Depuis l'époque d'Eusèbe de Césarée (Ier siècle avant JC) jusqu'à nos jours, la recherche des restes matériels de l'arche de Noé a constitué une véritable obsession.

La région ne fut aménagée et rendue un peu plus hospitalière qu'au XIXe siècle, ce qui permit à des Occidentaux aisés de partir à la recherche de l'arche.
En 1876, James Bryce, historien, explorateur et professeur de droit civil à l'université d'Oxford, grimpa au-delà de l'altitude où peuvent pousser les arbres et trouva une poutre en bois travaillée à la main, d'une longueur de 1,30 m et d'une épaisseur de 12 cm. Il l'identifia comme une pièce de l'arche.
Dans les années 1980, l'ancien astronaute James Irwin mena deux expéditions à Ararat (il fut même kidnappé une fois) mais comme beaucoup, ne découvrit aucune preuve tangible de l'existence de l'arche. « J'ai fait tout ce qui m'était possible », a-t-il déclaré, « mais l'arche continue à nous échapper ».

En 2004, un homme d'affaires originaire de Honolulu, Daniel McGivern, annonça qu'il allait financer une expédition de 900 000 dollars sur le sommet du mont Ararat au mois de juillet de la même année, afin d'établir la vérité sur l'anomalie d'Ararat. Après des préparatifs très médiatisés, les autorités turques lui refusèrent toutefois l'accès au sommet, au motif que ce dernier est situé dans une zone militaire. L'expédition fut ensuite accusée par la National Geographic Society de n'être qu'un coup médiatique habilement monté.
Des allégations variées et contradictoires ont donc circulé à toutes les époques concernant la découverte de l'arche, mais toutes se révélèrent finalement être au mieux des erreurs, au pire des canulars.
Des allégations variées et contradictoires ont donc circulé à toutes les époques concernant la découverte de l'arche, mais toutes se révélèrent finalement être au mieux des erreurs, au pire des canulars.
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