A cette époque, la Madeleine est un quartier d’affaires en plein développement où les plus grands artisans du luxe français sont déjà installés.
En 1871, alors que le baron Haussmann donne un nouveau visage à Paris, un incendie permet la transformation de la boulangerie en pâtisserie.
Sous le second Empire, les cafés se développent et sont de plus en plus luxueux. Ils font courir la belle société parisienne. Ils deviennent, avec les restaurants chics de la Madeleine, les lieux de rendez-vous les plus prestigieux de Paris.
Le début de ce siècle voit Paris pris d’une frénésie de sorties et de divertissements. Les Parisiens se précipitent à l’Exposition Universelle. Les femmes, elles aussi, changent. Elles veulent rencontrer des gens nouveaux or, les cercles et les salons littéraires ne sont plus à la mode.
L’histoire des salons de thé parisiens est intimement liée à l’histoire de la famille Ladurée. En effet, Jeanne Souchard, épouse d’Ernest Ladurée et fille d’un hôtelier connu de Rouen, a l’idée de mélanger les genres : le café parisien et la pâtisserie, et donne ainsi naissance à l’un des premiers salons de thé de la capitale. Le salon de thé aura un avantage certain sur les cafés : celui de pouvoir accueillir les femmes en toute liberté.Le macaron est le produit vedette de la maison Ladurée.
Il en est vendu plus de 15 000 macarons par jour dans ses différents magasins.
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