
Au début du Bas Moyen Âge (XIIe), les ennemis de la France réutilisèrent le calembour par dérision, faisant remarquer que les Français (tout particulièrement leur roi Philippe Auguste) étaient tout aussi orgueilleux que l'animal de basse-cour. Par esprit de contradiction et pour son symbole religieux (Jésus-Christ se sert d’un coq pour révéler au petit matin le manque de foi de Saint-Pierre), les Français reprirent à leur compte cette image en mettant en avant ce fier animal.
A partir de l'époque de la Renaissance, le coq commence à être rattaché à l'idée de Nation française qui émerge peu à peu. Sous le règne des Valois et des Bourbons, l'effigie des Rois est souvent accompagnée de cet animal censé représenter la France dans les gravures et sur les monnaies.

Napoléon Bonaparte substitue l'Empire à la République et dès lors l'aigle remplace le coq car pour l'Empereur : "Le coq n'a point de force, il ne peut être l'image d'un empire tel que la France".
Après une période d'éclipse, les "Trois Glorieuses" de 1830 réhabilitent l'image du coq français et le Duc d'Orléans, c’est-à-dire Louis-Philippe, signera une ordonnance indiquant que le coq devrait figurer sur les drapeaux et les boutons d'uniformes de la garde nationale.


Le coq figure toujours au sommet de très nombreux clochers (en raison du coq des Evangiles) et surmonte aussi bon nombre de monuments aux morts érigés après la Première Guerre mondiale.
Je connaissais une autre version:
RépondreSupprimergallus: 1-nom des habitants de la Gaule
2-nom du coq
d'après le latin
comme on dit :
RépondreSupprimerle coq, même les pieds dans la merde, continue à chanter