituent la plus grande communauté parlant le portugais dans toute l'Asie.
Le 18 juin 1908, les premiers immigrants japonais débarquaient du navire Kasato Maru dans le port de Santos, São Paulo. Ils étaient au nombre de 791 (principalement des fermiers venus d'Okinawa). Ils partaient pour le Brésil pour travailler dans les plantations et pensaient revenir au Japon après avoir gagné un peu d'argent, mais ce ne fut pas le cas.
Le flux migratoire en direction du Brésil ne s'intensifia cependant qu'à partir des années 1910, précisément quand le gouvernement nord-américain (les États-Unis étaient le pays d'immigration favori des Japonais) bloqua l'immigration japonaise.
Sur les 190 000 Japonais ayant immigré avant la Seconde Guerre Mondiale, seuls 10% rentrèrent au pays.
Dans les années 1980, une émigration à rebours se produisit. Le Japon qui manquait de travailleurs encouragea fortement le retour au pays de cette communauté, en leur octroyant des visas plus pratiques notamment. En 1990, on donna le droit à la citoyenneté japonaise à ceux qui étaient restés au Brésil. On trouve actuellement au Japon, 270 000 Japonais ayant des ancêtres qui ont vécu au Brésil. Ils constituent la plus grande communauté parlant le portugais dans toute l'Asie.
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