Capharnaüm (ou Capernaüm ou Kefar Nahum) était une ville de l'ancienne province de Galilée, sur la rive nord-ouest du lac de Tibériade au nord de l'État d'Israël. Son nom vient de l'hébreu Kfar (village) et Nahum (compassion, consolation).
C’est là que Jésus, chassé de Nazareth, vint trouver refuge, auprès de ses premiers disciples.
Le terme est aujourd’hui synonyme de grand désordre car Jésus y aurait été assailli par une foule de malades cherchant la guérison.
"Après quelque temps, Jésus rentra à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était dans la maison.
Il s’y rassembla tant de gens qu’il n’y avait plus de place, même aux abords de la porte ; et il leur donnait l’enseignement.
Et on vient amenant vers lui un paralytique, porté à quatre.
Et, comme ils ne pouvaient l’amener jusqu’à lui à cause de la foule, ils découvrirent le toit à l’endroit où il était, et, ayant fait une ouverture, ils descendirent le grabat où le paralytique était étendu.
Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique : "Mon fils, tes péchés sont remis." - Evangile selon Saint Marc, chap 2 ; verset 1 – 12.
Le village fut gravement endommagé par un tremblement de terre en 746 et fut reconstruit un peu plus loin au nord-est. Celui-ci fut néanmoins abandonné, déclin dont on connaît mal les raisons et que l’on situe au cours du XIe siècle.
Le site fut redécouvert en 1838 par Edward Robinson, un Américain spécialiste de géographie biblique. On trouve actuellement sur le site les restes de l'ancienne ville de Capharnaüm :
- les vestiges de la synagogue dans laquelle Jésus serait venu prêcher et où il aurait guéri l'esclave du centurion (en photo) ;
- la maison de Saint-Pierre au-dessus de laquelle a été construite une église catholique moderne ;
- l'église grecque-orthodoxe des Douze-Apôtres construite en 1931 à l'emplacement où fut reconstruit le village de Capharnaüm après le tremblement de terre de 746 ;
- un couvent franciscain est à l'entrée du site ;
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