Kamikaze (de Kami - "dieu" et kaze - "vent") est un mot composé signifiant "vent divin" en japonais .
À l'origine, le mot Kamikaze provient d'un événement historique : l'invasion mongole de 1274. La flotte de Kubilai Khan (khan mongol et empereur de Chine) attaqua les Japonais dans la baie de Hakata. Après une journée lourde en pertes pour les Japonais, un typhon se leva et rafla une grande partie de la flotte des envahisseurs, ce qui les obligea à battre en retraite. Les Japonais remercièrent cette intervention de la providence et appelèrent ce typhon "Vent divin".
Le terme a évolué pendant la Seconde Guerre Mondiale. Lors de l'été 1944, le quartier général impérial, afin de freiner la poussée ennemie, décide de constituer une unité spéciale d'attaque (Tokkōtai), chargée par son sacrifice d'invoquer les Kami pour réitérer le miracle de 1274.
Cette unité était composée en majorité d'étudiants convoqués sous les drapeaux (ils avaient été épargnés jusque-là, devant constituer l'élite du futur empire). Les soldats décollaient sans parachute, et ne revenaient à leur base qu'en l'absence de navires ennemis.
La première apparition officielle des kamikazes a lieu pendant la bataille du golfe de Leyte en octobre 1944. Ces escadrons furent formés par le vice-amiral Takijiro Onishi. Les plus grosses attaques ont eu lieu à Okinawa, lors des opérations Kikusui, mettant en jeu plus de 400 avions suicides. À Okinawa, les Américains ont perdu 20 navires coulés par des kamikazes et 200 autres touchés à des degrés divers. À plusieurs reprises, des avions japonais se sont également jetés en plein vol sur d'autres avions américains, notamment des bombardiers lourds croisés en chemin.
Après la Seconde Guerre mondiale, le mot fut appliqué à d'autres formes d'attaques suicides pour lesquelles le combattant sacrifie délibérément sa vie (comme dans le cas d'attaques terroristes), ou de manière métaphorique lorsqu'une action présente des risques considérables pour la survie d'un individu.
À l'origine, le mot Kamikaze provient d'un événement historique : l'invasion mongole de 1274. La flotte de Kubilai Khan (khan mongol et empereur de Chine) attaqua les Japonais dans la baie de Hakata. Après une journée lourde en pertes pour les Japonais, un typhon se leva et rafla une grande partie de la flotte des envahisseurs, ce qui les obligea à battre en retraite. Les Japonais remercièrent cette intervention de la providence et appelèrent ce typhon "Vent divin".
Le terme a évolué pendant la Seconde Guerre Mondiale. Lors de l'été 1944, le quartier général impérial, afin de freiner la poussée ennemie, décide de constituer une unité spéciale d'attaque (Tokkōtai), chargée par son sacrifice d'invoquer les Kami pour réitérer le miracle de 1274.
Cette unité était composée en majorité d'étudiants convoqués sous les drapeaux (ils avaient été épargnés jusque-là, devant constituer l'élite du futur empire). Les soldats décollaient sans parachute, et ne revenaient à leur base qu'en l'absence de navires ennemis.
La première apparition officielle des kamikazes a lieu pendant la bataille du golfe de Leyte en octobre 1944. Ces escadrons furent formés par le vice-amiral Takijiro Onishi. Les plus grosses attaques ont eu lieu à Okinawa, lors des opérations Kikusui, mettant en jeu plus de 400 avions suicides. À Okinawa, les Américains ont perdu 20 navires coulés par des kamikazes et 200 autres touchés à des degrés divers. À plusieurs reprises, des avions japonais se sont également jetés en plein vol sur d'autres avions américains, notamment des bombardiers lourds croisés en chemin.
Après la Seconde Guerre mondiale, le mot fut appliqué à d'autres formes d'attaques suicides pour lesquelles le combattant sacrifie délibérément sa vie (comme dans le cas d'attaques terroristes), ou de manière métaphorique lorsqu'une action présente des risques considérables pour la survie d'un individu.
Je me permets de conseiller l'excellent livre "J?étais un kamikaze" de R. Nagatsuka ( http://books.google.com/books?id=gUkyAQAAIAAJ ) pour comprendre l'état d'esprit de ces aviateurs "simple course".
RépondreSupprimer